Commentaire de texte : Bernard de Clairvaux

La deuxième croisade commence en décembre 1115, elle à pour but de protéger et secourir les états latins. Bernard de Clairvaux, un abbé très influent ayant notamment participer à la création de l’ordre religieux des templiers, prêche la deuxième croisade sous la demande du pape Eugène III.

Le document est une lettre rédigée par Bernard de Clairvaux. Il fait part dans cette lettre de l’inquiétude des chrétiens vis-à-vis de la potentielle perte de Jérusalem et il incite également ces derniers à aller se battre pour protéger Jérusalem en promettant que leurs actes seront récompensés.

Comment Bernard de Clairvaux pousse les chrétiens à participer à la 2ème croisade ?

Dans un premier temps nous analyserons les causes de la première croisade, puis dans un second les récompenses promises à la suite de ces dernières.

La première cause de la deuxième croisade est la prise de Edesse par les Turcs ainsi que la peur que Jérusalem soit à son tour pris. « (l.1-3) Le monde chrétien s’est ému à la nouvelle que le Dieu du ciel allait perdre sa partie sur la Terre » Cette peur est très grande car Jérusalem est une ville très importante dans la religion chrétienne car elle le théâtre de la Passion du Christ (ensemble des évènements qui ont précédé et suivit la mort de Jésus). Ainsi, afin de protéger Jérusalem et reconquérir Edesse qui a été en 1144 récupérer par les musulmans, Bernard de Clairvaux incite les chrétiens à participer à la deuxième croisade.

La seconde cause est le fait d’empêcher les chevaliers de se battre entres eux, « (l.11-14) Renoncez à ce genre de milice, pour ne pas dire de malice invétérée parmi vous qui arme si souvent et vous précipite les uns contre les autres pour vous exterminer de vos propres mains. » dans cet extrait de texte Bernard de Clairvaux dit au chevalier d’aller se battre pour sauver Jérusalem et Edesse au lieu de se mener la guerre entres eux (la milice étant la guerre que les chevaliers se livrent). En effet les chevaliers se battaient souvent sous forme de tournois, dont l’apogée était entre 1125 et 1225, la plupart du temps pour un dame, mais avant tout ils permettaient de s’enrichir et de prouver sa valeur en tant que chevalier. Bernard de Clairvaux, dans sa lettre promet également à ce qui participeront à la deuxième croisade des récompenses.

Bernard de Clairvaux promet deux grandes récompenses aux chrétiens participant à la croisade. « (l.6-9) Quiconque aura dévotement entrepris ce saint voyage et l’aura mené à bien ou y sera mort qu’il reçoive l’absolution de tous les péchés qu’il aura confessés d’un cœur contrit et humilié ». Il promet tout d’abord à tout personne participant à la croisade que tous les péchés qu’il aura confessé avec regret sera pardonné. Dans la religion chrétienne les péchés empêchent l’accès au paradis, ainsi Bernard de Clairvaux fait planer une menace au-dessus de la tête de ceux qui refuseraient de participer à la croisade en insinuant que leurs péchés ne seront pas pardonnés et qu’ils n’iront donc pas au paradis.

« (l.9-10) qu’il reçoive de l’universel dispensateur le fruit de l’éternelle rétribution », par extension la deuxième récompense est un accès au paradis, le paradis étant dans la religion l’objectif ultime

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