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La femme dans les relations internationales

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Par   •  6 Mai 2017  •  Dissertation  •  1 747 Mots (7 Pages)  •  720 Vues

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AU COEUR DU DEVELOPPEMENT DES RELATIONS INTERNATIONNALES, DES FEMMES A LA TACHE

FEMME L’EQUILIBRE SINE QUA NON DU MONDE

SOMMAIRE

INTRODUCITON

  1. LA FEMME DANS LES RELATIONS INTERNATIONNALES EN TANT QU’INDIVIDU
  1. LA FEMME, SUJET DE DROIT PAR SON APPARTENANCE A L’ETAT
  2. LA FEMME, ABSENTE DE LA SCENE DIPLOMATIQUE

  1. LA FEMME, ACTEUR PARTICULIER DANS L’HISTOIRE DES RELATIONS INTERNATIONNALES
  1. LA PRESENCE DES FEMMES DANS LE DEBAT TRANSNATIONAL DU XIXe SIECLE
  2. LES DROITS DES FEMMES SUR LA SCENE INTERNATIONNALE DEPUIS 1945

CONCLUSION

INTRODUCTION

             L’idée de féminisme en relations internationales n’a pas toujours été classée dans les approches radicales si les différents principes de la théorie des relations internationales (intérêt national, politique intérieure, action internationale…) sont basées sur une vision partiale de la réalité qui privilégie la masculinité, les principaux théoriciens ont ignoré le rôle des femmes. Celles qui constituent l’autre moitié de l’humanité. Les femmes ont longtemps été totalement absentes de l’histoire des relations internationales et de la scène diplomatique. A cet égard, le siècle qui s’achève ne marque au mieux que l’infléchissement tardif d’un phénomène qui connut au XIXe siècle, une sorte d’apogée. Quel est le rôle de la femme dans les Relations Internationales ?

I.     LA FEMME, ACTEUR DANS LES RELATIONS INTERNATIONALES EN TANT QU’INDIVIDU

  1. LA FEMME, SUJET DE DROIT PAR SON APPARTENANCE A L’ETAT

           Depuis longtemps, la femme est déclarée mineure vis-à-vis de la loi, elle ne possède aucun droit civique. La femme demeure longtemps l’épouse ou la mère d’un citoyen avant d’accéder elle-même à ce statut. L’entrée dans l’ère démocratique à partir du XIXe siècle permet plus de libertés, même si celles-ci sont toujours plus avantageuses par la gente masculine.        

           Par ailleurs, depuis la deuxième moitié du XXe siècle, les conditions de vie de la femme vont s’améliorer et se verront attribuer la citoyenneté.

           En effet, est dit sujet de droit par l’appartenance à l’état, l’individu qui acquiert une citoyenneté.par citoyenneté, il faut comprendre qu’il s’agit de la qualité de l’individu jouissant de l’ensemble de ses droits civiques. Ce statut juridique de membre d’un Etat par la naissance ou la naturalisation, désigne l’appartenance à une cité ou à un Etat assorti de droits et devoirs définis. En tant qu’individu, donc citoyennes, les femmes deviennent des éléments actifs des Etats dans lesquels elles vivent, participant ainsi à l’autorité souveraine : droit de vote et droit d’être éligible.

           Bien qu’étant citoyennes, elles seront mises à l’écart concernant les domaines dits masculins.

  1. LA FEMME,  ABSENTE DE LA SCENE DIPLOMATIQUE

        Les femmes, alors qu’elles ont toujours représenté  la moitié du genre humain, elles ont été longtemps absentes du récit du passé.

        Visualisons ensembles les photographies de la scène internationale, celle où les grands de ce monde se rencontrent. Pas une seule femme ne figure sur celle du congrès de Versailles en 1919. Pas une lors la rencontre de Yalta en 1944. Qui s’en étonnerait ? En 1919, les Etats qui ont reconnu aux femmes le droit de voter et celui d’être éligible se comptent sur les doigts d’une main. En 1944, la citoyenneté des femmes a progressé mais celles qui remplissent des fonctions électives et ministérielles demeurent une curiosité. Elles ont aussi été combattantes de l’ombre pendant les guerres de libération et tenté d’influer sur l’organisation de la paix. Le pacte de international de1966 relatif aux droit de l’homme indique que : «tous les êtres  humains naissent libres et égaux en dignité et en droit…chacun peut se prévaloir de tous  les droits et de toutes les libertés sans distinction, aucune, notamment  de sexe ou de toute autre situation. Tous sont égaux devant la loi et en droit sans distinction à une égale protection  de la loi. Toute personne  à droit au travail, a un salaire égal pour un travail égal. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays. Toute  personne à droit a accéder a des conditions d’égalité aux fonctions publiques de son pays.»Cependant  si  les ouvrages sur l’histoire les femmes remplissent les bibliothèques, l’histoire diplomatique leur consacre bien peu de place.

         En effet, elles se voient aussi interdire l’accès à la politique à l’enseignement supérieur et à nombre d’emplois. A fortiori des carrières administratives leur sont fermées.

        Jane Adams pourtant prix Nobel de la paix en 1934, n’y figure pas et pas d’avantage les premières ambassadrices comme la Hongroise Rosika Schwimmer ou la Russe Alexandra KollontaÏ.

II.      LA FEMME, ACTEUR PARTICULIER DANS L’HISTOIRE DES RELATIONS                INTERNATIONALES

  1. LA PRESENCE DES FEMMES DANS LE DEBAT TRANSNATIONAL DU XIXe SIECLE

      Les femmes ont, de tout temps, protesté contre leur sujétion. Au milieu du XIXe siècle, des mouvements naissent, ils sont d’abord nationaux, même si leur chronologie connait un étonnant parallélisme dans divers pays occidentaux. En 1848, des françaises, des allemandes, des polonaises réclament au même moment, dans le contexte révolutionnaire européen, des droits pour les femmes et de l’autre coté de l’atlantique, se tient une convention qui marque la naissance du mouvement féministe américain.

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