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Commentaire composé Réparer les vivants, Maylis de Kerangal p16 à 18

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Par   •  16 Octobre 2016  •  Commentaire de texte  •  646 Mots (3 Pages)  •  14 282 Vues

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Commentaire composé

Réparer les vivants, Maylis de Kerangal

p16 à 18

        Il est encore assez rare que la littérature romanesque contemporaine, littérature de fiction, s'empare d'un sujet de bioéthique pour en faire un sujet de fiction, surtout lorsqu'il s'agit d'une question traitant de la vie et de la mort. C'est pourtant le pari que s'est lancé Maylis de Kerangal, l'auteur de Réparer les vivants.

Ce livre fait partie du Nouveau roman. Claude Simon, l'un des fondateurs du nouveau roman a  inspiré Maylis. Le Nouveau roman se caractérise entrre autre par un discours remarquable par son oralité, et par le rejet des théories réalistes. Le collectif du Nouveau roman soutient l'idée que la fiction doit créer un lien avec l'espace temps dans lequel évoluent les personnages saisis sur l'instant. Ils rejettent ainsi l'illusionréaliste du XIXè siècle.

Cet extrait a donc été écrit par la romancière Maylis de Kerangal, auteur entre autre de Corniche Kennedy et Naissance d'un pont. Maylis à vécu une série de deuils rapprochés ce qu'ils l'ont conduite à écrire Réparer les vivants.

 Ce roman parut en 2014. Dans ce passage trois jeunes hommes montent dans leur 'van' pour aller surfer et rêvent de voyage. Nous les découvrons alors dans leur camionnette en train de partir pour la plage.

Quelle vision de l'époque moderne le narrateur propose-t-il à travers les rêves  des trois jeunes gens ?

Premièrement sera évoqué l'écriture particulière de Maylis de Kerangal et et deuxièmement l'envie de s'évader des jeunes surfeurs.

        Maylis s'exprime dans une langue oralisée contemporaine et elle est proche du langage parlé.

Elle emploie un vocabulaire familier tel que << crever >>, <>,<< se bâfrer>>.

La syntaxe est très libre et se rapproche de l'oral. Certaines phrases aparraissent comme disloquées, avec une succession de propositions ou de mots les uns à coté des autres: << surfs empilés, monceau de combinaisons>>, <>.

Elle emploie du discours direct sans verbe introducteur ni guillemets : << poussant des cris de singes, putain ça caille >>.

On retrouve beaucoup de phrases elliptiques sans verbes << Humidité craspec >>

Cette écriture peut surprendre le lecteur avec ces phrases démesurements longues qui peuvent occuper plus d'une demie page.

Elle utilise beaucoup d'anglais  <>, << big waves riders>>, << point break>>, pour imiter les trois adolescents.  Les marques de nourriture comme << Pépito>>, << Nestlé>>, <>  sont glissés dans le roman ce qui donnent un effet réaliste.

Le champs lexical de termes techniques est présent : <>, <>. Ces termes sont étrangers à la littérature.

La narratrice utilise des tirets à la place des parenthèse comme les anglais ou américains.<<...-shorties ou intégrales épaisses à cagoules incorporées-...>>.

Tout ça fige le temps de la narration.

   Les jeunes rêvent de voyages, surfer à travers le monde :<< déferlantes de Mavericks et point break de Lombok, rouleaux de Jaws à Hawaï>>.

Ils se prennent pour des explorateurs << rouleront en quête de ce spot sauvage et secret qu'ils inventeront comme Christophe Colomb>>.

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