Réaliser une analyse du macro-environnement
Guide pratique : Réaliser une analyse du macro-environnement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 22 Décembre 2012 • Guide pratique • 1 631 Mots (7 Pages) • 1 382 Vues
1. Réaliser une analyse du macro-environnement
L’environnement correspond à l’ensemble des éléments extérieurs à l’entreprise avec qui elle interagit. Notre étude portera sur le macro-environnement.
Il est possible sur ce point d’utiliser la méthode « PESTEL » du nom des principales composantes à analyser.
P pour Politique :
Les décisions politiques influencent de façon importante les entreprises automobiles et plus particulièrement une entreprise comme Renault.
Les pouvoirs publics français ont par exemple accordé des primes à la casse (4ème document de l’Annexe 4) et des bonus/malus sur les automobiles peu polluantes ce qui a notamment favorisé l’entreprise Renault.
De plus, des prêts ont été accordés par le gouvernement français aux marques françaises (prêt de 3 milliards à Renault et Peugeot tableau de l’Annexe 4).
E comme Economique
L’environnement de l’entreprise Renault est concurrentiel et oligopolistique.
Comme le montre l’annexe 4 (1er document), le climat des affaires et la situation économique sont peu favorables.
P. Pelata fait notamment référence à la détérioration du pouvoir d’achat des ménages et à la faible croissance sur le marché.
Le marché de l’automobile (surtout dans les pays développés) souffre d’une surcapacité.
Au niveau économique, le développement des pays en développement qui forment les marchés émergents est une opportunité. Cependant, ce développement correspond aussi à l’apparition de nouveaux concurrents.
S comme Socio-culturel
Les consommateurs semblent avoir modifié leur attitude vis à vis de l’automobile. L’annexe 2 fait référence à « l’ère de l’achat raisonnable ».
De plus en plus d’Européen selon (l’annexe 4 5ème document) sont « prêts à acheter un modèle à bas prix ».
La voiture semble s’être démocratisée mais les attentes ont également évolué. « La voiture blingbling, c’est fini. Les automobilistes privilégient de moins en moins le standing, le style ou le confort ».
Les attentes se portent cependant toujours sur « la sécurité et la fiabilité ». Les consommateurs cherchent en revanche à réduire leur budget dans le domaine de l’automobile.
La recherche de produits plus économes en énergie devient également une priorité.
T comme Technologique
L’environnement technologique est en perpétuelle évolution.
La recherche et développement prend une place non négligeable dans ce domaine.
Les principales évolutions concernent la motorisation du futur. Renault a ainsi fait le choix de l’électrique. De nombreuses alliances se font et les dépôts de brevets sont également nombreux.
Ces évolutions technologiques concernent aussi bien le mode de production que les produits eux mêmes (Le 1er document de l’annexe 4 fait notamment référence aux recherches sur «les boites de vitesse, les moteurs, les plates-formes ou encore les usines»).
E comme Ecologique
La détérioration de l’environnement, la raréfaction du pétrole, l’émission de gaz à effet de serre sont autant de problématiques écologiques auxquelles doit faire face l’industrie automobile.
La recherche de technologie « propre » devient un enjeu majeur.
L comme Légal
Les entreprises automobiles font face à des contraintes légales relatives à des normes en matière de sécurité, en matière de pollution, …
Le droit du travail est aussi une contrainte à laquelle sont confrontées les entreprises. Ce droit du travail peut cependant être relativement différent en fonction des pays d’implantation de la production.
En déduire les éléments les plus déterminants.
Nécessite de concevoir :
une offre respectueuse de l’environnement
et être capable de proposer des modèles low cost
aussi bien pour les marchés émergents que pour les économies développées.
Evaluer la position concurrentielle du groupe Renault sur le marché automobile.
Face à cet environnement, Renault dispose d’une certaine position concurrentielle. Différents outils peuvent être utilisés pour analyser cette position concurrentielle :
l’identification des effets d’expérience,
la position des différents domaines d’activité stratégique dans le cycle de vie des produits,
les matrices de portefeuille d’activité (matrice BCG, Mac Kinsey, A.D.Little, …)
l’analyse des forces concurrentielles de Porter ou des différents groupes stratégiques, …
L’objectif est de mettre en avant la situation de l’entreprise face aux composantes de son micro environnement (Industrie au sens de M. Porter).
Les annexes nous amènent notamment à privilégier l’analyse des forces concurrentielles de Renault.
Les principales forces concurrentielles sont les suivantes :
Le pouvoir de négociation des fournisseurs
Comme le précise les chiffres clés de Renault, les fournisseurs représentent 80% du coût total de fabrication d’un véhicule automobile. Une partie non négligeable des activités automobiles est externalisée. Cela crée une certaine dépendance notamment pour les actifs spécifiques de l’automobile.
Cependant, le pouvoir de négociation des fournisseurs est affaibli dans la mesure où Renault et Nissan groupent leur achat et réduisent ainsi les coûts. Cela rend leur fournisseur dépendant dans la mesure où Renault et Nissan représentent une part importante du chiffre d’affaires de ces fournisseurs.
Le pouvoir de négociation des clients
Les clients de
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