Approche de la psychopathologie

TRAVAIL NOTÉ 3

Feuille d’identité

Nom        Lessard                     Prénom        Véronique             

Numéro d’étudiant         08365035                    Trimestre        2             

Adresse        619 avenue Bergeron             

                     Code postal        J0Z 3N0             

Téléphone        Domicile                             Travail        3             

        Cellulaire        819-279-0384             

Courriel        veroles@hotmail.ca             

Nom de la personne tutrice         Sylvianne Roulet              

Date d’envoi        14 Novembre 2017        

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Réservé à l’usage de la personne tutrice

Date de réception                             Date de retour                     

Note             

Partie 1

Maxime

Psychopathologie cognitive

Aaron Beck a élaboré une approche cognitive thérapeutique particulièrement connue pour sa pertinence dans le traitement de la dépression. Selon Beck, les problèmes psychologiques proviennent des pensées automatiques, aux postulats dysfonctionnels et aux opinions négatives que les individus entretiennent sur eux-mêmes.

Pour les cognitivistes, l’incapacité d’une personne à évaluer la réalité de manière positive ou neutre viendrait de ses distorsions cognitives, elles sont responsables du fait qu’il privilégie une vision négative et pessimiste des événements. Il existerait trois grands types de distorsions cognitives qu’ils appellent la triade cognitive négative; il s’agit de cognitions négatives sur soi-même, de cognitions pessimistes sur l’environnement, le monde et les autres et des cognitions négatives quant à l’avenir. Elles correspondent à la véritable représentation mentale que l’individu se fait du monde et de lui-même. La triade cognitive regroupe donc un ensemble de pensées négatives automatiques, c’est-à-dire non intentionnelles et difficilement contrôlables par l’individu

L’objectif de cette approche serait de modifier le regard que Maxime a sur lui-même et sur ses problèmes. Plutôt que de se voir comme une victime impuissante, Maxime pourrait se regarder comme quelqu’un qui a tendance à apprendre des notions erronées pessimistes et donc aussi capables de les désapprendre ou de les corriger. Ils inciteraient Maxime à prêter attention à ses pensées automatiques négatives par exemple; qu’il ne s’en sortira pas! Qu’il ne vaut rien, etc., et, à se rendre compte que ses pensées déclenchent des émotions et des comportements inadaptés. C’est en repérant les erreurs de sa pensée et en les corrigeant, qu’il pourrait s’aménager une vie plus auto satisfaisante.

Enfin, pour cette approche l’état dépressif et la tentative de suicide de Maxime se caractériseraient également par des attentes futures négatives. Son sombre vécu présent est anticipé à l’avenir, sans possibilité d’améliorations de changements positifs. La continuité temporelle de la douleur qu’il vit actuellement n’est pas remise en question et laisserait présager de nouveaux échecs. D’après cette approche, c’est donc en apprenant à travailler sur ses cognitions que Maxime pourrait sortir de sa dépression Psychopathologie béhavioriste

La principale caractéristique de la psychopathologie béhavioriste est le fait que les comportements d’une personne ne peuvent s’expliquer par les pensées qui l’habitent et les sentiments qu’elle ressent. Les comportements, les pensées et les sentiments s’expliquent par des forces environnementales qui façonnent l’individu. Cette approche considère que les comportements anormaux et normaux ne diffèrent pas de manière intrinsèque, les uns comme les autres sont acquis et maintenus par des mécanismes identiques et selon les lois générales de l’apprentissage. Les béhavioristes considéreraient donc que Maxime n’est pas en souffrance mentale de manière innée, mais qu’il a acquis ou appris ses souffrances en raison de conditionnement pathologique.

Selon cette approche, les difficultés que Maxime éprouve que c’est le manque d’intérêt, les troubles de sommeils, les troubles d’alimentation ou son air triste et abattu découleraient de son environnement externe et des réponses qui ont été renforcées par son entourage et par les circonstances. L’apprentissage et les comportements qui y sont associés sont inadéquats. Ses problèmes et ses troubles psychologiques seraient alors des réponses inappropriées renforcées par son environnement. L’objectif de la thérapie comportementale serait alors de modifier sa manière d’agir ou d’en apprendre une nouvelle qui soit plus adaptative afin de diminuer ou de faire disparaître ses comportements inadaptés.

Psychopathologie phénoménologique

« Husserl désigne les moments structuraux intentionnels constitutifs des objets temporels; avenir, passé, présent » (IONESCU, 2013, p. 157) comme protention qui est le fait d’être tourné vers l’avenir, la rétention le fait d’être tourné vers le passé, et la présentation le fait d’être tourné vers le présent.

Binswanger à dévoiler les modes déficients de ces trois dimensions en examinant l’auto reproche mélancolique. Il affirme que l’individu mélancolique, plutôt que de s’appuyer sur les certitudes passées, passe au contraire une partie de son temps à les remettre en question. II se lamente continuellement sur les possibilités ratées. L’auto-reproche mélancolique est de la forme « si seulement j’avais, si je n’avais pas... ou j’aurais dû..., Je n’aurais pas dû. » Comme c’est le cas pour Maxime lorsqu’il dit « je n’aurais pas dû me mettre à la culture, je n’aurais pas dû laisser conduire mon fils. » les possibilités, au lieu de peupler l’avenir, se retirent dans le passé. La rétention est envahie de protentions. Ce qui est possibilité se retire dans le passé laissant une protention vide.

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