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Maylis de Kerangal / Corniche Kennedy

Commentaire de texte : Maylis de Kerangal / Corniche Kennedy. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Mai 2022  •  Commentaire de texte  •  1 731 Mots (7 Pages)  •  2 020 Vues

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Maylis de Kerangal a publiée en 2008 Corniche Kennedy. Qui est un roman contemporain raconte un été vécu par une bande de jeunes marseillais qui veulent plonger du haut de la corniche Kennedy. Dans cet extrait les jeunes sautent d'un plongeoir de 12 mètres qui s'appelle le « Face-to-Face ».

Mais alors comment Maylis de Kerangal nous impressionne et nous fait voir le danger d'une façon différente dans cet extrait ?

Donc après avoir étudié la description épique du plongeoir de 12 mètres, nous verrons que cet extrait est une scène vive présentant des jeunes inconscients qui jouent a se faire peur.

Pour commencer nous allons voir la description impressionnante d'un plongeoir

Nous allons commencer par la description du « Face to Face ». Nous pouvons remarquer qu’à la ligne 1 il parlent d’«un » plongeoir ce qui nous donne une impression de banalité  que ce n'est qu'un plongeoir parmi les autres mais celui-ci est dangereux et va tout de suite devenir « le » plongeoir. Nous pouvons aussi voir qu’il est  dangereux par rapport au champ lexical de la position : (l7) « pied » « tenir » « espacés » « corps » « équilibre » (l9) « mouvement » « l'envol ». Cela vient souligner la dangerosité de ce plongeoir et viens nous donner des instruction de comment se tenir sur le plongeoir. Car nous le voyons dans le texte il y a une gradation : (l10) « par vent d’est _ vent de merde ». Ce qui accentue le dernier mot ici cela met en avant l'ardeur du vent. Nous pouvons aussi entendre les allitérations en [k] dans la quasi totalité de la ligne 12 ce qui montre la complexité à «  s'extirper du ressac ». Avec la métaphore et la comparaison dépréciative «  pointe Dures en hameçon » ce qui nous fait voir l'ardeur de la chute et de où on plonge. Pour cela on trouve le champ lexical de l'eau : (l1) « plongeoir » (l17) « le flot » (l18) « sauteurs » (l19) « plongeur » (l21) « Splash final ». Ce qui nous rappelle où nous nous situons. Ici nous sommes au bord d’un ressac. Enfin nous voyons qu’a la ligne 23 et 24 les points de suspension « … » marquent la rapidité de la chute et accélère le rythme de la phrase cela montre que les jeunes n'ont aussi pas le temps de finir leur phrase. cette description du plongeoir met en valeur sa dangerosité.

Cette scène est épique tout d'abord, nous pouvons le voir, il y a l'impression de grandeur avec le champ lexical de la grandeur : (l2) «  grand face-à-face »  (l3) « face au monde » « face à la mort »  (l6) « cognes le soleil »  « grand jeu »  (l7) « 12 mètres » « si exigu »  (l13) « y montent » (l15) « de là-haut ». Ce qui renforce la dangerosité du plongeoir et nous impressionne de sa grandeur. De même on retrouve le nombre et la multitude avec : (l1) « un troisième »  (l13) «  tous » (l7) « 12 mètres » «  2 pieds » (l3) «  primo » «  deuxio » «  tertio ». Ce qui montre toutes les actions et nous donne une impression d'éparpillement. nous retrouvons aussi cela avec les mots et les adjectifs au pluriel : (l4) «  écarquillant » «  gargouille » (l5) «  franchement » (l13) «  montent ». Tout cela donne une impression de richesse et d'évènements extraordinaires tout en restant sur l'impression de grandeur que nous fait le plongeoir que l’on retrouve dans les gradations : (l4) «  on y est face au monde(primo) face à soi(deuzio) et face à la mort(tertio) » (l10) «  par vent d'est vent de merde brutal et glacé » (l15–16) « une crue de l'espace et du temps une amplification de la lumière une saisie de la joie ». Ce qui nous donne une sensation d'extraordinaire d'amplification de grandeur chacune de ces gradations renforce le dernier terme qui est parfois sec ce qui est un effet de la gradation.                         Nous pouvons aussi remarquer que l’on trouve le rythme ample dans la quasi-totalité de cet extrait notamment des lignes de 2 à 7 ; 7 à 13 ; 14 à 16 ; 17 à 20 et 20 à 22 tout cela donne une impression d'ampleur et de complexité de l'action du saut.     Enfin nous savons que l’épique se caractérise souvent par la présence d'un «  héros » épique ici il y a Eddy qui se détache du lot car c'est celui qui est le plus mentionné «  Eddy encore lui » pour cela il y a aussi précision du pronom « lui » qui désigne Eddy ce qui montre que c’est l'un des personnages principaux de ce roman. Tandis que les pronoms personnels mentionnées sont «  ils » «  tous » et « on ». enfin nous pouvons voir que  les points d'exclamation « ! » traduisent la dimension extraordinaire de l'action et l’émotion forte que ressente les jeunes.

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