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VOIE SOUS CUTANEE EN SOINS PALLIATIFS

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Par   •  13 Mai 2018  •  Dissertation  •  2 890 Mots (12 Pages)  •  718 Vues

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VOIE SOUS-CUTANEE EN SOINS PALLIATIFS.

  • Lieu :

Cette situation s’est déroulée dans la chambre de Mme S. Elle est en chambre seule, au cours d’un stage de 5 semaines en EPHAD.

  • Contexte :

Cette situation s’est passée le Mardi à 17h00 lors de ma troisième semaine de stage. L’infirmière qui m’encadrait me demanda de poser une perfusion d’hydratation dans le cas d’une prise en charge en soins palliatifs. Cette résidente souffre d’un cancer pancréatique en phase terminale. Et il faut savoir que l’entourage est favorable au non acharnement thérapeutique, sa fille étant médecin généraliste avait en charge sa maman jusqu’au moment d’arrêter les traitements où elle a passé le relais au médecin coordinateur de l’EPHAD. Après la surveillance du point de ponction du cathéter, il y avait la présence d’un œdème et d’un reflux sanguin au point de ponction et par conséquent j’ai été dans l’obligation de poser un cathéter sur l’autre cuisse.

  • Intention :

Je m’apprêtais à réaliser ce soin, après l’obtention du consentement de Mme S.

La réalisation de ce soin faisait référence aux compétences 1-4-6.

        Compétence 1 : Prescription médicale d’hydratation de 1000ml de Glucose 5% +2g NACL sur 24h indiquée pour le maintien d’une hydratation chez une personne qui ne mange et ne boit plus.

        Compétence 4 : Protocole de pose de KT en sous cutané, pour la réalisation du soin : -un cathéter, un tegaderm, une tubulure, un prolongateur, des compresses stériles, de la Bétadine scrub et alcoolique, du sérum physiologique, de l’alcool, un trocart, une seringue de 10ml, une pince à clamper, compresses non stériles, 2 ampoules 1g NACL, une poche de 1000ml de Glucose 5%, gants, SHA, un collecteur d’aiguille, sac poubelle pour les DAOM et DASRI.

        Compétence 6 : Explications quant au soin proposé à la résidente et recherche du consentement quant à la réalisation du soin.

  • Situation/ressentis :

Je rentre dans la chambre de Mme S., seule. Elle dormait paisiblement et semblait confortable. Je la réveille doucement en lui prenant la main. Elle ouvre les yeux, je la regarde, je me présente et lui explique le soin que j’ai l’intention de réaliser, puis je lui demande son consentement. Elle me sourit et me répond « oui ». Puis en la présence de l’infirmière qui m’encadrait j’ai tout d’abord effectué un lavage de mains puis vérifié la correspondance entre la prescription et les dates de péremption du matériel et produits dont j’avais besoin. Dans un premier temps, j’ai injecté mes 2 ampoules de 1g NACL dans la poche de Glucose5%, puis introduit ma tubulure, raccordé mon prolongateur et purgé. Puis, j’ai préparé mes compresses stériles pour effectuer l’asepsie de la zone où j’allais réaliser la pose du cathéter une imprégnée de Bétadine scrub + sérum physiologique pour le nettoyage, une de sérum physiologique pour le rinçage, une compresse sèche qui me servira pour essuyer et la dernière imprégnée de Bétadine alcoolique pour la désinfection. Après une friction au SHA j’ai mis mes gants, j’ai découvert Mme S en lui expliquant ce que j’allais faire. Une fois l’asepsie terminée, j’ai fait un pli cutané sur la face supéro-externe de la cuisse gauche, et avant d’introduire le cathéter, je lui ai dit de souffler car j’allais piquer. Puis, à ce moment elle s’est mise à geindre. Je me suis demandé si la cause était due à la douleur aigüe qu’elle avait pu ressentir lors de la mise en place du cathéter ou à une sensation d’inconfort. Alors, j’ai adapté ma tubulure et vérifié avant de mettre le tegaderm que la poche passait bien, c’était le cas et posé le tegaderm daté, puis elle a eu un geste avec sa main gauche qui pouvait signifier soit un refus de soin ou soit une trop grande souffrance. A ce moment, je me sentais frustrée et coupable d’avoir réalisé un soin qui avait engendré une douleur aigüe chez une personne en fin de vie. Suite à sa réaction, je me suis rapprochée d’elle et lui ai dit que le soin était terminé et redonné des explications sur les indications de la pose d’hydratation, c’est-à-dire qu’elle lui était indiquée car elle ne mangeait et ne buvait plus. Puis, j’ai noté sur le pochon la date et l’échelle horaire (soit 40ml/h) tout en me demandant si au final je n’avais pas réalisé le soin à l’encontre des libertés de choix du malade.

Avant de sortir de la chambre, je lui ai demandé si ça allait, elle me paraissait aussi paisible que lorsque je suis rentrée, puis elle a refermé les yeux et s’est rendormie.

Puis, j’ai trié mes déchets, refait une friction au SHA en me posant plein de questions sur la situation vécue. Et enfin, j’ai fait les transmissions écrites sur le soin réalisé sur PSI et les transmissions orales auprès de l’infirmière référente, car l’infirmière présente lors du soin n ‘était pas l’infirmière référente.

  • Dans les savoirs et concepts déjà acquis, identifiez ceux mobilisés dans la situation vécue.

Savoirs: Evaluation de la douleur (l’échelle numérique, l’échelle ECPA, Doloplus et Algoplus ), l’indication de la prescription ainsi que les effets bénéfiques (et les risques de cette administration (risque de douleur au point de ponction, d’apparition d’œdème, d’infection), les surveillances de malades en soins palliatifs (évaluation de la douleur, le confort, la communication, les antalgiques et morphiniques, l’hydratation), le droit au consentement et droit de refus de soin par le malade,(référence à la Loi du 04/03/02 des droits du malade).

Savoir-faire acquisition de la pose de cathéter en sous-cutané et les surveillances de la pose d’une perfusion (de l’écoulement de la poche, la présence de rougeur; douleur, chaleur, d’œdème ou de reflux sanguin sur le point de ponction).

Savoir-être: Etre à l’écoute (écouter activement l’expression de souffrance pour mieux la gérer), respectueuse (considérer la résidente comme un être humain), attentive et sensible quant aux réactions des patients (observer les réactions verbales et non verbales de la résidente), avoir une attitude empathique et une attitude bienfaisante (réaliser le soin dans l’objectif est de procurer du bien).

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