Soins relationnels 4.2 IFSI
Étude de cas : Soins relationnels 4.2 IFSI. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Manureva Martinez • 19 Juin 2017 • Étude de cas • 1 897 Mots (8 Pages) • 2 351 Vues
- Présentation de la structure :
Ma situation se passe dans un centre de rééducation privé. Il se compose de 3 étages.
Au rez de chaussée, il y a deux gymnases, une piscine pour la balnéothérapie, ainsi que les ergothérapeutes et les psychomotriciens. Au premier étage il y a le service Pneumologique qui comporte 40 lits, le deuxième étage est divisé en deux parties, la première partie est le service Orthopédique composé de 20 lits et le second est la neurologie avec 20 lits également. Au troisième étage se trouve 20 chambres réservées aux personnes en rééducations professionnelles, avec également une cafétéria.
Dans chaque service l’équipe est composée d’une infirmière, et de deux aides-soignants.
Les patients proviennent soit de l’hôpital soit de chez eux, ils viennent passer un séjour de rééducation selon leurs pathologies.
- Situation vécue au cours d’un stage :
Qui ?
Ma patiente est Madame G âgée de 84ans, veuve, mère de 3 enfants (2 Filles et 1 Garçon). Elle a les cheveux courts châtains foncés. Elle a les yeux marron, et ne porte pas de lunettes de vue ou de prothèses dentaires. Elle pèse 58 kilos pour une taille de 1m58, son Indice de masse corporelle est donc de : 23.2 qui est donc normal. Mme.G à toutes ses capacités intellectuelles. Ses enfants viennent lui rendre visite régulièrement.
Quand ?
Ma situation se passe dans le service de Neurologie, je suis la seule étudiante et c’est ma première semaine de stage. Je suis à mon troisième jour.
Ou ?
Cela se passe dans la chambre de la patiente. C’est une chambre double.
Quoi et Comment ?
Madame G âgée de 84 ans, arrive dans le centre en fin d’après-midi pour une rééducation suite à une prothèse totale de hanche. En tant qu’étudiante en soins infirmiers ma tutrice m’a donnée 3 patients à prendre en charge, dont Mme G. Lors de son arrivée M.G est accompagnée de l’une de ses filles car elle est en fauteuil roulant, mas se lève. Nous l’accueillons en service et nous l’amenons jusqu’à sa chambre qui est une chambre double mais, sa voisine est en soin de kinésithérapeute et donc absente lors de cette situation. Je dois faire un recueil de données auprès de la patiente afin de remplir le dossier infirmier et en connaitre un peu plus sur elle, tel que ses antécédents chirurgicaux et médicaux, ou la personne de confiance…
Je rentre donc dans la chambre accompagnée d’une aide-soignante. Nous nous présentons chacune à notre tour, je lui explique que j’ai des questions à lui poser pour remplir le recueil de données et que pendant ce temps l’aide-soignante va lui prendre ses constantes (Tension, pouls, température, saturation en oxygène).
La fille de M.G prend donc la parole et m’explique que sa mère est un peu sourde et qu’ il faut donc parler un peu plus fort et qu’elle ne comprend pas très bien malgré le fait qu’elle parle elle-même français.
Je laisse donc l’aide-soignante prendre les constantes en premier pour pouvoir être proche avec la patiente et pour qu’elle puisse me répondre elle-même. Sa fille m’explique qu’elle peut répondre elle-même aux questions s’il le faut, je la remercie et je lui dis qu’on va quand même essayer de poser les questions à M.G. Je me mets donc à sa hauteur et commence à lui poser les premières questions. Je voie bien que M.G ne comprend pas forcément, car elle me regarde en souriant mais ne me répond pas. C’est donc sa fille qui va commencer à répondre à mes questions. J’essaye de faire participer M.G mais elle met du temps à répondre et à trouver ses mots, ou alors me donne des informations qui n’ont rien à voir avec mon recueil de données en lui-même. Je la laisse quand même parler, même si Mme G, met du temps à faire ses phrases. J’utilise des silences ou des regards pour l’encourager à me répondre.
Sa fille reformule mes questions elle aussi, pour essayer d’obtenir les informations qu’il me manque. M.G me répond, mais me raconte son précèdent séjour à l’hôpital sans pour autant répondre à mes questions, j’en profite quand même pour essayer d’obtenir des informations via son récit. J’ai deux questions pour lequelles cela a était plus difficile :
Ma première question est sur la personne de confiance, malgré qu’elle provienne de l’hôpital et qu’ils lui ont également fait remplir ce document, j’ai besoin qu’elle me le confirme elle-même. Je lui demande donc qui elle veut mettre en personne de confiance, mais elle ne me répond pas, je lui dis alors que la personne de confiance sert à prévenir ses proches au cas où il y aurait un problème. Elle me regarde en souriant, regarde sa fille puis me regarde. Je comprends donc que ce sera sa fille, mais je ne peux me fier à mon interprétation. J’ai mis du temps à avoir sa réponse, après plusieurs tentatives, avec sa fille, et après plusieurs reformulations M.G me répond que c’est sa fille qu’elle veut mettre. Je donne donc le document ou il faut inscrire le nom, prénom de Mme G ainsi que le nom, prénom et numéro de téléphone de la personne de confiance et en bas du document une signature.
Ma deuxième question est sur la douleur, pour savoir si à ce moment présent elle a des douleurs dus à son opération ou à son hospitalisation. J’essaye donc d’obtenir l’information directement à la patiente, mais c’est sa fille qui lui répète la question à l’oreille pour bien qu’elle entende. Mais toujours pas de réponse de la part de Mme.G, elle regarde en l’air ou ailleurs. Je reformule donc ma question, et essaye d’utiliser tout ce qui peut être non verbal pour essayer de lui faire comprendre. Mais cela ne suffit pas, car la patiente me répond juste « oui » lorsque je lui demande à combien se mesure sa douleur, ou si elle a un peu mal ou beaucoup mal. Je lui explique qu’ici la douleur se mesure sur une échelle de 1 à 5, 1 étant le plus bas ou la personne n’a pas du tout mal et 5 ou la personne a énormément mal.
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