Analyse macro Brésil

Analyse du Macro-environnement du Brésil

La République fédérative du Brésil, ou plus communément le Brésil est le 5ème plus grand pays du monde, que ce soit en terme de démographie ou de surface, et le plus grand pays d'Amérique du Sud. Avec une population de plus de 200 millions d'habitants, le Brésil se classe septième puissance du monde. Le pays est riche de nombreuses ressources naturelles, d'environnements géographiques variés, et d'une faune et flore impressionnante.

Le pays a souffert de la crise économique en 2009. Ce sont cependant des valeurs solides qui ont permis au Brésil de sortir de la crise. Afin de comprendre davantage la situation du Brésil, nous évaluerons différents critères de ce pays à travers l'analyse PESTEL qui suit.

Politique

L'actuelle chef d'état est Dilma Roussef, et ce depuis janvier 2011. Le Brésil est une démocratie, le pouvoir est divisé entre le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire.

Le gouvernement est articulé autour d'un sénat (81 sièges, élus pour 8 ans) et une chambre des députés (513 députés, élus pour 4 ans). Il existe de nombreux partis politiques mais on en compte deux majeurs: Le Brazilian Democratic Movement Party (20 sièges au sénat), et le Worker's Party (12 sièges au sénat).

Le vote est obligatoire pour les citoyens lettrés âgés de 18 à 70 ans.

Marqué par la dictature de 1964 jusqu'en 1985, le Brésil est aujourd'hui une démocratie.

Le gouvernement est proactif, stable et il n'y a pas d'instabilité politique actuellement au sein du pays. Mais on peut se demander pour combien de temps encore. Effectivement, on peut difficilement prévoir un éventuel basculement, l'histoire du Brésil a prouvé que des changements brutaux pouvaient opérer d'un jour à l'autre, plus particulièrement pendant des élections.

La corruption reste un très gros problème au Brésil d'autant plus que la situation s'aggrave avec le temps. Cela a atteint un point où même ouvrir une petite entreprise requiert parfois de payer des représentants du gouvernement...

Selon une étude menée par Transparency International, le Brésil est classé 72ème sur 180 pays dans le classement des pays corrompus, avant la Turquie, la Bulgarie et même Cuba.

La politique étrangère brésilienne actuelle est basée sur la position dominante du Brésil en Amérique latine, sa position en tant que meneur des pays émergents et son statut de grande puissance émergente à l'échelle mondiale. Le Brésil adopte une politique de résolution pacifique des conflits et de non-intervention dans les affaires d'autres pays.

Le Brésil n'est en conflit militaire ou frontalier avec aucun pays voisin. C'est une puissance diplomatique représentée à travers tous les continents : en effet, le Brésil possède une ambassade ou un consulat dans 125 pays à travers le monde.

À travers son appartenance au BRICS, le Brésil entretient également des relations étroites avec la Russie, l'Inde et la Chine, trois pays qui, comme lui, sont appelés à devenir (ou sont déjà pour certains) des puissances de premier plan dans les décennies à venir.

Son armée est cependant la 14 ème plus importante de la planète.

Economie

Au niveau international, le Brésil est la 14 ème plus grande puissance mondiale avec un PIB nominal de 2 353,025 milliards de $.

disposant d'une puissante agriculture commerciale et d'un secteur industriel assez diversifié, le Brésil est largement tertiarisé : en 2006, le secteur des services représentait 64 % du PIB.

Le Brésil est également un grand exportateur, avec des produits comme les aéronavals, l'équipement électriques, automobiles, l'éthanol, le textile, la chaussure, le minerai de fer, l'acier, le café, le jus d'orange, le soja et la viande. Effectivement, le Brésil dispose de hautes technologies, d'où sa place dans la production d'avions, de sous-marins, en plus d'être impliqué dans la recherche spatiale.

En termes de ressources naturelles, le Brésil dispose de gisement de pétroles, il est d'ailleurs spécialisé en recherche de pétrole en eaux profondes.

On notera qu'il a été pionnier dans les agrocarburants, comme l'éthanol. Le secteur énergétique du Brésil est dominé par le pétrole, soit 45,3% de la production d'énergie primaire.

Le secteur primaire brésilien est aussi marqué par l'agriculture. Par exemple, le pays fournit 25% des réserves mondiales de café. La canne est sucre est également très cultivée, ainsi que le cacao, les bananes, le riz, le blé, le manioc, le soja, le tabac...

Paradoxalement, l'agriculture ne représente que 5% du PIB national.

Grâce à une forte population et de forts investissements venant de l'étranger, le potentiel de croissance du Brésil est très élevé. Il y a une tendance substantielle à une augmentation de la classe moyenne, et l'écart entre les classes sociales favorisées et les classes sociales défavorisées tend à se réduire. De plus, la banque centrale a réussi à réduire le risque de dévaluation du Réal et à contrôler l'inflation. Cependant, face au dollar, le Réal est considéré comme étant surévalué, ce qui affecte malheureusement les exportations du Brésil.

Les entreprises locales et étrangères sont traitées de manière égale, et le coût du travail est considérablement bas. Concernant les droits de douane sur les importations, leur montant est calculé en fonction du nombre d'années d'importations fructueuses. L'impôt sur les sociétés est fixé à 15%, ce qui n'incite pas à délocaliser. Malgré ce faible IS, les taux d'imposition sont particulièrement élevés comparés à ceux de pays comme la Grèce ou l'Irlande.

Social

Fort d'une grand passé colonial, le Brésil de caractérise par une grande diversité ethnique et culturelle: il y a 47,7% de caucasiens, 43,1% de métis et 7,6% de noirs.

Un grand nombre de brésiliens descendent de pays européens, d'Italie, d'Allemagne, d'Espagne, et bien sûr du Portugal.

La religion chrétienne a une place très important au sein de la société brésilienne, avec 123 millions de fidèles sur 200 millions d'habitants... C'est la deuxième nation chrétienne après les Etats-Unis.

Il y de grandes disparités sociales au Brésil. Par exemple, 20% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Concernant la répartition des classes sociales, il y a un nombre considérable de citoyens prospères et une très grande part d'individus percevant le revenu minimal.

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