Soins palliatifs et de fin de vie

Unité d’enseignement 4.7 semestre 5 :

Soins palliatifs et de fin de vie

Introduction:

Dans le cadre de mes études d’infirmière en 3ème année, concernant l’unité d’enseignement 4.7, il à été attendu de nous de porter une analyse sur l’analyse d’une situation relationnelle de soin palliatifs. A travers ce rendu écrit vous comprendrez l’analyse de ma perception du soin palliatifs en lien avec la situation numéro une. Elle concerne Madame Jeanne G âgées de 59 ans hospitalisée pour un adénocarcinome colique avec métastases. Le diagnostic de carcinome du colon gauche a été posé il y a 2 ans.

J’expliquerais tout d’abord les différents enjeux des multiples acteurs. Ensuite, j'exposerai ma conception des soins palliatifs ainsi que ma vision de l'accompagnement des patients en fin de vie. Et je terminerais par vous faire part de mes valeurs en tant que professionnelles de santé

Dans un premier temps il est important de définir les soins palliatifs, ils sont une approche de prise en charge globale destinée aux personnes atteintes d'une maladie grave, évolutive et potentiellement mortelle. Ils visent à améliorer la qualité de vie des patients et de leurs proches en prévenant et en soulageant les souffrances, en identifiant et en traitant les symptômes physiques, psychologiques, sociaux et spirituels.En tant qu'étudiant infirmier en troisième année, nous sommes impliqué dans la prestation de soins palliatifs, en collaboration avec une équipe interdisciplinaire composée de professionnels de la santé tels que des médecins, des infirmiers, des travailleurs sociaux, des psychologues et des bénévoles. Les soins palliatifs mettent l'accent sur la dignité, le respect et la compassion envers les patients et leurs familles, en reconnaissant leurs besoins uniques et en respectant leurs choix et leurs valeurs.

D’après L’OMS les soins palliatifs sont: « Les soins palliatifs cherchent à améliorer la qualité de vie des patients et de leur famille, face aux conséquences d’une maladie potentiellement mortelle, par la prévention et le soulagement de la souffrance, identifiée précocement et évaluée avec précision, ainsi que le traitement de la douleur et des autres problèmes physiques, psychologiques et spirituels qui lui sont liés. »

Différentes lois existent au sujet des soins palliatifs, il est essentiel de les comprendre elles qui régissent les soins palliatifs en France. Les principales lois comprennent la loi Kouchner de 1999, la loi Léonetti de 2005, la loi Claeys-Leonetti de 2016 et la loi relative à l'organisation et à la transformation du système de santé de 2019. Ces lois garantissent le droit d'accéder aux soins palliatifs, permettent de limiter ou d'arrêter les traitements déraisonnables, reconnaissent la possibilité de recourir à une sédation profonde continue, et renforcent les directives anticipées.

La loi Léonetti, qui a été promulguée en 2005, traite de divers aspects des soins palliatifs en France. Cette loi garantit aux patients le droit de recevoir des soins palliatifs, indépendamment de leur âge, de leur maladie ou du lieu de leur prise en charge. Elle encourage également l'accès aux soins palliatifs en veillant à ce qu'ils soient disponibles et accessibles dans tous les établissements de santé et de soins à domicile.

Elle prévoit également des mesures importantes en matière de limitation et d'arrêt des traitements. Elle autorise les médecins à limiter ou à arrêter les traitements qui ne sont plus bénéfiques médicalement, tout en veillant à soulager les souffrances du patient. De plus, elle offre la possibilité pour les individus d'établir des directives anticipées, dans lesquelles ils peuvent exprimer leurs souhaits concernant leurs traitements futurs, même s'ils ne sont plus en mesure de les exprimer par la suite.

La loi reconnaît également la possibilité de recourir à une sédation profonde continue jusqu'au décès afin de soulager les souffrances insupportables du patient, lorsque tous les autres moyens de soulagement ont été épuisés. Toutefois, la décision de recourir à cette mesure doit être prise de manière collégiale par l'équipe médicale, en tenant compte des volontés du patient et en respectant les principes éthiques.

Enfin, la loi Léonetti souligne l'importance de l'accompagnement des familles tout au long du processus de soins palliatifs. Elle prévoit que les familles doivent être informées et soutenues, et encourage la prise en compte de leurs besoins psychologiques et sociaux.L'objectif principal de la loi Léonetti est de promouvoir une approche respectueuse et humaine des soins en fin de vie, en mettant l'accent sur les souhaits et le bien-être des patients, ainsi que sur le soutien aux familles.

Enjeux:

Pour la patiente:

Il est essentiel de prendre en considération l'autonomie de la patiente et de veiller à ce qu'elle ne devienne pas une charge pour sa famille. Malheureusement, en raison de la maladie, la patiente voit considérablement diminuer son autonomie, ce qui est source de frustration pour elle. Elle éprouve des difficultés à se déplacer en raison de douleurs et de problèmes respiratoires qui renforcent sa dépendance. Afin de soulager ses douleurs, des traitements antalgiques sont administrés et une oxygénothérapie est mise en place. Malgré cela, la patiente ne semble pas répondre favorablement aux traitements. De plus, elle a cessé de s'alimenter ces derniers jours

Reconnaître l'importance pour la patiente de préserver sa dignité et de partir en maintenant sa fierté, surtout aux yeux de ses jeunes filles qui entrent à peine dans la vie adulte (âgée de 22 et 25 ans) est primordiale pour la patiente. Elle souhaite que ses filles gardent de beaux souvenirs d'elle afin de pouvoir poursuivre leur vie sereinement. La patiente ressent déjà des perturbations dans son image de soi, ce qui est difficile à vivre en tant qu'être humain, et en tant que femme, elle perd sa féminité et sa confiance en elle en est altérée.

La patiente exprime clairement son désir de mourir, affirmant qu'elle est épuisée et souhaite que cela prenne fin. Ses conditions sont cependant formulées de manière assez vague. Elle veut préserver son autonomie, sa dignité, et souhaite avoir le contrôle sur sa propre mort afin de se sentir capable de prendre des décisions pour ses derniers instants. Il s'agit d'une forme de

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