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Macroéconomie: l'analyse des équilibres

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Par   •  1 Mars 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  5 488 Mots (22 Pages)  •  829 Vues

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Macroéconomie

Chapitre 1 : L’analyse des équilibres macroéconomique

Introduction

Le modèle néo-classique de l’équilibre macroéconomique repose sur quelques hypothèses et quelques lois qui tendent à démontrer que l’économie tend vers un équilibre macroéconomique de plein emploi et cela avec une intervention faible voir nulle de l’état, notamment comme le montre la loi de Say. L’économie est constituée d’un ensemble de marché où les variations de prix constituent les variables d’ajustement. Les marchés obéissent au modèle de CPP, la monnaie est neutre et donc elle n’explique pas l’équilibre des grandeurs réelles de l’économie, elle permet seulement de fixer et d’expliquer le niveau général des prix. (Théorie quantitative de la monnaie)

La théorie quantitative de la monnaie de Fisher : M*V=P*T

M : quantité de monnaie en circulation

V : vitesse de circulation de la monnaie

T : production vendue

P : prix

Section 1 : Les hypothèses et les lois du modèle néoclassique (comparer avec l’autre cours à partir de la p.42)

Les agents sont rationnels et maximisateurs. Ils évoluent dans un monde où règne la certitude (capable de prédire le futur, le temps n’existe pas). La CPP est basée sur 5 conditions. Concurrence pure : 

  1. Atomicité
  2. Homogénéité
  3. Libre entrée / Sortie sur une branche
  4. La transparence

Concurrence Parfaite :

  1. La transparence
  2. Mobilité des facteurs de production

II) La loi de Say

L’offre crée sa propre demande et l’apporte à son plus haut niveau. Il n’y a pas de limite à la croissance. La seule limite est la quantité des facteurs de production.

III/- La théorie quantitative de la monnaie

MV=PT avec PT qui correspond à la somme des produits présents sur le marché. Egalité entre la masse de monnaie qui circule ainsi que sa valeur.  

M augmente

V ne bouge pas

P et T ne bougent pas

= Les prix augmentent 

Théorie applique en Europe pour augmenter l’inflation car il y a aujourd’hui un risque de déflation.

La BCE achète aux banques commerciales des obligations d’état : Les banques commerciales font moins d’emprunts d’état donc elles ont plus d’argent. De plus la BCE achète des obligations aux entreprises. Donc finalement on a augmenté la masse de monnaie en circulation, mais l’inflation n’a pas tellement augmenté. La théorie quantitative de la monnaie peut-elle donc être vérifiée ?

M=kPY avec Py Prix de la production et k part de revenu réel

Section 2 : Les marchés et le fonctionnement du modèle néoclassique

Le marché du travail

La fonction de production

Le marché des produits et titres

Le marché de la monnaie

 

La loi de Walras : à partir du moment où on a 3 biens, pour analyser l’équilibre il faut démontrer que quand on a n-1 marché en équilibre, on a n marché en équilibre. Il y a toujours un bien qui va servir en monnaie de référence (Unité de compte). La loi de Walras montre que quand il y a équilibre sur n-1 marché il y a automatiquement sur les n marché.

[pic 1]

La loi de Walras énonce que la somme des valeurs des demandes nettes (c’est-à-dire les demandes nettes des offres : les demandes restantes une fois que l’offre a été totalement épuisée sur le marché) est nulle (égal à zéro).

On peut énoncer cela autrement : la valeur de l’offre totale est égale à la valeur de la demande totale.
La loi de Walras est plus une relation comptable que la réalisation de l’équilibre surtout les marchés. Au niveau d’un agent, la valeur de sa demande totale ne peut pas excéder la valeur de son simple revenu.

Le marché du travail :

Le travail est une marchandise homogène, le prix du travail est le taux de salaire réel que l’on écrit  [pic 2]

La flexibilité du taux de salaire provoque l’équilibre automatique sur le marché du travail.

A) La demande de travail :

Les entreprises ont besoin de travail pour produire des marchandises elles demandent donc des quantités de travail en fonction de ce que coûte le travail (=Taux de salaire réel) et de ce que rapporte le travail (productivité marginale du travail). On peut exprimer la demande de travail en fonction du taux de salaire réel : A court terme, la variation de la production Y est déterminée par les variations de la quantité de travail N puisque la quantité de travail est supposée constante.

Y=F(N)

 La production est donc une fonction du travail. Lorsque N augmente Y augmente donc la dérivée première (productivité marginale du travail) est positive. f’(n)=  la fonction est donc croissante, mais à taux décroissant (dérivée seconde négative) f’’(n)= - [pic 3][pic 4]

La production Y est vendue au prix P donc le CA = P*Y

Bénéfice : CA – Coût du travail

Coût total de production : w*N

Profit total: P*Y-w*N ⬄ p*F(N)-w*N

Profit’ = P’f(N)-w

On atteint un extremum lorsque l’égalité est égale à 0

p*f’(N)-w=0

f’(N)=[pic 5]

Le profit est max lorsque le cout du travail est égal à la productivité marginale du travail. On embauche tant que le coût d’un salarié est inférieur à ce qu’il rapporte.

La productivité marginale du travail : 4 = 10/2 il n’y a donc ici pas d’équilibre.

Le taux de salaire est ici plus élevé. Il ne suffit pas de diminuer le salaire car cela dépend du niveau général des prix. S’il n’y a pas d’équilibre immédiat on peut vite se retrouver dans une indétermination (On ne peut le résoudre)

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