Management des entreprises : La Soulterie
Étude de cas : Management des entreprises : La Soulterie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mattieu G. • 26 Novembre 2017 • Étude de cas • 1 167 Mots (5 Pages) • 868 Vues
CAS : LA SOULTERIE
Question 1 : Précisez, en justifiant votre réponse, si la Soulterie relève d’une logique entrepreneuriale ou managériale. Si nécessaire, vous expliciterez vos propos en vous référant à l’approche de J. Schumpeter.
La Soulterie relève d’une logique entrepreneuriale pour diverses raisons :
Premièrement, Monsieur et Madame PREVALMA ont repris une activité dans un secteur qu’ils ne connaissent que très peu. On parle alors de « création par reprise ». Tous deux viennent du domaine de l’industrie et ont décidé de quitter leurs postes respectifs afin de se saisir d’une opportunité qui leur faisait face. Ils ont donc pris un risque en changeant d’activité.
D’ailleurs, Schumpeter décrit la prise de risque comme étant l’une des caractéristiques principales de l’entrepreneur.
Ensuite, Monsieur PREVALMA s’interroge sans cesse sur les solutions qui permettraient à son activité de s’étendre. Ses divers appels d’offres auprès de collectivités locales, par exemple, lui ont permis d’ouvrir de nouveaux marchés et ainsi de faire concurrence aux grandes librairies.
Enfin, le fait de rechercher des opportunités déjà existantes ou de les créer s’inscrit directement dans la logique entrepreneuriale.
Question 2 : Identifiez les finalités que les deux dirigeants de la Soulterie cherchent à atteindre pour leur entreprise.
Les finalités de l’entreprise peuvent être définies comme étant les objectifs principaux que celle-ci cherche à atteindre. Dans le cas de la Soulterie, nous distinguons plusieurs types de finaltés :
- Une finalité économique, et donc financière. Les dirigeants cherchent à maximiser le profit tout en minimisant les couts de l’entreprise. Cela passe par l’expansion des activités commerciales par la recherche de nouveaux marchés et par l’investissement des bénéfices engendrés dans de nouveaux locaux ainsi que dans du personnel qualifié. L’achat de locaux a pour but de satisfaire une clientèle friande des petits commerces de proximité.
- Une finalité sociale. La création ou la reprise d’une entreprise mène à la création de nouveaux emplois.
- Une finalité sociétale. La création de l’association « Prim’livre » par Madame PREMALVA en est un bon exemple. Celle-ci redistribue des livres d’occasion aux bibliothèques dotées d’un petit budget et donne ainsi accès à l’information aux personnes vivant dans des zones plus modestes où la lecture et les livres ne sont pas nécessairement une priorité. Cette association soutient aussi les jeunes auteurs et les aide à se lancer dans la littérature.
- Une finalité environnementale. La mise en avant de modes de production plus écologiques par l’entreprise est un gage de qualité et de respect de l’environnement auprès des consommateurs.
Question 3 : Indiquez si, selon vous, la Soulterie est une entreprise performante.
Bien que la Soulterie ait été une entreprise performante par le passé, elle ne l’est vraisemblablement plus aujourd’hui.
La croissance de cette entreprise fut constante et les risques pris par Monsieur et Madame PREVALMA ont fini par payer, comme nous avons pu le voir précédemment (ouverture de nouveaux marchés, acquisition de nouveaux locaux, augmentation de la clientèle…).
Aujourd’hui, les compétences en matière de gestion des propriétaires font défaut. L’entreprise étant d’une taille importante, le style de direction de Monsieur PREVALMA n’est plus approprié. Ce dernier ne délègue aucune de ses attributions et n’est donc plus en mesure de traiter les commandes de ses employés dans les temps. Ceci engendre une baisse de clientèle et donc d’opportunités, ainsi qu’un mécontentement au sein de ses équipes.
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