Méthodologie, les sources du droit
Discours : Méthodologie, les sources du droit. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Monney Yasmine • 4 Février 2020 • Discours • 2 118 Mots (9 Pages) • 538 Vues
Méthodologie
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Sources du droit
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La doctrine
La doctrine n’est pas, en principe, à proprement parlé une source du droit, elle constitue plutôt une source d’inspiration. En effet, le juge peut se référer à des arguments développés par d’éminents juristes pour motiver la solution qu’il apporte à un litige. A cet égard, il est plus juste de considérer la doctrine comme une autorité.
Toutefois, on ne saurait totalement exclure la doctrine des sources du droit ou du moins le principe selon lequel elle n’en ferait pas partie supporte une exception. Cette dernière est contenue dans le statut de la Cour Internationale de Justice (CIJ) qui énonce, en son article 38, « la doctrine des publicistes les plus qualifiés des différentes nations, comme moyen auxiliaire de détermination des règles de droit ».
Section 2 : Les techniques de recherche
On distingue la recherche documentaire et la recherche sur le terrain ou enquête.
Paragraphe 1 : Recherche documentaire
Il faut distinguer la recherche sur support papier (ouvrages, articles, rapports etc.) et sur support informatique. Dans un cas comme dans l’autre, deux démarches sont possibles :
- Effectuer des recherches sur le thème même du sujet d’étude ou certains de ses aspects,
- Appuyer ses recherches sur des mots ou des termes clés.
En tout état de cause, il convient de prendre les références les plus récentes.
Paragraphe 2 : Enquête ou recherche sur le terrain
S’il est possible de se passer de cette étape dans certains cas, celle-ci est néanmoins recommandée. En plus de démontrer la rigueur avec laquelle les recherches ont été menées, l’enquête permet de constater par soi-même l’adéquation ou le déphasage entre la théorie et la pratique.
A noter que la recherche sur le terrain n’est pas toujours aisée surtout lorsqu’elle exige que le chercheur accède à certaines structures ou institutions difficilement accessibles à des personnes étrangères. Dans ces cas, le chercheur doit rassurer du caractère non préjudiciable de ses investigations auprès de l’administration dont il souhaite obtenir la permission pour avoir accès aux informations qu’il recherche ou s’entretenir avec une personne pouvant répondre à ses préoccupations. Dans pareilles situation, faire preuve de tact et de diplomatie s’avère nécessaire pour arriver à ses fins.
Pour des soucis d’efficacité, avant d’aller sur le terrain, on doit avoir une idée précise des questions qu’on souhaite soumettre ou des observations qu’on entend réaliser. A cet effet, il n’est pas superflu d’établir un questionnaire ou l’inventaire des tâches à accomplir.
CHAPITRE 2 : L’EXPLOITATION DE L’INFORMATION
L’exploitation de l’information s’effectue en deux étapes successives : le traitement des informations et la détermination d’une problématique.
Section 1 : Traitement de l’information
Cette phase comprend l’élaboration de fichiers et la prise de notes.
Paragraphe 1 : Elaboration de fichiers
Un fichier est un ensemble de fiches qui pour la circonstance présentent les même caractéristiques. Ce faisant, on peut distinguer, par exemple, les fiches par leur couleur, leur taille ou de tout autre critère distinctif. Quoi qu’il en soit, les fiches d’une même catégorie doivent être rigoureusement identiques.
Dans cette même logique d’ordre et de clarté, il convient de prévoir un fichier lecture et un fichier bibliographie.
Concernant le fichier lecture, il est construis à partir des données recueillies durant la recherche documentaire. Il constitue un moyen de conserver les traces de notre lecture pour s’en approprier le contenu en vue d’une utilisation ultérieure dans notre démarche de recherche. En pratique, en notant qu’il est existe une multitude de démarches possibles, on peut procéder comme suit : chaque fiche doit poser une seule question. Ainsi, aura-t-on autant de questions que de fiches distinctes. La réponse à ces différentes interrogations se trouvant dans un ou des passage(s) d’ouvrages lus que l’on prend la pleine de citer ou de référencer dans lesdites fiches.
Relativement au fichier bibliographie, on y mentionne toutes les références bibliographiques (ouvrages, articles, thèses etc.). On les classe traditionnellement par auteur dans l’ordre alphabétique. Mais rien n’empêche de procéder à un classement d’ordre thématique.
Pour donner plus de cohérence à cet ensemble, les fiches de renvoie peuvent s’avérer utiles afin d’établir des liens entre les thématiques connexes en indiquant quelle question ou préoccupation à des implications sur une autre.
Par ailleurs, dans le but de ne pas perdre le fil dans le travail de recherche qui peut être délaissé durant des périodes plus ou moins, on peut élaborer une fiche de travail qui concilie toutes les activités à réaliser, les tâches à accomplir.
Pour des raisons pratiques, il est recommandé d’avoir deux exemplaires de fichiers, ceux que l’on garde à la maison et ceux avec lesquels on se déplace.
Paragraphe 2 : Prise de notes
Elle consiste en l’analyse des documents que vous avez recueillis grâce à la recherche documentaire. Cette étape est l’occasion d’évoquer vos idées et impressions personnelles. La prise de note ne se ramène pas à un simple résumé ou au fait de recopier un passage, il s’agit davantage d’une observation.
Section 2 : Détermination d’une problématique
Il convient d’abord d’examiner le concept de problématique avant de s’attarder à la question de son élaboration.
Paragraphe 1 : Notion de problématique
Le lexique des sciences sociales définit la problématique comme « l’ensemble des hypothèses, des orientations, des problèmes envisagés dans une théorie, dans une recherche ».
Pour Michel Beaud dans son ouvrage L’art de la thèse : « La problématique, c’est l’ensemble construit, autour d’une question principale, des hypothèses de recherche et des lignes d’analyse qui permettent de traiter le sujet ».
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