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Le juge et la loi

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Par   •  16 Octobre 2020  •  Dissertation  •  2 338 Mots (10 Pages)  •  1 101 Vues

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« Le juge et la loi »

ACCROCHE Clemenceau, un homme d’Etat français Président du Conseil de 1906 à 1909 puis de 1917 à 1920, disait que « Le juge est l’homme le plus puissant de France. ». Cet auteur faisait référence au fait que le juge ne peut pas être révoqué ni suspendu, ni même déplacé où mis à la retraite prématurément. On parle ici d’inamovibilité, qui lui garantit une certaine indépendance du pouvoir judiciaire d'après l'article 64 de la Constitution de 1958, vis-à-vis de tous les autres pouvoirs, ce qui va lui permettre d'exercer ses fonctions de façon impartiale.

THÈME GÉNÉRAL Ici, on s’intéresse à l’intervention du juge sur la loi, notamment de qu’elle manière il agit. Le but étant de comprendre qu’elle place à la loi mais surtout la jurisprudence dans notre société, plus particulièrement dans notre constitution.

DÉFINITIONS Le jugement est un terme général utilisé pour désigner toute décision prise par un collège de magistrats ou encore par un magistrat statuant comme étant un juge unique. Il désigne notamment les jugements rendus par le tribunal de grande instance, par le tribunal de commerce et par le tribunal administratif, un jugement peut être établi sur support électronique, dans ce cas il est désigné au moyen d'un procédé de signature électronique sécurisée répondant aux exigences légales et dont les modalités d'application sont précisées par arrêté du garde des sceaux.

Le juge va appliquer la loi, la loi qui correspond à une règle de droit écrites, au sens strict, qui est générale et permanente, adopté par le Parlement selon la procédure législative ainsi que dans le domaine de compétence établie par la Constitution (article 4). Avant 1958, le critère seulement organique et formel de la loi lui ouvrait un domaine illimité. Il y avait la loi impérative qui ne peut être éludée par celui auquel elle s’applique. Au sens large, il s'agit d'une règle de droit éditée, qu'elle soit d'origine parlementaire ou non, il peut s'agir de directives, de règlements, d'ordonnances, de décrets ou encore d'arrêtés.

Le jugement ne doit constituer qu'une application de la loi comme le prévoit l'article 12-1, du nouveau code de procédure civil qui dispose que « le juge tranche le litige conformément aux règles de droit qui lui sont applicables ». Cette stricte application de la loi peut être perçue par les justiciables, comme une garantie contre l'arbitraire.

Un célèbre adage latin disait « judices secundum legem scriptam juste judicent no secundum arbitrium suum », cet adage fait référence au fait que le juge a pour but d'arbitrer, de départager sans parti pris au sein des conflits, et sa première obligation étant d'être impartial, neutre, il est simplement le juge, et cette maxime latine le résume parfaitement.

Le juge a l'obligation de statuer justement, selon la loi écrite et non selon ses sentiments personnels. L'impartialité du juge, un caractère primordial, peut être définit comme étant une exigence déontologique et éthique inhérentes à toute fonction juridictionnelle, le juge ne doit céder à aucune influence de quelques sources qu'elle soit, ne pas se permettre en situation de conflit ou de conjonctions d'intérêts avec l'une des parties. L’obligation première d'un juge et de tenir la balance égale entre les partis et de départager les prétentions en conflit uniquement par référence au droit, à l’égalité, à la justice, sans aucune autre considération.

L'impartialité se distingue de l'indépendance du juge, en ce sens que celle-ci ait un statut, alors que l'impartialité est une vertu. Plusieurs mécanismes vont garantir cette impartialité des juges, des juridictions civiles, notamment la récusation pour intérêt personnel, amitié, initié, les incompatibilités de fonctions avec les mandats politiques et autres professions, l'interdiction pour les époux de siéger dans le même tribunal, le renvoi pour suspicion légitime, ou le départ au point que selon la cour EDH, l'exigence d'impartialité se dédouble, le tribunal doit être subjectivement impartial et d'un autre côté le tribunal doit être objectivement impartial.

DÉLIMITATION Au sens strict, les propositions contenues dans la décision rendue par les juridictions de rang supérieur, et qui présente l'apparence d'une norme, en raison de la formulation sont générales et abstraites. En droit public, on parle notamment de jurisprudence prétorienne afin de souligner le caractère créateur de la jurisprudence ainsi que son rôle de source fondamentale du droit administratif.

CONTEXTE À l’origine en droit romain la jurisprudence désignait la science du droit. Cette science était élaborée par les jurisconsultes (personne qui donne des avis sur une question de droit, des consultations juridiques). Aujourd’hui, cette notion s’apparente à l’ensemble des décisions de justice rendue par les tribunaux, c’est donc l’oeuvre d’interprétation des juges.

PROBLEMATIQUE Il est intéressant de se demander si le juge est véritablement indépendant de la loi ou si celui-ci est, comme l'écrivait Montesquieu au sein de son ouvrage L’Esprit des lois, seulement la bouche qui prononce les paroles de la loi, son esclave. Nous pouvons ainsi nous demander quel rapport entretiennent le juge et la loi.

IDÉE GÉNÉRALE En effet, Montesquieu affirmer que le juge devait être la bouche de la loi. Il est donc important, même intéressant, de s'interroger sur les rapports que peuvent entretenir, et qu'entretiennent le juge et la loi. La place du juge tu souvent remise en question, contestée, modifier, réprimander, toutefois leur rôle est extrêmement important extrêmement variés malgré des objectifs fixes. Le juge, est un mot polysémique notamment utilisé dans les sens suivants, il peut être un membre des juridictions administratives, un synonyme de juridiction, ou encore désigné de la mission du juge ainsi, selon l'article L.111-1 CJA, le Conseil d'État peut être saisi en qualité de juge de premier ressort, de juges d'appel ou encore de juge de cassation.

La mission du juge et d'appliquer le droit positif, soit l'ensemble des règles juridiques en vigueur dans un état ou dans la communauté internationale, à un moment donné, quelle que soit leur source. Il s'agit du droit « posé », le droit tel qu'il existe réellement.

PLAN Afin d'analyser parfaitement les

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