Soins relationnels U.E 4.2 S.2
Dissertation : Soins relationnels U.E 4.2 S.2. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar merlet10 • 10 Novembre 2023 • Dissertation • 1 941 Mots (8 Pages) • 145 Vues
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Table des matières
I. Introduction 2
II. Description 2
III. Analyse 4
IV. Conclusion 7
Bibliographie 8
Situation relationnelle
Introduction
J’ai été affecté pour mon stage de 10 semaines, en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) à Villeneuve sur Yonne. C’est un EHPAD qui est situé sur le bords de l’Yonne et qui accueille 109 lits. Je travaille en 12H de 7h à 19H. Lors de mes cinq semaines de stage, j’ai rencontré une situation de soin relationnel. J’ai pris en soin Madame C., une résidente âgé de 78 ans atteinte de troubles cognitifs qui ai en chambre double mais seule la 1ere semaine de l’entrée.
Description
Arrivée dans le service depuis 15 jours pour des troubles cognitifs avancés rendant impossible le maintien à domicile. Elle est veuve depuis 4 ans et elle a 2 enfants, une fille très présente qui habite Bussy le Repos à 6km et un garçon avec qui elle n’a plus de contact depuis 30 ans.
Elle vivait seule dans un appartement à Ris Orangis (91), sans aide. Elle est sous curatelle. Son entrée en institution a été compliqué et dans le refus les premiers jours, et elle a fini par prendre ses repères. Elle est autonome pour ses soins d’hygiène, elle présente des oublies de temps en temps. Et la 2eme semaine de son entrée une voisine de chambre arriva. Il est lundi, lors des transmissions du matin, l’aide-soignante de nuit nous explique que ça fait 2 matin qu’elle ne fait plus ses soins d’hygiène, que l’aide-soignante du week-end lui a demandé plusieurs fois d’aller à la salle de bain. Ce matin-là ayant peu de soins infirmier, je me propose de la prendre en charge en plus de mes 2 patientes. A 10H après le petit-déjeuner je vais la voir, elle est dans son lit recroquevillé en position fœtale. Je m’approche et je lui dis qu’elle n’a pas pris son petit déjeuner. Elle se mets à pleurer en me disant que « ma collègue lui a surement dit que le petit déjeuner était servi et qu’elle a dû oublier », je me rends vite compte qu’elle a de plus en plus d’oubli car j’ai bien entendu ma collègue lui dire quand j’étais dans le couloir avec le chariot a médicament. Je la rassure en lui disant qu’elle dormait et qu’elle n'a peut-être pas entendu ma collègue. Je lui propose de lui réchauffer et de l’installer au fauteuil juste après mon retour pour éviter l’oubli et qu’elle se recouche. Elle me remercie en regardant le sol et accepte. A mon retour je l’installe, et lui demande si elle souhaite mon aide pour réaliser sa toilette après. Elle accepte et me dit qu’elle aimerait une douche. Je reviens la voir pour aller à la douche, elle avait préparé ses affaires mais avec les vêtements de la voisine de chambre. Pour ne pas la mettre face à un échec je montre que la robe qu’elle a sortie n’est pas de saison et lui demande de choisir ses vêtements dans la bonne armoire.
Nous sommes à la douche, elle se déshabille et se présente devant le robinet, je l’accompagne pour qu’elle ne glisse pas car elle est légèrement humide après le nettoyage et la désinfection de la douche. Elle se douche et je la guide car elle prenait le gel douche pour les cheveux. Elle a les larmes aux yeux et me dit « je suis foutu » toujours en regardant le sol, je lui dis que le médecin vient ce matin et je vais voir avec Marine l’infirmière pour lui en parler. La douche se termine elle s’habille en mettant le pull devant - derrière, je rattrape en le faisant tourner autour du cou puis elle finit seule. Je l’accompagne en salle d’activité et me remercie de l’attention que j’ai eue envers elle et la patience que j’ai eue. Je la remercie et lui dit que ça m’a fait plaisir de l’aider. Je parle de la situation à l’infirmière et me signale qu’elle avait remarqué aussi des oublies plus fréquents et qu’ont allaient le signaler au médecin ce jour. A 11h30 le médecin arrive et demande les problèmes je prends la parole en plus expliquant la situation et me dit qu’elle a eu un IRM cérébral à sa sortie d’hospitalisation avant son entrée en EHPAD avec une consultation mémoire faite avec les tests des fonctions cognitives (MMS le mini-mental state, test de l’horloge et les 5 mots de Dubois) avec un gériatre qui a diagnostiqué la maladie Alzheimer.
Questionnement pendant le soin
Pourquoi la semaine derrière il n’y avait pas eu de souci ?
Est-ce que l’entrée en institution n’a pas aggravé les troubles ?
Est-ce qui s’est passé quelque chose avec la nouvelle voisine de chambre ?
Pourquoi est-elle recroquevillée dans son lit ?
A-t-elle des douleurs ?
Pourquoi cette réaction émotionnelle ?
Questionnement après le soin
Y a-t-il des ATCD médicaux ?
Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer ?
Quelle posture adopter pour pouvoir communiquer avec elle ?
Comment faire pour quelle retrouve son armoire facilement ?
Analyse
Définition de la maladie d’Alzheimer :
Elle est découverte en 1906 par un Allemand Aloïs Alzheimer, médecin psychiatre, neurologue et neuropathologiste.
C’est une pathologie neurodégénérative chronique du cerveau localisés dans la région de l’hippocampe, siège de la mémoire, qui sont atteints en premier par le phénomène de dégénérescence. Au fur et à mesure de son évolution, la maladie touche d’autres zones du cerveau, compliquant des troubles tempo-spatiaux, agnosique (cognitifs), apraxique (d’exécution), aphasique (langage) et mnésique (mémoire). Les cellules perdent leurs fonctions, puis meurent. L’ensemble de ces facteurs on pour conséquences des difficultés plus ou moins intense à adopter son comportement dans un contexte donné.
La maladie d’Alzheimer entraîne deux types de lésions du système nerveux central ; le dysfonctionnement d’une protéine essentielle aux neurones appelée “Tau” et l’apparition de plaques dites « séniles » due à une autre protéine “bêta amyloïde”.
Les facteurs de risque parmi les principales causes identifiées de la maladie d’Alzheimer, on peut noter la sédentarité, les maladies cardio-vasculaires, ou encore la solitude.
Des études montrent que dans 99 % des cas, la maladie d’Alzheimer n’est pas héréditaire mais que d’après l’INSERM, les formes héréditaires de la maladie d’Alzheimer représentent 1,5% à 2% des cas.
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