UE 4.7 Soins Palliatifs
Compte Rendu : UE 4.7 Soins Palliatifs. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 3 Janvier 2013 • 1 338 Mots (6 Pages) • 5 712 Vues
Dans le cadre de l’intervention du 11 décembre 2012, nous avons pu recueillir le
témoignage d’infirmière en EPHAD et en service de pneumologie sur le thème de la fin de vie
et des soins palliatifs. Cette table ronde avait pour but de parler des émotions et des sentiments.
Lors de cette intervention différents thème ont été mis en avant. C’est pourquoi dans un premier
temps, je reprendrais les thèmes évoqués lors du témoignage des soignants. Et, je ferais le lien
avec les apports et connaissances de l’unité d’enseignement 4.7. Puis dans un second temps, je
parlerais des valeurs professionnelles.
Dès le début de la table ronde il a été évoqué que la fin de vie en générale n’est jamais
facile. Qu’elle implique une approche délicate. Pour les soignants exerçant en lieu de vie il y a
la notion d’habitude d’être auprès des gens, l’attachement des deux cotés aussi bien soignant
que soigné. Il y a des liens qui ce crées, une relation, donc cela devient plus difficile que quand
on a une approche plus à distance.
En effet, en lieu de vie on connait la personne âgée mais aussi sa famille, il y a des
relations qui s’établissent. L’essentiel est qu’il y a une nécessité de garder une certaine distance
c’est « la bonne distance ». Garder en mémoire que l’on ait soignant et que l’on ne peu pas
emmener cher soi toutes les émotions. Il ne faut pas ce laisser submerger par ses émotions il
faut donc garder la bonne distance. En ce qui concerne la fin de vie en milieu hospitalier, les
soignants nous expliquent qu’elle est médicalisée, même s’il y a une formation. La notion de
soins déraisonnable est ressortie pour l’hôpital. Avec une mésentente avec les médecins, une
mauvaise écoute sur les transmissions de l’état de santé de la personne au médecin. Ceci fait
intervenir la notion de confiance. Le patient se plaint d’avantage aux Ide qu’au médecin. En
EPHAD c’est la dernière demeure donc la fin de vie est proche ou lointaine mais certaine. Les
résidents gardent leur médecin traitant, il est d’avantage à l’écoute. Ils font appel à l’équipe
mobile de soins palliatifs (EMASP) pour des fins de vie difficiles. Nous avons pu voir en cours
au cours de l’unité d’enseignement (UE) 4.7 le travail et le but de l’EMASP.
Pour les médecins en générale, leur formation les amène à prêter au serment
« d’Hippocrate » ou « médicale ». Ce texte régit leur pratique professionnelle. En hôpital, les
médecins sont affectés à un service particulier comme ici en pneumologie. Ils semblent
difficiles pour eux de faire appel à d’autre soignant pour s’occuper de leur patient. Et il est
probable qu’il soit difficile pour eux d’admettre que les soins ne sont plus que des soins de
confort. A l’inverse les soignants de l’hôpital nous font par de leur souffrance face à certains
désaccord en matière de soins, lorsque pour eux le soin est déraisonnable et pas pour le
médecin. Ceci relève d’un problème éthique vue dans l’UE 1.3 en enseignement théorique. De
plus, leurs émotions en matière de fin de vie sont ainsi de la colère, voir même de l’agressivité
comme expliquée lors de la table ronde.
Ainsi, il en ressort des concepts importants tels que l’attachement, le lien, la bonne
distance. Qu’est-ce que la bonne distance ? En effet, Avoir une « juste distance » n’est pas inné
et ne s’apprend ni dans les livres, ni lors de la formation à l’IFSI. Elle résulte de son vécu de
soignant, de ses expériences après le temps. Chaque soignant vit dans sa carrière des situations
difficiles sources de souffrance. A lui de savoir les gérer, les reconnaître, pour les surmonter et
continuer. Avoir une bonne distance, n’est donc pas avoir une distance excessive ou trop
importante, c’est avoir sa propre distance singulière.
Ensuite c’est posé la question de dire la vérité au patient sur son état peut-il changer nos
sentiments et nos émotions dans sa prise en charge en temps que soignant ? Le concept
d’évitement des patients et des soignants est nommé. Il est rare en pneumologie que
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