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Commentaire de texte Leibiniz

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Par   •  7 Octobre 2015  •  Commentaire de texte  •  710 Mots (3 Pages)  •  909 Vues

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    Leibiniz est un grand philosophe du XVIIe siècle qui s’est  distingué en autre après avoir écrit Nouveaux Essais sur l’entendement humain en 1765. Dans cet extrait qui nous est proposé, Leibiniz nous décrit selon lui le rôle des sens dans l’assimilation de nos connaissances. C’est pourquoi a la suite de la lecture de cet extrait, nous pouvons nous poser la question suivante, les sens peuvent-ils être considérés comme suffisant a l’élaboration de nos connaissances? Pour répondre a cette question notre travail sera divisé en trois parties, ces parties suivront le texte pas à pas pour pouvoir au mieux décrire celui-ci.

    Notre première partie sera effectuer a l’aide de l’extrait suivant,«Les sens, quoique nécessaires pour toutes nos connaissances actuelles, ne sont point suffisants pour nous les donner toutes, puisque les sens ne donnent jamais que des exemples, c'est-à-dire des vérités particulières ou individuelles». Dans cet extrait nous pouvons remarquer que Leibiniz nous montre que les sens ne peuvent pas nous donner les vérités universelles. Cependant, il admet tout de même que ces sens sont nécessaire dans l’élaboration de «nos connaissances actuelles», c’est-à-dire les connaissances qui nous demande une réflexion et non qui nous viennent à l’esprit sans même y réfléchir. Par la suite Leibiniz dit qu’ils «ne sont pas suffisants pour nous les donner toutes», en effet les sens ne nous donnent que des exemples, des vérités particulières comme dit dans le passage suivant «puisque les sens ne donnent jamais que des exemples, c’est-à-dire des vérités particulières ou individuelles.» Cela nous montre que les sens ne nous permettent que des expériences subjectives qui ne nous permettent aucune déduction de quelque chose ce sont donc rien que des exemples. Ces exemples ne sont donc pas des vérités universelles mais seulement des vérités «particulières ou individuelles»

     Ensuite, Leibniz dit ''Or tous les exemples qui confirment une vérité générale, de quelque nombre qu'ils soient, ne suffisent pas pour établir la nécessité universelle de cette même vérité, car il ne suit point que ce qui est arrivé arrivera de même'' . On peut donc confirmer que même une quantité très importante d'exemples ne peut fonder une vérité universelle. Une accumulation d'exemples ne peut que permettre de dire que la probabilité d'un événement a se reproduire est importante. Dans la seconde partie de cette phrase: «car il ne suit point que ce qui est arrivé arrivera de même» nous informe que quand bien même un exemple se reproduirai a de multiples reprises, il sera impossible de certifier qu'il se reproduira de même la fois suivante. Par exemple, on peut croiser un chien blanc dans la rue et de recroiser un chien blanc la fois d’après mais cela ne veut pas dire que tous les chiens sont blancs, l’expérience sensitive ne permet que d’apercevoir un exemple a la fois.

    Le texte se termine ensuite par la phrase suivante « D'où il paraît que les vérités nécessaires, telles qu'on les trouve dans les mathématiques pures et particulièrement dans l'arithmétique et dans la géométrie, doivent avoir des principes dont la preuve ne dépende point des exemples, ni par conséquence des témoignages des sens, quoique sans les sens on ne se serait jamais avisé d'y penser. » Ainsi, dans les sciences, il n'y a usage que de la raison. Les mathématiques se basent donc sur des vérités reconnues et non pas sur des exemples. Car les exemples viennent des sens et sont donc subjectif, ce ne sont pas des preuves mais juste des raisons de se persuader. «Les vérités nécessaires» comme les mathématiques découlent de preuves, d'éléments objectifs que l'on démontre avec la raison. Cependant la fin de cette phrase est intéressante:«quoique sans les sens on ne se serait jamais avisé d'y penser». En effet si l'on peut affirmer que les mathématiques proviennent de vérités nécessaires et donc de notre raison, on peut a l'inverse affirmer que sans les sens aucune réflexion n'aurait pu avoir lieu.

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