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Commentaire de texte de Rousseau

Commentaire de texte : Commentaire de texte de Rousseau. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Janvier 2017  •  Commentaire de texte  •  1 041 Mots (5 Pages)  •  1 168 Vues

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Ce texte de Rousseau traite de la relation entre le bonheur et la vertu, il demande si la vertu seule correspond au bonheur de l’individu et s’il suffit donc d’être vertueux pour être heureux. Dans ce texte, Rousseau propose donc des arguments qui démontrent que la vertu n’est pas nécessaire au bonheur bien qu’elle soit tout de même une part importante de celui ci. De plus, il indique que la vertu ne suffit pas au bonheur de l’individu et que la vertu n’est pas le seul élément du bonheur mais qu’elle n’en ait qu’une composante. Ainsi, on peut se demander si le bonheur dépend réellement de la vertu de l’individu et si le bonheur en est entièrement composé.

En première partie, on pourra se demander si le bonheur existe sans la vertu et si il peut exister sans et en deuxième partie si le bonheur ne se compose que de vertu ou s’il existe d’autres composantes de ce dernier.

Dans le début de son texte ( Ligne 1 à ligne 5 ), Rousseau présente un premier argument face à la question posée. Ainsi, on apprend que la perception du bonheur dépendrait de la vertu des individus. Une personne bonne et vertueuse prendrait donc du plaisir en aidant et en accomplissant de bonnes actions, s’offrant une « satisfaction intérieure » morale importante alors nécessaire à son bonheur. Inversement, les personnes mauvaises prendrait du plaisir en accomplissant des actions mauvaises. Face aux critères habituels de sociétés, les personnes mauvaises auraient une vision inversée des choses et du bonheur, prenant du plaisir en accomplissant des actes en rapport avec les vices. Dans l’expression « le plaisir des sens », on comprend que Rousseau sous entend la gourmandise et la luxure, les libertins, des personnes de petites vertus, vivant cette dernière étant très mal vu à l’époque de Rousseau. On aurait alors une vision dichotomique du monde et des personnes, avec d’un coté les personnes vertueuses ayant du bonheur en accomplissant de bonnes actions alors que les personnes peu vertueuses prendrait du plaisir avec de mauvaises actions. Cependant, Rousseau défend que le bonheur que ressentent les personnes « mauvaises » serait « corrompu » et que seules les personnes vertueuses pourrait accéder au véritable bonheur et en profiter pleinement.

Dans son texte, Rousseau propose donc que le bonheur ne soit pas nécessairement relié à la vertu et qu’il pourrait exister sans. Le bonheur ne serait donc pas lié à la vertu et ce premier possible sans le deuxième. En effet, une personne peu vertueuse aura des standards moraux différents et donc un contentement moral différent. Pour lui, un acte jugé immoral deviendra acte moral et causera sa satisfaction morale nécessaire au bonheur. Or, Rousseau apporte une nuance à cette idée. S’il ne dément pas que le bonheur serait alors possible sans vertu il indique que celui-ci ne pourra jamais être aussi grand et complet que le bonheur vertueux. Il rejoint donc le discours des Anciens comme Aristote pour qui le bonheur ne peut accompagner qu’une vie vertueuse. Ainsi, le bonheur qu’éprouve les personnes non vertueuses serait un bonheur truqué et non complet alors que celui que les vertueux peuvent attendre serait le plus grand et complet possible.

Dans la deuxième partie du texte ( Ligne 5 à 14), Rousseau montre que si la vertu est importante à un bonheur complet, elle

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