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Commentaire de texte ROUSSEAU

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Par   •  30 Janvier 2017  •  Commentaire de texte  •  1 075 Mots (5 Pages)  •  1 846 Vues

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COMMENTAIRE DE TEXTE

Dans ce texte, ROUSSEAU s’interroge sur les rapports qui existent entre la vertu et le bonheur. Il se demande alors pour quelles raisons nous faudrait-il mener une vie vertueuse. Il essaie ici de nous montrer que la vertu et le bonheur sont deux choses distinctes mais qui possèdent tout de même un lien. Nous pouvons donc nous demander si la vertu et le bonheur sont deux but opposés, ou si la vertu rend heureux sinon quel intérêt à la quête de la vertu ? Selon ROUSSEAU il est peu probable qu’on soit heureux tout en répandant le malheur autour de nous. ARISTOTE défend également cette thèse en soutenant le fait que le bonheur est constitué de trois ingrédients primordiaux, le plus important étant la vertu.

Tout d’abord ROUSSEAU étudie le fait que la vertu apporte le bonheur puis il nous montre que la vertu et le bonheur ne sont pas liés et enfin il expose que le fait d’être vertueux nous apporte le vrai bonheur.

ROUSSEAU soutient que la vertu apporte nécessairement le bonheur. Il commence par « faire le bien pour le bien c’est le faire pour soi », on comprend donc qu’il parle de la satisfaction personnelle après avoir fait une bonne action. Il rajoute « il donne à l’âme une satisfaction intérieure […] sans laquelle il n’y a point de vrai bonheur ». On peut alors penser que la vertu ne rend pas malheureux, au contraire elle est associée à une certaine forme de bien-être. De plus la satisfaction est la condition d’un « vrai bonheur » rendu possible par la vertu. Par conséquent le bonheur est donc inaccessible à l’Homme, abîmé par les vices. ROUSSEAU par du vice en disant qu’il rend malheureux, pour cela il oppose « vrai bonheur » à un faux bonheur. Ici faux bonheur est déterminé par « les méchants sont tous misérables, quel que soit leur sort apparent ». Ici ROUSSEAU aborde le sujet des méchants et nous fait penser qu’ils peuvent accéder à certains biens mais il ne faut pas qu’on les envie car au final ils ne sont que misérables. ROUSSEAU veut nous prouver que le vise rend misérable en comparant « le bonheur s’empoisonne dans une âme corrompue » et « le plaisir des sens dans un corps malsain ». On peut en conclure que le plaisir ressenti dans un corps malsain est altéré contrairement au plaisir éprouvé par un corps sain qui serait donc pur. Par analogie le bonheur atteint par les « méchants » serait don faux et différent de celui de l’homme vertueux. Ainsi ROUSSEAU démontre que la vertu est la source de bonheur, la source principale même. Néanmoins le bonheur ne serait pas lier au plaisir et à la richesse. Si un homme est vertueux mais ne ressent aucun plaisir ou est très pauvre, serait-il heureux pour autant ? Ce serait peu plausible.  Cette thèse est soutenue par les spécialistes du savoir qui pensent que le bonheur est associé et dépend même de la fortune donc du hasard, ils affirment que le bonheur dépend de ce que la nature a donné à chacun. En somme, la vertu rend elle nécessairement heureux ?

Dès le commencement de sa deuxième partie ROUSSEAU conteste tout ce qu’il dit précédemment. En effet même si la vertu nous satisfait et même si le vice rend  malheureux, il ne suffit pas d’être vertueux pour être heureux. ROUSSEAU fait alors une comparaison entre le corps et l’âme dans la phrase suivante : « comme il ne suffit pas au corps d’être en santé pour avoir de quoi se nourrir, il ne suffit pas non plus à l’âme d’être saine pour obtenir tous les biens dont elle a besoin ».  On peut en ressortir le fait que même si notre âme est pure qu’elle nous rend forcément heureux. Donc l’âme peut manquer de ce qui est nécessaire au bonheur, l’homme vertueux n’est pas excepter du manque. Il est donc possible, selon ROUSSEAU que les hommes vertueux soient heureux. Il nous dit ensuite que « quoiqu’il n’y ait que les gens de bien qui puissent vivre contents, ce n’est pas à dire que tout homme de bien vive content ». Le vice nous empêche donc d’être heureux, mais il est probablement possible d’être vertueux et malheureux tout autant qu’être vertueux et heureux. Mais alors, que pouvons-nous attendre de nos conduites vertueuses ? A quoi bon être vertueux finalement ? Les stoïciens nous disent de ne pas accorder d’importance à la douleur car elle ne dépend pas de nous. Par conséquent il ne faut pas attacher d’importance à notre vertu puisqu’elle vient de nous. On peut écourter cela à la citation de Epictète « la vie est comme une pièce de théâtre : tu ne choisis pas le rôle qui t’est donné, mais il ne dépend que de toi de bien jouer ton rôle ».

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