Classification des contrats en droit français
Dissertations Gratuits : Classification des contrats en droit français. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lally97120 • 1 Janvier 2014 • 1 193 Mots (5 Pages) • 3 085 Vues
Le droit des contrats est la branche du droit civil français qui étudie les contrats. Le droit des contrats est lui-même une branche du droit des obligations, tout comme le droit de la responsabilité. Le droit des contrats a été codifié dès 1804 selon la théorie des Lumières1 sous l'emprise philosophique de l'autonomie de la volonté2. Dès lors, le droit des contrats en France est soumis à trois grands principes fondamentaux : la liberté contractuelle, le consensualisme et la force obligatoire du contrat. La théorie de l'autonomie de la volonté doit tout de même être relativisée puisqu'elle est active dans les limites de la loi. Les contrats se classent de différentes manières.
Selon leur objet[
Caractère unilatéral ou synallagmatique
les contrats unilatéraux, il n'y a qu'un seul des cocontractants qui possède d'obligation.
les contrats synallagmatiques
contrats synallagmatique parfaits : dès le départ, chacun des cocontractants est tenu d'au moins une obligation.
Les contrats synallagmatiques imparfaits : au départ, il n'existe d'obligation que pour un cocontractant, mais ensuite, il peut naître une obligation pour l'autre.
À titre gratuit ou onéreux
Les contrats peuvent être conclus à titre gratuit ou à titre onéreux.
dans un contrat à titre gratuit, l'une des parties entend procurer un avantage à l'autre sans contrepartie, c'est une intention libérale. (Exemple : la donation ou un service gratuit).
dans un contrat à titre onéreux, il y a existence de prestations réciproques (contrat synallagmatique), d'où avantage bilatéral. On y distingue les contrats:
aléatoires, dont l'avantage réciproque dépend d'un aléa (exemples : contrat d'assurance, contrat de jeu, contrat de pari, contrat de vente contre rente viagèreet vente à tout risque ou à toute chance).
commutatifs, dont l'avantage réciproque est connu dès le départ. Chacune des parties recherche au moment de la conclusion du contrat une contrepartie certaine et equivalente (exemple : contrat de vente).
Cette distinction a un certain intérêt, notamment en raison de la protection à l'égard des contrats à titre gratuit. D'abord, la considération de la personne y est plus importante que dans un contrat à titre onéreux : il est donc plus facile de demander l'annulation de ce contrat pour erreur sur la personne. La protection du consentement est aussi renforcée dans un contrat à titre gratuit. En revanche, la fiscalité est plus importante pour les actes à titre gratuit.
Exécution unique ou prestations successives
les contrats instantanés, il n'y a qu'une prestation unique ou si les obligations peuvent être exécutés en une seule fois (telle qu'une vente en comptant).
les contrats successifs, il y a prestations successives. (s'il voit ses effets s'accomplir dans le temps ; ex : le contrat de bail). Il faut différencier:
contrats à durée déterminée, dont la force obligatoire n'est définie que pour un temps
contrats à durée indéterminée, dont le terme est incertain.
Selon leur mode de formation
Il peut y avoir trois modes de formation différents pour les contrats :
1. les contrats consensuels, c'est le mode de formation de la majorité des cas.
2. les contrats réels, il faut la remise d'une chose par l'un des cocontractants et l'accord des différentes parties. Exemples : contrats de gage, de dépôt, de prêt, de don manuel.
3. les contrats solennels (formels), il faut une formalité, en général, le passage devant un officier (notaire, ...)
La doctrine a établi ultérieurement une autre classification:
1. les contrats négociés, dits aussi contrats de gré à gré sont la catégorie classique où le contrat est longuement et librement discuté par les parties, le contenu de ses clauses étant fixé de manière détaillée et personnalisée. Ex: contrat de vente.
2. les contrats d'adhésion sont marqués par une pré-rédaction unilatérale du contrat par un professionnel (par lui-même, son conseil ou un organisme professionnel). Ces contrats ne font l'objet d'aucune négociation visant à établir leur contenu définitif, le partenaire du stipulant (le rédacteur) est tenu d'accepter le contrat en bloc ou refuser de contracter. À rapprocher de la catégorie des contrats dits de consommation. Néanmoins, l'utilisation du contrat d'adhésion n'est pas le seul apanage des relations entre professionnels et consommateurs, les professionnels entre eux ont souvent recours aux formulaires prérédigées communément appelés conditions générales (d'achat, de vente, ou de prestation de services). La catégorie des contrats d'adhésion est secondaire,
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