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Fiches psychopathologie

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Par   •  3 Juin 2019  •  Fiche  •  4 016 Mots (17 Pages)  •  976 Vues

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Psychopathologie

Emotion : réponse de l’ensemble de l’organisme à un événement important qui peut être excitation physique, comportements expressifs et expériences conscientes.

Darwin : émotion permet survie et l’identification de l’intention de l’autre (attaque, aide…). 6 émotions de bases innées et universels pour mettre en œuvre comportement adaptés au milieu, aux personnes… Emotions secondaires plus complexes obtenues par combinaison des émotions de bases.

Déclencheurs des émotions concernent situations avec objectifs. Mikolajczak et al 2009 2 classes de situations :

Concernent objectifs de l’individu : émotion négative si obj mis à mal (ex : tempête pas de sortie).

Concernent croyances fondamentales : différentes croyances fondamentales sur nous, autrui, le monde… Emotion négative si croyances sont misent à mal (ex : j’ai 12 alors que j’ai révisé pas mérité).

Emotion : épisode brève et intense accompagné de diverses modifications donc possible de les repérer. Aspect et modifications qui entre en jeu dans les émotions :

Biologiques et physio : fonction de survie, on ressent la peur et on va transpirer (modif physio).

Comportementaux : observable de l’extérieur: ressent peur et mise en place comportement de fuite.

Cognitifs : émotions déclenche pensées, croyances selon personne/situation : variabilité intra/inter individuelle.

Opposition James et Cannon :

James 1884 : perception des changements corporels et physio source des émotions. Réactions corporelles & perception de l’état physio puis émotion. « je vois un ours, je tremble, j’ai peur ».

Cannon 1927 : ce n’est pas la perception de l’état physiologique mais celle de la situation qui donne une émotion. « je vois un ours, j’ai peur, je tremble »

Autre aspect en jeu dans les émotions : Subjectifs en lien avec affects : état émotionnel au moment de la situation va intervenir dans émotion.

5 caractéristiques de l’émotion Cottraux 2007 :

Sensation : ressenti à un niveau physiologique et construction mentale : toutes les pensées vont ajouter des informations pour percevoir la situation comme dangereuse ou non.

Fonction de survie

Observable

Brève

Au centre de la relation psychothérapeutique

Théories cognitives :

1) Schachter 1960 : activation non spécifique du SN suffit pas à différencier émotions  situation nécessaire : cherche indices dans l’env pour étiqueter les changements physio et nommer l’émotion.

Magda Arnold l’émotion repose sur 2 notions indissociables :

L’arousal : activation physiologique face à un événement.

L’appraisal : évaluation de la situation et interprétation grâce aux caractéristiques de l’env.

Emotion dépend processus d’évaluation cognitive : situation  évaluation cognitive (agréable ou pas…)  émotion. Mais dépend aussi de la mémoire, l’émotion conditionne l’intensité de la trace mnésique, de la mémorisation et du rappel (ex : confrontation à des chiens mais qui m’ont pas attaqué réduction peur).

2) Théorie de l’évaluation Arnold 1950 : on passe pas d’événement à émotion, c’est grâce à l’évaluation qu’on va nommer l’émotion, basé sur critère propre à la personne. Evénement  évaluation  émotion  action : approche ou évitement.

3) Théorie relationnelle, motivationnelle et cognitive Lazarus 1991 :

Evénement produit relation entre personne et situation (environnement) ou autre personne…

Evaluation primaire en relation avec son bien être : situation positiv ou négativ pour notre bien être.

Evaluation secondaire en relation avec les ressources disponibles pour la situation, possibilité ou non de mise en place d’actions pertinentes pour faire face à la situation.

Réévaluation : changement et adaptation à la situation. Dépend personnalité, facteurs culturels…

Emotion spécifique selon le sujet.

4) Modèle des processus composants Scherer : rôle des émotions :

interface entre organisme et environnement, résultat du système cognitif qui donne émotion.

Au centre d’une régulation du système motivationnel : motivation à l’action et intension.

Notion de subjectivité et d’intersubjectivité.

Processus d’évaluation Scherer 1984 : succession rapide de 4 étapes de traitement de stimuli. Détermine nature et intensité de l’émotion, différents pour tous.

Pertinence : ce que je vis et pertinent et adéquat avec mes objectifs et besoin ?

Implication : évaluer conséquences des événements.

Potentiel de maitrise : maitrise la situation ou pas ?

Signification normative : confrontation des résultats aux normes.

Modèle mémoire en réseau Brower 1981 : certaines émotions biologiquement inscrite dans le cerveau qui forme des nœuds et d’autres apprise dans les relations. Chaque nœud émotionnel relié à d’autres nœuds à partir d’expériences passés, des mots décrivant les émotions ou des manifestations comportementales.

Réseau associatif d’émotion Isen 1984 : cognition organisés selon conditions positives ou négatives.

Etat émotionnel positif donnera accès aux informations à tonalité positive.

Etat émotionnel négatif donnera accès aux informations à tonalité négative.

Emotion et mémoire : meilleur rappel des événements congruents à l’état émotionnel dans lequel nous somme et meilleur mémorisation des événements congruent à l’émotion ressentie durant l’événement.

Rusinek 2004 : émotion processus cognitif pour se focaliser sur la cause de l’alerte, aspect adaptatif. Expérience :

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