La souveraineté du peuple sous la Vème république
Dissertation : La souveraineté du peuple sous la Vème république. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pierre Bouchet • 25 Mars 2021 • Dissertation • 842 Mots (4 Pages) • 1 069 Vues
« Le peuple n’a jamais exercé le pouvoir et ne l’exercera jamais » selon Olivier Duhamel.
Cependant, la définition précise de la démocratie implique le gouvernement du peuple luimême, qui est le principe énoncé à l’article 2 de la Constitution de la Vème République
promulguée en 1958. Dans le concept absolu du rousseauisme, la souveraineté du peuple
implique même la prise de décision du peuple. Les citoyens recherchent ensemble la volonté
générale. Mais en fait, cette idée est impossible à réaliser. Compte tenu du débat national
intense, la question du statut du peuple dans la Vème République est plus que jamais
d’actualité.
La Vème République française est une démocratie libre fondée sur la souveraineté du peuple,
c’est-à-dire que tous les citoyens vivent sur le même territoire. La Constitution de 1958, en
particulier les articles 2 et 3, prévoyait cette souveraineté. Les citoyens expriment leur
souveraineté par référendum ou suffrage universel direct. Par conséquent, la relation entre le
peuple et les dirigeants de la Vème République est organisée sous un régime représentatif,
donc un système institutionnel dans lequel le peuple n’interfère pas dans le jeu politique. Il
choisit les représentants réunis au parlement. Cependant, même si la souveraineté est
considérée comme la souveraineté du peuple, et même si le principe de souveraineté nationale
ou de souveraineté du peuple est affirmé, le peuple peut représenter cette souveraineté en
chargeant les élus de participer à leurs actions. En fait, le gouvernement populaire lui-même
est le gouvernement populaire qu’il représente. D’où le problème qui suit, sachant que le
peuple est souverain, dans quelle mesure peut-on estimer que sa participation influence
l’activité étatique ?
Dans la Vème République, la participation du peuple a fortement augmenté (I), mais avec le
développement de cette République, cette tendance s’est affaiblie (II).
I/ Une participation du peuple grandie dans la Vème République
Le peuple est considéré comme l’arbitre entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif (A) et
possède le referendum comme « contrepouvoir » (B).
A) Le peuple comme arbitre entre les pouvoirs exécutif et législatif.
Le peuple est l’arbitre entre ces deux pouvoirs : l’Assemblée nationale peut être dissoute par
le gouvernement mais c’est bel et bien le peuple qui revotera pour ces représentants ->
expression du peuple.
Le peuple peut empêcher les blocages politiques comme ceux dans la IIIème et IVème
République notamment à propos des révisions de la Constitution. En septembre 1958 les
Français votent la nouvelle constitution et ainsi ils ont au cœur des Institutions politiques.
Réforme de 1962 sur l’article 11 : le peuple peut élire son président au suffrage universel
direct. Réforme de 1995 qui étend le champ d’application et qui reconnait une initiative
populaire. Réforme de 1992 qui introduit le référendum pour les collectivités territoriales.
Toutes ces mesures sont faites pour donner une extension du pouvoir
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