Commentaire de texte Rousseau
Commentaire de texte : Commentaire de texte Rousseau. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Joprvst • 31 Mars 2020 • Commentaire de texte • 876 Mots (4 Pages) • 971 Vues
Depuis toujours, il y a de nombreuses guerres de religions. Encore aujourd’hui, les attentats relèvent du conflit religieux. Cela montre qu’il y a un désaccord entre chaque religion par rapport à qui est vraiment Dieu. Le texte à commenter est un essai de Rousseau qui est un philosophe des Lumières. Il fait donc partie des philosophes qui ont beaucoup critiqué la religion et qui veulent une religion plus naturelle. Pour l’auteur, la religion a une fonction pratique et non théorique : elle se juge d’après les actes et non d’après les dogmes. Nous en venons donc à nous demander si la religion pourrait exister sans dogmes. Après avoir étudié la thèse de l’auteur qui est la liberté de croire intérieurement et la diversité des religions, nous travaillerons sur la religion et les dogmes.
Rousseau part d’un double constat : il dit qu’il y a une diversité des religions mais chacune revendique d’avoir la seule et vraie religion : « Quelle est la bonne ? Chacun me répondait : c’est la mienne ». Chaque religieux fait du prosélytisme, c’est-à-dire, chacune a la foi d’imposer sa religion. En effet, il existe trois religions monothéistes : le Judaïsme, le Christianisme et enfin l’Islam. Chacune se distingue des autres avec leurs pratiques, leurs dogmes, leur livre religieux… Par exemple, le Judaïsme possède la Torah, alors que l’Islam se base sur le Coran et le Christianisme sur la bible.
Rousseau a tendance à être sceptique par rapport à Dieu et sa parole car depuis la création des religions monothéistes, la parole de Dieu n’est que transmise par la parole donc peut être modifiée. « Dieu a parlé » C’est ce que Rousseau critique ici. C’est une des caractéristiques des philosophes des Lumières : la critique de la religion. Dans son essai, Rousseau se demande comment la parole a été transmise et s’étonne qu’il n’y ait que des témoignages humains et non des écrits. La religion est fondée à partir de révélations et sert, par exemple, à réunir les Hommes. La religion a deux aspects : un aspect communautaire et un autre individuel. Et le dénominateur commun à toutes les religions est que le monde est divisé entre le profane et le sacré.
Dans son essai, Rousseau estime que les dogmes, c’est-à-dire les affirmations considérées comme fondamentales, incontestables et intangibles formulées par une autorité religieuse, n’influent pas sur les actions et la morale des Hommes mais que au contraire, qu’elles les tourmentent : « Quant aux dogmes qui n’influent ni sur les actions ni sur la morale, et dont tant de gens se tourmentent ». De même, il refuse d’ajuster ses actes sur des rites imposés. Il veut s’affranchir des dogmes et ne veut pas obéir à des règles qui lui sont dictées par une autorité religieuse, ici le Catholicisme. Rousseau estime que « le culte essentiel est celui du cœur », de la foi intérieure puisque quelques soient les rites et cultes, ils sont tous différents en fonction des lieux et religions et ne rendent pas une religion meilleure à une autre. Il y a une universalité de la foi intérieure.
Rousseau nous dit que chaque religion a ses propres dogmes et pratiques et que chacune revendique la vérité. On retrouve dans le discours de Rousseau, l’influence des philosophes des Lumières qui remet en question la toute-puissance des religions.
Rousseau
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