Souveraineté nationale, souveraineté populaire
Dissertation : Souveraineté nationale, souveraineté populaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar safia. • 4 Novembre 2020 • Dissertation • 1 291 Mots (6 Pages) • 1 849 Vues
"La souveraineté ne peut être représentée, par la même raison qu'elle ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale, et la volonté ne se représente point : elle est la même, ou elle est autre ; il n'y a point de milieu. Les députés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants, ils ne sont que ses commissaires ; ils ne peuvent rien conclure définitivement. Toute loi que le peuple en personne n'a pas ratifiée est nulle ; ce n'est point une loi. » ( Jean-Jacques Rousseau - 1712-1778 - Du Contrat Social III,15, 1762 )
Pour commencer on distingue deux aspects de la souveraineté, il y a la souveraineté de l’état qui est externe, c’est le caractère de l’état qui est supérieur à toute autre entité interne et qui n’est soumis à aucune autre entité externe. Par la suite, on retourne la souveraineté dans l’état, qui elle, est interne, c’est le pouvoir politique suprême dans l’état, c’est la pouvoir d’un organe qui est au sommet des organes dans un état. Maintenant, le but est de distinguer souveraineté populaire et nationale; pour commencer une souveraineté dite populaire est une souveraineté dont le titulaire est le peuple considéré comme la totalité concrète des citoyens, qui en détienne chacun une fraction. Et, une souveraineté dite nationale est, une souveraineté dont le titulaire est la nation, entité collective indivisible et donc distincte des individus qui la composent à un moment donné. La souveraineté populaire est un concept politique qui trouve son origine dans l'ouvrage de Jean-Jacques Rousseau écrit en 1762, "Du Contrat social ». Et la notion de souveraineté nationale apparaît aux XVIIe et XVIIIe siècles avec John Locke (1632-1704) et Montesquieu(1689-1755) qui énoncent le principe de séparation des pouvoirs, fondement des systèmes de représentation.
Parmi c’est deux conception contradictoires de la souveraineté, sont-elles apte a coopérer ou sont-elles incompatibles.
A ce jour, l’Etat dispose d’une souveraineté nationale et le peuple d’une souveraineté populaire, mais la théorie de la souveraineté populaire implique un régime de démocratie directe ( I ) tandis que la théorie de la souveraineté nationale implique le régime représentatif ( II ).
I- La théorie de la souveraineté populaire implique un régime de démocratie directe La théorie de la souveraineté populaire ( a ) les principes du régime de démocratie directe ( b )
C’est le peuple qui est le titulaire de la souveraineté dont chaque individu est en quelque sorte, à part égales, le copropriétaire. Rousseau dit que « Le peuple ne peut être considérer que collectivement et en corps. Mais chaque particulier en qualité de sujet, est considéré comme individu. Ainsi le souverain est au sujet comme dis mille est à un : c’est a dire que chaque membre de l’Etat n’a pour sa part que la dix millième partie de l’autorité souveraine, quoiqu’il lui soit soumis tout entier ».
Ainsi, chaque citoyens prend part a l’exercice de la souveraineté même si la majorité doit s’incliner devant la majorité dans les décisions prises.
La souveraineté nationale ne pouvant gouverner directement, elle implique
un régimereprésentatif.
L’électorat est un droit inaliénable du citoyens et non une fonction, le suffrage ne peut être donc que universel. Le peuple légifère lui-même c’est a dire que la volonté générale s’exprime directement. Le peuple assemblé vote lui-même les lois, pour pouvoir garder une constante activités de la part des citoyens sur la vie politique. Contrairement a la
souveraineté nationale, elle la souveraineté populaire exclut toute idée de représentation, raison pour laquelle c’est deux souveraineté ne peux coexister en tant que « duo » mais plutôt en tant que « duel ». Les décisions sont donc prises a la majorité pour pourvoir exprimer la volonté générale de tous les citoyens, cette théorie implique donc un régime de démocratie direct et non représentative, car le pouvoir est exercer par la volonté du peuple et non de l’Etat. L’idée de cette origine populaire est arrivé très tôt par Philippe Pot, lors des états généraux de 1484 et de la minorité de Charles VIII, qui
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