Partie 1 : Incipit De Candide

Commentaire de l'incipit de Candide : étude du chapitre 1

Dans l'incipit de Candide, Voltaire fait la satire de la philosophie de Pangloss, philosophe et professeur du château.

Il va tout d'abord décrédibiliser le personnage par son nom. Pan en grec désigne tout et gloss désigne la parole. Cela met en évidence le fait que Pangloss parle beaucoup pour ne rien dire. Il va ensuite faire sa satire en montrant sa prétention grâce a des hyperboles comme "le plus grand philosophe de la province et par conséquent de toute la terre". Cela montre bien l'émerveillement de son élève Candide face à lui. A l'aide des superlatifs, Voltaire nous montre que Pangloss cherche à impressionner ses élèves. Pangloss est aussi ridiculisée par sa situation embarrassante, lorsqu'il a une liaison avec la chambre de femme " le docteur Pangloss donnait une leçon de physique expérimentale à la femme de chambre de sa mère, petite brune et très docile. Comme mademoiselle Cunégonde avait beaucoup de disposition pour les sciences, elle observa, sans souffler, les expériences réitérées dont elle fut témoin ; elle vit clairement la raison suffisante du docteur, les effets et les causes, et s'en retourna toute agitée, toute pensive, toute remplie du désir d'être savante, songeant qu'elle pourrait être la raison suffisante du jeune Candide, qui pouvait aussi être la sienne." Voltaire utilise une métaphore filée pour nous donner l'impression d'une "leçon de physique expérimentale", que ça reste dans un contexte scientifique, une expérience, que c'est pour démontré quelque chose. Cela nous permet de comprendre que Pangloss est un homme comme un autre qui a des désirs, qui a un corps.Voltaire utilise une périphrase, c'est une manière de ramener Pangloss a son humanité et au désir qu'il a pour Paquette.

Voltaire va ensuite ridiculisée la façon de penser du personnage en utilisant le néologisme, c'est à dire qu'il va créer un nouveau mot qui va désigner la profession de Pangloss: il enseigne la "méthaphysico-théologo-cosmolo-nigologie. Ce titre qui s'étire donne un coté ronflant. Son titre qui donne l'impression d'importance va être démentie par le terme "nigologie" qui montre que l'on a face à nous un savant de la bêtise, un nigaud. Les connecteurs logiques "par conséquent", "il est démontrait que" sont censés donner l'apparence de logique mais cette logique est inversée : "remarquez bien que les nez ont été faits pour porter des lunettes; aussi avons-nous des lunettes...". Le terme aussi ne soutient plus le raisonnement mais masque son absence. Pangloss est quelqu'un de dogmatique, c'est-à-dire qu'il a des pensées biens arrêtées qu'il considère comme des vérités absolues. Il n'a donc pas un esprit ouvert : "il est démontré que les choses ne peuvent être autrement", "ceux qui ont avancé que tout est bien ont dit une sottise: il fallait dire que tout est aux mieux". Le mot sottise accentue ce trait de caractère. Voltaire critique son optimisme quand celui-ci dit que "tout est pour le mieux", pour cela il se sert des multiplications d'hyperboles qui touchent

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