La séparation des pouvoirs est-elle un préalable nécessaire à la démocratie ?

Benameur                                                         mardi 26 mars 2019

Rania

                                         Dissertation :

                La séparation des pouvoirs est-elle un préalable                                                         nécessaire à la démocratie ?

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        Selon Abraham Lincoln, "La séparation des pouvoir est un facteur de démocratie, caractérisée par un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». Ainsi, on comprend donc que la séparation des pouvoirs est un principe qui permet de garantir la démocratie.

        D’après cette même citation, la démocratie désigne « un gouvernement du peuple par le peuple ». Ainsi, la source de tout pouvoir est donc le peuple, qui est composé de l’ensemble des citoyens. La démocratie s’oppose à la monarchie et à l’oligarchie, car ici le pouvoir appartient à un petit nombre. Le seul modèle de démocratie qui demeure actuellement est celui de la démocratie libérale. Celle-ci implique le respect des libertés qui comprend notamment la libre expression. Ensuite le principe de séparation des pouvoirs est une théorie qui envisage que l’Etat possède trois grandes fonctions qui sont exercer par des organes différents. Ce principe est né dans « l’Essai sur le gouvernement civil » de J.Lock, mais cette notion sera systématisée et popularisée par Montesquieu dans « L’esprit des lois » qui parait en 1748. Par la suite ce principe donnera lieu a des interprétations modernes, et de part celle-ci les notions de séparations souple des pouvoirs et séparation rigide des pouvoirs vont naitre.

        La séparation des pouvoirs se présente de nos jours comme une nécessité démocratique, la plupart des Etat modernes l'on inscrit dans leur constitution

        Ainsi nous aurons donc comme problématique : La séparation des pouvoirs est-elle forcement nécessaire à la démocratie ?

1. La séparation des pouvoirs, un principe fondamental de la démocratie

        La souveraineté nationale (A) ainsi que les libertés des citoyens (B) sont deux fondements de la démocratie qui sont préserver par le principe même de séparation des pouvoirs.

1. Une garantie de la souveraineté nationale    

        Dans une démocratie la souveraineté appartient à la nation. Cependant, celle-ci représente un ensemble qui ne peut se gouverner seul. Ainsi, l’Etat est donc considéré comme le représentant de la nation. Le principe de séparation des pouvoirs est donc clairement important ici.

        En effet, comme le stipulait Montesquieu dans « L’esprit des lois », « pour qu’on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir ». Pour cela, l’organisation du pouvoir doit se faire de tel manière que chaque organe exerce une seule fonction.

        Selon Montesquieu l’Etat doit donc s’organiser autour de trois fonctions : la  fonction législative, qui permet l’adoption des règles générales, la fonction exécutive, qui vient exécuter ces règles, et la fonction judiciaire, qui vient régler les litiges. Toute fois chaque organe doit exercer seulement sa fonction, ainsi un organe ne doit pas venir s’occuper de la fonction d’un autre organe.

        Ainsi la séparation des pouvoirs empêche donc l’Etat d’abuser de son pouvoir. Les citoyens son donc préserver de toute décision arbitraire que serait tenter d’exercer l’Etat. Dans une démocratie où le principe de séparation des pouvoirs est appliqué, le peuple grâce a cette organisation va donc conserver sa souveraineté.

        Ce principe est donc important puisqu’il garantie la souveraineté nationale, mais il permet aussi aux citoyens de disposer de libertés.          

1. Un principe gardien des libertés

        La séparation des pouvoirs est un principe qui vient fondé l’organisation du pouvoir dans les démocraties pluralistes. En effet, de nos jours les démocraties s’organise autour de la séparation des pouvoirs afin de garantir la protection des libertés de chacun. Selon Montesquieu, la liberté il l’entend comme le droit de faire tous ce que les lois permettent.

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