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Commentaire de texte « La guerre des Juifs » FLAVIUS JOSÈPHE

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Par   •  28 Octobre 2019  •  Commentaire de texte  •  2 029 Mots (9 Pages)  •  801 Vues

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Intro :

Jérusalem est une terre de convoitise entre les séleucides, les égyptiens et les juifs, cette convoitise entraine un climat de conflit qui conduit lui-même une succession de 5 guerres dont la première à commencer en 274 à 195 avant J.C

Pendant les 4 premières guerres on peut voir que les séleucides ont un désir de conquêtes sur des terres qui appartenaient déjà aux lagides.  Durand la 5ème guerre Ptolémée V est au pouvoir mais sous régence, Antiochos III quant à lui en profite pour récupérer Jérusalem avec l’aide des juifs. La guerre se solde par un traité de paix et Ptolémée épouse la fille d’Antiochos, Cléopâtre 1er. La 6ème guerre découle des 5 précédentes et c’est celle que l’on va étudier aujourd’hui grâce au texte de Flavius joseph  

Flavius Joseph est un historien romain de l’Ier siècle d’origine juive et de langue grecque.

Il appartient à une famille sacerdotale de Judée et est envoyé à Rome sous le règne de Néron afin de négocier la libération des prêtres emprisonnées. Durand la 1er guerre judéo-romaine il fut prisonnier des romains. Il servit alors d’intermédiaire entre les romains et les juifs. Suite à sa libération il s’installe à Rome après la prise de Jérusalem où il acquit la citoyenneté romaine et c’est durant cette période qu’il rédige tous ces écrits.

La guerre des juifs =

Le texte en question explique tous le déroulement de la 6ème guerre de Syrie, en effet dans ce document  nous renseigne sur les différents règnes qu’a connu la Syrie.  

Ici on va voir comment ce texte illustre la 6ème guerre de Syrie et donc les séleucides contre les juifs ?

  1. Le temps de la terreur  (L.1 – L.21)
  1. Le pouvoir en jeu

Depuis un siècle la Syrie est victime de nombreuses guerres, ayant toute pour motivation l’entière possession du territoire.

En effet, comme expliqué dans les premières lignes plus précisément de la ligne 1 a la ligne 5 ce territoire est à la fois convoité par l’Egypte de Ptolémée VI et par Antiochos IV dit épiphane roi de la dynastie des séleucides. Il est convoité pourquoi ? il est convoité parce qu’il permet aux deux rois d’étendre leur pouvoir, leur influence et d’agrandir leur richesse.

Pour commencer Ptolémée VI  est un pharaon de la dynastie lagide fils de Ptolémée V et Cléopâtre 1er il Co-règne avec son frère Ptolémée VIII durant la révolte des Maccabées

Antiochos IV quant à lui est un roi réputé instable psychologiquement  il est cependant considéré comme l’un des derniers grands souverains séleucides

Cependant la situation politique en Judée est chaotique comme en témoigne les premiers mots du texte «des dissensions »  suivis des verbes éclatèrent symbole de la violence des désaccords. Le problème est plutôt simple à comprendre : chacun des notables juifs fait preuve d’une grande soif de pouvoir, prouvée par la ligne 3 « les notables juifs étaient en rivalité pour le pouvoir suprême et aucun dignitaire ne supportait d’être subordonné à ses pairs »  

Dès la ligne 4 on voit que c’est Onias IV un des grands prêtres qui remporte le pouvoir absolue et fait chasser ces opposants politiques tel que « les fis de Tobie » afin de s’assurer la tranquillité.

Dans cette première partie on voit donc que la Judée qui était déjà la cible de convoitises extérieures l’était aussi en réalité de l’intérieur, ce qui l’a amené à une situation de forte instabilité.

        

  1. Victoire et conséquences

Finalement comme on le voit ligne 6, Antiochos grâce à l’aide des fils de Tobie comme guide s’empare de Jérusalem comme préciser avec « force » et grâce a une « armée considérable ».  Il s’assure ensuite de faire taire la concurrence avec le massacre des partisans de Ptolémée ligne 8. On voit alors apparaitre 2 différentes conséquences à cette prive de pouvoir :

 

  • Aspect militaire et social : 1er  la ville est « pillée »,  le peuple «assassiné » ligne 15, lorsque la population n’obéit pas à ses ordres il les fait égorger ligne 18.

  • Aspect religieux : 1er dégâts matériels avec temple dépouillé

Deuxièmement dégâts culturels et psychologiques avec fin des sacrifices quotidiens pour 3ans et demi comme expliqué ligne 10, Antiochos va encore plus loin lorsqu’il impose aux juifs de « renoncer aux lois de leur père » et de laisser leur enfant incirconcis », par là il demande au peuple de renoncer à leur culture et donc à leur identité. Il enchaine les provocations et défis a la foi le peuple et Dieu (ici le dieu des juifs) lorsque ligne 16 il égorge des porcs sur les autels.

Les dernières différentes pratiques évoquées font preuve de beaucoup de violence, elles laissent transparaitre une grande étroitesse d’esprit et nous laisse entrevoir le caractère intolérant, le manque de compassion et même parfois le manque d’humanité dont fait preuve Antiochos.  En outre son comportement serait apparemment comme dis ligne 14 expliqué par un fort désir de vengeance.

Afin de s’assurer que personne n’ose défier son autorité il nomme un certain Bacchides a la tête d’une garnison, ce dernier est un homme cruel ligne 18, qui prend plaisir à torturer des gens et à en faire un spectacle afin de faire d’eux des exemples et d’inspirer la crainte. On retrouve alors tous le vocabulaire de la torture autour de Bacchides « torture » ou encore « capitulation ».

  1. L’arrivé du « sauveur » Matthias
  1. Affrontement

Pour commencer le fait que la 22ème ligne commence par le connecteur logique « c’est ainsi que » introduit l’idée que Matthias arrive tel un sauveur et va délivrer le peuple de Jérusalem.

Matthias est le  fils d’Asamoné qui était prêtre d’un bourg nommé Modin comme dit ligne 22.

Ce connecteur logique introduit aussi une relation de cause à effet : Matthias n’aurait jamais dû endosser le rôle du sauveur si Antiochos et Bacchides n’avaient pas fait régner la terreur en Judée.

Ce dernier va donc comme l’explique la suite du texte de la ligne 22 à 28 : il va monter un groupe armée composé de ses 5 fils, tue Bacchides, fuis par peur de la garnison dans les montagnes.

Cependant son acte libère la peur de beaucoup qui partent rejoindre Matthias dans les montagnes afin d’organiser la révolte des Maccabées qui se déroule de 175 à 140 avant J.C.

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