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Cours de stratégie des organisations.

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Par   •  12 Février 2016  •  Étude de cas  •  965 Mots (4 Pages)  •  1 085 Vues

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DSR5100 Travail pratique 1

Cours de stratégie des organisations.

Exemple de réponses à la question 2

1. Analyse du ROS

Le ROS est la marge bénéficiaire sur les ventes.

La marge bénéficiaire est le bénéfice économique c’est-à-dire le profit de la firme plus les intérêts ou les frais financiers. L’objectif est de mesurer la performance économique de la firme sans que le résultat soit contaminé par les frais de financement ou le niveau d’endettement de l’entreprise.

Selon les professeurs Allaire et Firsirotu, le ROS est le bénéfice économique par rapport au chiffre d’affaire. La formule est le BAII (1-t) / chiffre d’affaire.

Ce premier indicateur financier capte tout un réseau de forces et d’influences.

Il y a deux grands facteurs qui influencent le bénéfice économique : l’intensité de la concurrence et l’efficacité opérationnelle de l’entreprise. L’intensité de la concurrence est façonné par la capacité de l’entreprise d’en tirer profit par un prix supérieur par la différenciation, le pouvoir des acheteurs et des fournisseurs, le niveau d’intégration et de concentration de l’industrie, les barrières à l’entrée et la proximité de produits substituts.

Dans le cas de Texline, cet indicateur de performance est passé de 6,3% en 2014 à 3,0% en 2015. Une régression de 3,3%. Il s’agit là d’une diminution importante.

Quelle en est la cause ?

Le chiffre d’affaire a progressé de 339M$ à 371,70M$. Il n’y a donc pas de réduction du volume des ventes. Il y a, peut-être, eu un ralentissement du rythme de la croissance des ventes au cours des dernières années mais ce n’est pas le problème le plus important.

Le bénéfice de l’entreprise, donc l’indicateur ROS, est affecté directement par les charges. Et les charges ont augmenté plus rapidement que le chiffre d’affaire. En effet, le chiffre d’affaire a progressé de 9,64% alors que les dépenses ont augmentés de 44%. Le coût des marchandises vendues a augmenté de 9,01%, ce qui est normal. Ce qui n’est pas le cas des autres dépenses.

Les dépenses de recherche et de développement ont augmenté de 77,5%, les frais de formation et de perfectionnement de 86%, les salaires de production de 22,85% et les salaires de distribution, de 83%. Sans compter les frais de financement qui ont augmenté de 95,29%.

Il y a donc, à notre avis, un problème d’efficacité opérationnelle de l’entreprise.                

2. Analyse de l’indicateur AT

L’indicateur AT est  le ratio de rotation des actifs économiques de l’entreprise.

Les actifs économiques sont, essentiellement, les immobilisations (les équipements de production) ainsi que les inventaires et le fonds de roulement c’est-à-dire le temps entre l’encaissement des comptes-clients et le paiement des comptes aux fournisseurs.

L’entreprise la plus performante est celle qui a le moins d’actifs économiques sous sa propriété. Et assumé dans son bilan.

L’indice de performance se mesure par le rapport entre le niveau des actifs économiques et le chiffre d’affaire. La formule le chiffre d’affaire divisée par le niveau des actifs économiques. L’entreprise qui réussit le mieux est toujours celle qui a un chiffre d’affaire comparable mais avec le moins d’actifs économiques.

Selon les professeurs Allaire et Firsirotu, il y a deux façons de calculer ces actifs. Par l’actif en additionnant le fonds de roulement et les actifs à long terme. Par le passif, en additionnant les capitaux propres et le passif à long terme.

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