Incipit Maylis de Kerangal Partie un et deux
Commentaire d'oeuvre : Incipit Maylis de Kerangal Partie un et deux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Henry D • 21 Mars 2021 • Commentaire d'oeuvre • 1 368 Mots (6 Pages) • 633 Vues
Introduction:
Maylis de Kérangal a publié son roman Réparer les vivants en 2014. Elle naît et grandit au Havre, région où se déroule le récit du roman. C’est donc une romancière du vingt-et-unième siècle et ce livre est son œuvre majeure. Elle obtient, grâce à celui-ci, de nombreux prix comme le Grand prix RTL livre 2014, le prix des lecteurs de l'Expresse-BFMTV, le prix relai, et le prix orange du livre. Nous allons étudier un extrait de ce livre, l'intégralité du chapitre n°1, l’incipit.
Ce livre raconte l’histoire d’une transplantation cardiaque dans le monde des surfeurs.
Nous pouvons donc nous demander en quoi cet incipit est-il une métaphore des battements du cœur.
Dans un premier temps, nous allons démontrer que cet incipit est classique, dans un second temps nous allons étudier la place du cœur de Simon Limbres dans le récit et enfin, dans un dernier temps, nous allons mettre en évidence le style d’écriture original de Maylis de Kérangal et sa métaphore avec le rythme cardiaque.
Dans un premier temps, nous allons analyser l’incipit de réparer les vivants. Ce roman nous raconte l’histoire d’une transplantation cardiaque d’un surfeur. Par ailleurs l’auteur nous donne peu d'information au début de l’incipit il nous donne seulement le nom du personnage “Simon Limbres” (l.1) et il nous distille petit à petit des informations l’incipit est donc progressif. Analysons maintenant ses fonctions Il a une valeur et d’annonce et programme la suite du texte en effet la proposition “et cette nuit-là nuit sans étoiles” (15) donne l’impression que quelque chose de grave arrivera dans la suite du texte, cependant ce n’est qu’après avoir lu le livre, que l’on vient chercher des indices la programmant dès l’incipit. La seconde fonction, est d’accrocher et séduire et lecteur dès le début de l’histoire l’incipit commence dans l’action on pourrait penser que c’est un incipit in média res “Ce qu’est le coeur de Simon Limbres” (l.1) et nous donne envie de savoir ce que cache “ce coeur”(l.1) qui est tant mentionné dès les premières phrases de l’incipit. Ensuite l’incipit permet au lecteur d’entrer dans l’histoire avec la description des lieux et du moment de l'histoire “Pays de Caux”(l.16) “Cette nuit là”(l.15) “au pied d’un lit étroit”(l.21) un monde fictif est introduit par l’auteur. Puis Maylis de Kerangal nous fait vivre l’histoire au travers des pensées de tous les personnages “ce qui l’a fait bondir, vomir, grossir, valser léger comme une plume peser comme une pierre” (l.2 à 5) le narrateur est hétérodiégétique externe il n’a aucune influence sur la diégèse, le narrateur est omniscient.
Ensuite nous allons analyser le cadre spatio-temporel et les personnages, tout d’abord le lieu est réaliste “Pays de Caux”, le paysage est détaillé avec le champ lexical des rivages “alors qu’une houle sans relief roulait le long des falaises, alors que le plateau continental reculait” (l.14), le mot “houle”(l.16) qui est un mouvement continu et long et sans bruit peut être associé à l'incipit qui est composé que d’une seule phrase le personnage principal semble se trouver dans une chambre “au pied d’un lit étroit” (l.18) on peut dès lors supposer que c’est une chambre d'hôpital. L’action se déroule pendant la nuit “cette nuit là” (l.13), mais nous n'avons pas de date précise , ensuite seulement nous aurons une information sur l’heure précise “5:50”. Le nom du personnage principal est “Simon Limbres” en faisant l’onomastique on s’aperçoit que le nom fait penser à Limbes qui dans la religion catholique est le séjour des âmes, les bordures de l’enfer, les Limbes sont une métaphore au Coma car quand on est dans le coma on est en quelque sorte entre la vie et la mort. Aussi l’auteur nous présente Simon comme un jeune homme en bonne santé “un corps de vingt ans” (l.6) et dynamique et sportif, il emploie le champ lexical de la vitalité “dépense”, “effort”, “ce qu’il a filtré” “l’a fait bondir”.
Mais il faut noter que le personnage principal du récit semble être son cœur, étant donné que le mot cœur est répété plus de sept fois.
Cet incipit est composé
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