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Canöes de Maylis de Kerangal résumé

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Par   •  7 Juin 2024  •  Résumé  •  5 193 Mots (21 Pages)  •  68 Vues

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Canoës

Résumé

1ère nouvelle : Bivouac (p.11-20)

Alors que la narratrice se fait prendre une empreinte dentaire, sa dentiste lui montre un moulage de mandibule humaine datant du Mésolithique retrouver en 2008 (p.11). Elle est là parce que “Depuis quelques mois, des vertiges, des migraines me pourrissent la vie” (p.12). Le jour d'avant elle était en train de s’occuper de la traduction urgente et mal rémunérée des sous titres d’une saison entière de la série “Out in the Open” (p.12). Après l’empreinte de la mâchoire du haut, elle va se faire faire l’empreinte de la mâchoire du bas (p13). La narratrice demande à la dentiste où est-ce que la mandibule préhistorique à été retrouvée et elle lui répond qu’elle à été retrouvée lors de fouilles pratiquées rue Henry-Farman, dans la zone de l'héliport de Paris, métro Balard. L'association des trois noms lui rappelle des souvenirs d'adolescence lorsque, venant du Havre rendre visite à Olive Formose l’année de ses treize ans, une amie de sa mère qu’elle appellait parfois tante Olive bien que celle ci n’aimait pas ça. Olive était venu habiter à Paris après la mort de son fiancé dans un accident d’hélicoptère survenu au rade du Havre, la narratrice devait avoir trois ou quatre ans (p.14-15). La narratrice ne sait pas grand-chose d’Olive ; elle vit seule, n’a pas d’enfant et travaille pour la télévision. Elle écrivait et téléphonait peu pourtant la mère de la narratrice part chaque année passer quelques jours avec elle à Paris. Elle ne manquait jamais ce rendez-vous et c’est plus tard que la narratrice c’est rendu compte à quel points ça devait être difficile au niveau de l’organisation ; prévoir l'absence avec son père, ses frères devenaient insupportable la veille de son départ tandis que la narratrice devenait molle, pas mécontente de la mettre en difficulté tout en étant en même temps contente d’être la fille d’une femme qui allait retrouer son amie à Paris. Le fait qu’elle ne puisse pas partir aurait été une défaite de la narratrice mais elle ne peut néanmoins pas s’empêcher, après avoir vue sa mère et Olive sur des photos, de trouver sa mère différente, une femme rare et mystèrieuse et d’être jalouse de se mystère. Un jour de Novembre, à la Toussaint, c’est la narratrice qui se retrouve dans la gare du Havre à partir en direction de Paris (p.15). Elle ne jette pas un regard à ceux de sa fratrie qui l’ont accompagnée et qui sont jaloux. Olive est là et trouve la narratrice grande pour son âge. Elles partent en métro, la narratrice mémorise le nom des stations et elles sortent au terminus. Elles sont allées manger dans une brasserie place Balard où le serveur la appelé Miss Olive puis elles se sont serrées dans un ascenseur étroit pour arriver au deux-pièces d’Olive au dernier étage, ouvert sur le ciel nocturne, la Seine miroitant au loin. Olive se sert un Whisky. La narratrice dort dans un sac de couchage sur la banquette du salon. Des faisceaux lumineux balayent le plafond, elle dort à la belle étoile, “Out in the Open” (p.15-16). Elle entend les hélicoptères. L'hélicoptère du fiancé d’Olive avait explosé la minute où l’une des pales du rotor avait touché la surface et il s’était désintégré dans l’atmosphère. La narratrice surprenait parfois Olive a suivre le trajet des engins et à parler toute seule. Elles prennent tous leurs repas au café, Olive ne cuisinait rien, le soir allait au cinéma à Odéon et un matin Olive emmène la narratrice à la télévision. La grande vie. En fin d’après-midi, lors de son dernier jour, il ne fait pas beau du tout. Elles boivent ensemble un verre d’alcool fort, elle dit qu’elle à grandi et que son centre de gravité s’est déplacé de quelques centimètres. La narratrice arrête de “rêver” quand la dentiste lui dit que les trois minutes sont passées et se rapproche pour lui enlever son moulage. La narratrice arrive donc à voir son pendentif, un petit canoë-kayak en métal doré. La dentiste remplit les documents (p.17). Pendant qu’elle fait ça, la narratrice observe les quelques moulages dentaires exposés dans un coin, commence à se mâcher la mâchoire instinctivement et déchiffre les noms et prénoms écrits au crayon à papier à même le socle du moulage. Là, elle se souvient que l’étude des dents est parfois la seule possibilité d’identification formelle, aussi fiable que les empreintes génétiques ou digitales (p.18-19).  Avec Olive par exemple, il n’y a pas eu de sépulture, ils n’ont rien retrouver qui puisse l’identifier, aucun reste, pas même une médaille ou une dent. La dentiste finit la consultation en lui récapitulant les documents, la narratrice lui montre sa carte vitale et sa carte crédit. Puis la dentiste cherche sur son ordinateur et montre à la narratrice une photo de la mandibule et elles lisent toute d’eux à haute voix le texte qui l’accompagne ; comment les nomades, dernier chasseurs cueilleurs de la préhistoire, établissent leurs campements, des haltes de chasses, des bivouacs. Le fait qu’il s’y arrête, traite le gibier, taille des pointes de flèche, … abandonne des traces que des archéologues à genoux mettent au jour dix milles ans plus tard (p.19-20). Ils ignorent si ce reste humain est lié à une sépulture. Devant cette mâchoire, la narratrice se demande comment parlaient les gens de cette époque. Aujourd’hui à la place de ce champ de fouille de 2008, il y a un centre de tri de déchets ménagers. Sur le pas de la porte, la dentiste répète à la narratrice que ses migraines et ses vertiges pouvaient être causés par une mauvaise occlusion de la mâchoire. La narratrice à serrer la main de la dentiste sans vraiment être là, occupée à penser à ces moules de mâchoire et à la sienne, qui ne se ferme pas correctement, qui irait bientôt les rejoindre (p.20).

2ème nouvelle : Ruisseau et Limaille de fer (p.23-30)

La narratrice à reçu sa nouvelle radio, elle l’admire, met les piles et a commencé à la trafiquer un peu pour essayer d’avoir une bonne station. Elle tombe sur une émission parlant de chimpanzés et de macaques rhésus (p.23). A la fin de l’émission, une voix de femme au timbre rauque dit que ce sera la nuit la plus longue de l’année et cela fait remonter, chez la narratrice, le souvenir de Zoé, une amie des années d'études perdue de vue et retrouvée à intervalles de temps réguliers. Malgré ces intermittences, l'amitié intacte se manifeste à chaque fois par une reconnection immédiate des deux femmes lors de leurs retrouvailles. La narratrice se souvient d’une rencontre en particulier, un vendredi glacé de décembre où elle retrouve Zoé sur la terrasse du Babylonian Café. Elles ont toutes deux bue un White Russian (p.24). Bien qu’elles s’envisagent toute deux comme des amies solides, ayant vécu le lycée, l’université et plein de premières fois ensemble, elles ont commencé par du “small talk”, retardant ainsi le moment où elles parleraient enfin. Zoé demande à la narratrice si elle a changé. La narratrice aurait voulu lui répondre quelque chose dans le genre de “tout le monde change” mais Zoé est comme un sosie d'elle-même (elle n’a pas changé). La narratrice sent quand même une dissonance bien qu’elle ne puisse l’identifier, déstabiliser, elle s’attarde sur la manière de fumer de Zoé (p.25).

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