Analyse du macro-environnement du ski

Fondateurs : Sébastien Moquin & Jonathan Bourgeois

Associés : Martin Matte & Carl Grenier

Fabrication québécoise de skis alpins, à la main et au cœur d’érable, pour les passionnés.

« Une paire de skis Raccoon, c'est la fusion de l'audace de passionnés Québécois et de leur relation avec cette nature qui les entourent, produisant ainsi des skis hors du commun nés d'une volonté de faire les choses différemment »

Nous avons choisi d’étudier et d’analyser la marque de skis « Raccoon », promouvant une fabrication québécoise et un produit haut de gamme dans un contexte de mondialisation puissant et compétitif. Il nous a paru intéressant d’étudier la stratégie marketing de cette marque dans sa logique de différenciation et d’apporter nos regards neuf et extérieurs en proposant des recommandations stratégiques applicables.

1. Analyse du macro-environnement

1. Environnement sociodémographique 

Il y a environ 1 330 000 personnes âgées de 5 ans et plus qui pratiquent le ski alpin ou la planche à neige au moins une fois par an, ce qui représente 16.2 % de la population québécoise.

Voici un graphique qui représente les skieurs et planchistes québécois selon leur tranche d’âge : [pic 1]

Les personnes âgées de 50 ans et plus représentent environ 14 % des skieurs alors qu’il y a 20 ans, le même segment d’âge représentait seulement 6 % des skieurs selon le « Print Measurement Bureau ». Ces chiffres confirment la tendance montante des plus de 50 ans à vouloir garder une activité sportive importante.

En revanche, on remarque aussi que c’est le segment d’âge 50 à 59 le moins important comparativement aux autres, alors que les jeunes âgés de 12 à 24 ans ont subi une importante baisse passant de 48 % à 35 % des skieurs. Sans oublier la forte progression du segment des 35 à49 ans qui passent de 22 % à 34 %.^[1][pic 2]

1. Environnement culturel

Le ski au Québec c’est 75 stations de ski accueillant 7 millions de visiteurs annuels.

Avec ses 5 à 6 mois d’hiver, et une neige toujours abondante dans ses montagnes, le ski est une activité saisonnière, mais faisant clairement partie de la culture du Québec. Depuis la fondation de premier Ski Club en 1904, le nombre d’adeptes ne fait qu’augmenter ce qui place le produit québécois dans un milieu culturel propice. Depuis 1987^[2], l’enseignement du ski se fait dans certaines classes scolaires grâce aux programmes Iniski/Inisurf proposés par L’association des stations de ski du Québec (ASSQ), la formation de la relève est prise très au sérieux!

1. Environnement économique

• Le pouvoir d’achat

Le niveau de vie au Québec suit une bonne amélioration puisque son PIB par habitant a augmenté de 57 % en 10 ans passant de 27 689 $ US à 43 406 $ US^[3]. Cependant comparativement à ses voisins des autres provinces ou des Américains, le pouvoir d’achat du Québécois reste en dessous.

États-Unis 7e place … Canada 18e place … Québec 27e place^[4]

• Les conséquences économiques de la dévaluation du dollar canadien.

L’année 2014 a été marquée par une dévaluation importante du dollar canadien qui avantage financièrement les touristes américains à venir dans les stations québécoises et a contrario freine le phénomène de volatilisation des skieurs québécois au profit des stations américaines.

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