Droit des mineurs et de la famille
Cours : Droit des mineurs et de la famille. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Joseph Rhn • 24 Novembre 2021 • Cours • 18 016 Mots (73 Pages) • 377 Vues
Droit de la famille & des mineurs
Table des matières
Introduction 2
Section 1 : La notion de famille 2
A/ La famille et le lien de parenté 2
B/ La cellule familiale et son evolution 3
Section 2 : Les sources du droit de la famille 4
A/Les sources législatives 4
B/ Les sources supra législatives 4
C/ Les sources jurisprudentielles 5
Partie I -> Le Couple marié 5
CHAPITRE 1 : La formation du mariage 5
SECTION 1 : les conditions requises 5
SECTION 2 : Les sanctions de l’inobservation des conditions de mariage 10
CHAPITRE 2 : Les effets du mariage (art. 212 et suiv. du ccivil) 12
I – LES EFFETS PERSONNELS DU MARIAGE 12
II – LES EFFETS PATRIMONIAUX DU MARIAGE 14
PARTIE II -> Le couple démarié 18
CHAPITRE 1 : LE DIVORCE 18
SECTION 1 : Le divorce extra judiciaire 19
SECTION 2 : Les divorces judiciaires 21
CHAPITRE 2 : LA SEPARATION DE CORPS 30
SECTION 1 : La mise en œuvre de la séparation de corps 31
SECTION 2 : Les effets de la séparation de corps 32
PARTIE III -> Le couple hors-mariage 33
Introduction
Section 1 : La notion de famille
C’est une notion floue dépourvue de définition juridique (absence de texte). C’est un groupe de personne pouvant être relié par le sang, l’alliance ou la vie commune.
Il y a donc des façons différentes d’appréhender des familles. Selon les individus, l’environnement, le contexte selon lequel on se place, on trouvera différente appréhension de la famille.
La famille regroupe un ensemble d’individus qui va entrainer des droits et des obligations. Les conséquences impliquées par la notion de famille vont différé selon le degré de parenté. Les obligations, les charges et les droits vont différé selon le degré de parenté.
A/ La famille et le lien de parenté
Pour qu’il y ait un lien de parenté, il faut qu’il y ai un couple et procréation (classique ou fictive, ie, adoption). Il y aura un premier lien de filiation par le sang (même s’il y a adoption, on fera comme si l’adopté a un lien de sang). C’est donc un lien direct entre les parents et les enfants, c’est la filiation par le sang.
Ensuite il va s’établir en ligne directe avec les ascendant et les descendant et au premier degré ( parents) et second degré ( grand parent) 3ème degré (arrière grand parent) . Cette ligne directe est verticale ( on ne regarde pas les frères et sœurs)
On parle ensuite du lien de parenté par alliance, on crée des liens avec la famille de notre conjoint, non lus relié par le sang. Le père de notre conjoint est notre ascendant par alliance au 1er degré.
On créera aussi des liens de parenté collatéral, lorsque l’on bascule en horizontale. Dès lors que l’on bascule sur la ligne horizontale (frères et sœurs, oncle et tante, cousin, cousine) Cela passe également dans les filiation par alliance ( beau-frère/ belle-sœur). Ici on raisonne, d’abord en cherchant l’ascendant commun pour enfin redescendre.
- Ex : Pour définir un frère, on remonte au parent, puis on descend c’est pourquoi les frères et sœurs sont des collatéraux de 2ème degrés, les oncles et tantes = 3ème degrés, cousin/cousine = 4ème degrés)
Cela va créer/ouvrir des obligations, mais aussi des droits ex : de héritages (au 6ème degré pour savoir qui peut hériter)
B/ La cellule familiale et son evolution
On entend la cellule familiale comme le couple avec ou sans enfants, marié ou non.
Le couple a évolué au cours du 20ème siècle où on a beaucoup repensé la famille, parfois le droit précède ( souvent même car le droit doit s’adapter à la réalité)
Les nouveaux couples
En droit français, la famille c’est longtemps construit autour du couple marié. Il n’y avait pas de cellule pour les concubins ou les homosexuels. Aussi la seule forme de conjugalité qui existait c’était le mariage, et sous l’ancien régime c’était le mariage religieux qui prévalait (et qui domine encore dans certains pays). Il faut attendre la constitution de 1791 (révolution) pour que ce soit les mariages civils/laïcs qui dominent ( notamment sur le mariage religieux). En 1804, on édicte le 1er code civil sous Napoléon qui va s’entourer de rédacteur. A l’époque il n’y a que cela qui existe ( pas de pacs ni concubinage) .
Le droit peut vouloir ignorer le fait d’avoir des enfants naturels (pas légitimes, hors mariage) ou être concubinage. Il a fallu faire entrer d’autre situations et leur appliquer des effets de droits.
Reconnaissance du concubinage = 20ème siècle + quelques textes de lois éparses.
- Vers 1945 Les juges ont reconnu que les responsables du décès d’une personne doivent rembourser le concubin, victime d’un préjudice moral.
- 3ème civ. C.Cass 17 décembre 1997 : une relation stable et continu, ayant l’apparence d’un mariage, juste entre un homme et un femme
Reconnaissance du PACS/union homosexuel : Pacte civil de solidarité par
- La loi du 15 novembre 1999, pour les personnes de même sexe
- La loi du 17 mai 2013 qui ouvre le mariage au couple homosexuel
Reconnaissance des enfants naturels (illégitimes)
Les nouvelles familles
C’est un modèle concurrencé, qui doit cohabiter avec des familles non mari, monoparentale (par choix ou par conséquences) les familles recomposées, les familles homoparentale.
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