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Commentaire de texte Les Voyages De Gulliver

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Par   •  30 Avril 2023  •  Commentaire de texte  •  1 200 Mots (5 Pages)  •  422 Vues

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Commentaire de texte

        Gulliver, le protagoniste, et un jeune voyageur qui va accomplir quatre voyages.

Les Voyages de Gulliver est un roman satirique écrit par Jonathan Swift en 1721. Jonathan Swift est un célèbre satiriste anglo-irlandais du XVIIIème siècle. Ce roman parut en 1727 en France à tout d’abord été censuré et n’est parut intégralement qu’en 1735. Ce texte est un extrait du second voyage, où Gulliver a échoué à Brogdingnag, île de géant pacifiques et avisé après avoir connu Lilliput, île où vivent les parfaits opposés aux géants : les lilliputiens, êtres minuscules, insupportables et belliqueux. Il est hébergé à la cour royale et il tient une des nombreuses audiences qu’il a eu avec le roi. Comment, à travers de deux points de vue distincts, Jonathan Swift parvient à dénoncer les mœurs de la société humaine ?

        Tout d’abords, nous verrons les point de vue très négatif mais légèrement nuancé du roi, puis nous nous pencherons sur le point de vue de Gulliver.

        Le roi a déjà entendu plusieurs audiences et cherche à faire un bilan du propos  de Gulliver pour se donner un avis puisqu’il « prit la peine de récapituler » ce que Gulliver lui a préalablement dit, de plus on peut voir un certain intérêt du roi pour le propos de Gulliver car il fait un effort pour récapituler toutes les informations fournîtes précédemment.

        Dès le premier paragraphe, le point de vue du roi est explicite « selon lui » montre d’ailleurs un manque d’approbation de Gulliver, le narrateur. Les deux énumérations du premier paragraphe démontrent que le roi a déjà un aperçu très négatif de la société de Gulliver, la première ; « un enchaînement horrible de conjurations, de rébellions, de meurtres, de massacres, de révolution, d’exils », montre une société très violente et en guerre tandis que la deuxième ; « des plus énormes effet que l’avarice, l’esprit de faction, l’hypocrisie, la perfidie, la cruauté, la rage, la haine, l’envie, la malice et l’ambition pouvaient produire » laisse voir les très nombreux défauts et péchés des humains, poussés à l’extrême par les termes « des plus énormes effets ».

         Le roi utilise aussi de l’ironie pour se moquer de la société ; « un panégyrique très extraordinaire » et de ses hommes d’État ; « l’ignorance, la paresse et le vice peuvent être quelquefois les seules qualités d’un homme d’État », comprendre par « quelquefois » que cela ne s’applique pas aux géants, qui sont sages et avisés. Par le propos de Gulliver, il ne semble pas au roi que les hommes répartissent les rangs et les charges par la vertu et les compétences  comme le montrent les nombreux parallélismes de la ligne 17 à la ligne 20, parallélismes passant en revue tout les postes et titres à charges fournis contre le bon sens, par exemple  « […] les soldats par leur conduite ou leur valeur, les juges par leur intégrité, les sénateurs par l’amour de le partie [...] ». Sa majesté dit aussi que le problème vient aussi de la constitution gouvernementale « défigurée par le vice » qui n’est plus en mesure d’être « supportable ». le roi dit d’ailleurs « qu’elle l’a peut-être été, dans son origine », comprendre par là que cela a été très court et le « peut-être » rend la chose incertaine.

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