LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Le contrôle et la surveillance en entreprise

Commentaire d'oeuvre : Le contrôle et la surveillance en entreprise. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Décembre 2022  •  Commentaire d'oeuvre  •  2 720 Mots (11 Pages)  •  289 Vues

Page 1 sur 11

PHILOSOPHIE

Bonjour à tous, aujourd’hui nous allons vous présenter notre vision de la surveillance et du contrôle. Pour commencer, nous allons définir ces deux termes. La surveillance de l’étymologie latine vigilare signifie être sur ses gardes ou exercer un contrôle suivi. Le mot contrôle issu de l’étymologie contra (contre) et rotulus (parchemin roule) signifie la vérification d’actes, de droits ou de documents ou le fait de surveiller et de vérifier.

De plus, on a vu que dans nos recherches un terme revenait beaucoup, celui de Big Brother. Ce terme vient du roman 1984 de George Orwell. L’expression Big Brother est utilisée pour qualifier toutes institutions ou pratiques portant atteinte aux libertés fondamentales et à la vie privée des populations ou des individus.

Pour illustrer ces notions complexes, nous avons fait le choix de nous appuyer sur le film germano-franco-américain Snowden. Ce film a été réalisé par Oliver Stone en 2016 et il revient sur les révélations faites par Edward Snowden sur la collecte illégale d’informations par la NSA sous prétexte de lutte anti-terroriste. Ce film met en évidence les dérives de la surveillance et notamment de la cybersurveillance. Il est issu d’une histoire vraie qui a été raconté plusieurs années après à deux journalistes dans l’optique d’en produire une fiction.

Le film retrace la vie du jeune Edward Snowden, un informaticien doué et patriote qui a rejoint les équipes de la CIA puis de la NSA. Snowden part aux quatre coins du monde, où il est chargé de missions de plus en plus complexes, et où son éthique est mise à rude épreuve. Peu à peu, il découvre que les Services de Renseignements américains collectent massivement des données publiques et privées sur les habitants de pays ennemis, alliés, mais aussi sur les citoyens américains. Ne pouvant plus vivre avec un tel secret, Snowden devient un lanceur d’alerte, sacrifie sa vie personnelle et sa liberté pour tout dénoncer auprès du journal The Guardian.

À travers l’affaire Snowden, deux visions de la loyauté se sont affrontées : celle de la patrie qui embauche, ici malmenée quand l’ex-espion révéla que les Etats-Unis mettaient la planète sous écoute, et celle plus large du droit du peuple à l’information d’être placé sous l’œil de Big Brother.

Dans ce film, Snowden agit et dénonce ce qu’il avait découvert sans avoir peur des conséquences, car selon lui c’est de son devoir d’informer le peuple pour essayer de faire des changements. De plus, il dit qu’il ne l’a pas fait pour l’argent, mais seulement pour le peuple.

Les agences de renseignement américaines (NSA et CIA) n’ont pas seulement mis sur écoute de grands dirigeants ou des personnalités ambigües, elles ont intercepté, classé et recoupé des milliards d’échanges téléphoniques, mails, SMS, conversations Facebook... Ces “écoutes” ont été automatisées afin de permettre la constitution de gigantesques bases de données rétroactives. L'ingénieur révèle donc que cette surveillance de masse est d’une ampleur bien supérieure et contourne la constitution même du pays qui l’a mis en place.

En enchaînant à grande vitesse les images de surveillance d’évènements emblématiques à travers le monde, le film cherche à montrer la frénésie de surveillance qui a saisi les autorités américaines : des millions d’images et d’informations par jour, filent à grande vitesse sous les yeux des agents chargés de leur surveillance, tout comme sous les yeux du spectateur qui adopte leur point de vue. Choqué par cette intrusion, systématique dans nos vies privées, Snowden décide de rassembler des preuves et de tout divulguer.

Snowden, c’est une trahison au nom de l’éthique. Snowden est le fusible qui empêche le système de prendre feu. Une raison de croire que tout n’est pas encore complètement pourri dans cette institution où ne compte que le pouvoir et où les dirigeants n’hésitent pas à utiliser n’importe quel prétexte afin de tout se permettre.

Le personnage d’Edward Snowden, présenté comme un héros des temps modernes, est privé de zones d’ombres, enrobé d’une morale appuyée sur son haut niveau de patriotisme. Même ceux qui embrassent son combat se sentent manipulés par ce film sans nuances, ou l’intelligence du héros est représentée et déformée par la surveillance et le contrôle permanent. Ce film met donc en évidence les dérives d’une surveillance intrusive et d’un contrôle abusif.

Dans ce film on ne trouve pas d’externalité économique, car on ne trouve pas une défaillance du marché qui empêche la liberté et l’efficacité. On ne parle pas d’absence de concurrence parfaite ou d’asymétrie d’information entre les vendeurs et les acheteurs. Par contre, puisque l’utilisation des appareils technologiques comme les cellulaires et les ordinateurs portables par le public apporte un effet qui n’a pas été discuter et décidé par la population, externe a la transaction/ activité, dont l’avantage (bénéfice : comme la récolte d’information) est gagné par une tierce partie étrangère à la transaction (le gouvernement des É-U) on retrouve une externalité causée par ce gain d’information au gouvernement d’Amérique sans aucune compensation de la vie privée.

Pour continuer, nous allons aborder des concepts plus théoriques sur ces deux notions déjà abordées en cours. La surveillance a quitté après de nombreuses années les institutions d’enfermement que nous avons vu en classe et s’est étendue au monde entier. Il existe un œil qui peut tout regarder et tout observer. L’information est nécessaire pour la surveillance, car plus l’on disposer d’informations et plus le contrôle sera efficace.  La notion de contrôle se spécifiera alors avec le temps autour de pratiques liées à l’ordre social, à la régulation et au maintien de cet ordre, relatives à toutes les formes de gestion des individus et des groupes.
En réalisant des recherches complémentaires, nous avons découverts les travaux de James B. Rule qui sont complémentaires par rapport à l’ouvrage Surveiller et punir de Foucault. Ces travaux faisaient le lien entre contrôle social et surveillance, toutefois, les avancées historiques et les propositions théoriques de Foucault seront intégré à ses réflexions pour poursuivre son travail.

...

Télécharger au format  txt (19.2 Kb)   pdf (137.7 Kb)   docx (19.3 Kb)  
Voir 10 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com