Parties prenantes, contre-pouvoirs, et gouvernance de l’entreprise

Chapitre 5 Parties prenantes, contre-pouvoirs, et gouvernance de l’entreprise

Dans les entreprises les jeux de pouvoir, les luttes d’influences ou encore les rapports de forces orientent les décisions d’où l’importance de bien identifier les parties prenantes et d’évaluer leurs véritable pourvoir. Les attentes des différentes parties prenantes sont souvent contradictoires et les décisions importantes résultent de négociations. Le mode de gouvernance mis e place dans l’entreprise permet d’éviter des dysfonctionnements en conciliant des intérêts contradictoires.

Définir la notion de partie prenante 

Ce sont des groupes d’individus qui sont en relation avec l’entreprise directement ou indirectement.

Complément la théorie des parties prenantes

En 1984 Freeman défini les parties prenantes comme : « tout groupe ou individus qui peut affecter ou qui est affecté par la réalisation des buts d’une organisation, au sens large le terme comprend les fournisseurs, les clients, les actionnaires, les employés, les communautés, les groupes politiques, les autorités politiques, les syndicats, les médias etc… »

D’un point de vu théorique l’approche Stakeholder (partie prenante) prends ses racines dans le travail Berle & Means (1932), ils constatent le développement d’une pression sociale s’exerçant sur les dirigeants pour qu’ils reconnaissent leurs responsabilités auprès de tout ceux que le bien être peut-être affecter par les décisions de l’entreprise

En 1995 Clarkson propose une typologie :

• Les parties prenantes primaires : individus ou groupe ayant un lien productif et financier avec l’entreprise
• Les parties prenantes secondaires : individus ou groupe qui influencent ou affectent ou sont influencés ou affectés par l’entreprise sans être directement engagés dans des transactions avec l’entreprise et sans être essentiel a sa survie

En 2003 Lepineux propose les catégories d’acteurs suivantes :

• Les actionnaires
• Les parties prenantes interne
• Les partenaires opérationnels
• La communauté sociale

Indiquer ce qu’est le management des parties prenantes

L’organisation qui souhaite exercer sa responsabilité sociale doit dialoguer avec les parties prenantes qui font parties de sont écosystème, cela est bénéfique à la fois pour les parties prenantes et pour l’entreprise. Cela permet a l’entreprise de savoir ce que les parties prenantes attendent d’elle et quelle est la nature de leurs revendications.

Donner des exemples de parties prenantes internes et externes

Interne : Salariés et organisation syndicales

Externe : Fournisseurs, actionnaires, clients, l’Etat, banques, ONG (organisation non gouvernementale)

Expliquer le lien entre la RSE et la notion de parties prenantes

La responsabilité sociale et environnementale consiste à intégrer les préoccupations sociale et environnementale dans la stratégie de l’entreprise. Ces préoccupations correspondent aux revendications aux parties prenantes qui sont en contact avec l’entreprise, c’est pourquoi la RSE ne peut être exercer par l’entreprise qu’en dialoguant avec l’ensemble de ses parties prenantes. Ces préoccupations peuvent être sources de contraintes mais aussi source d’opportunité.

1. Les parties prenantes

1. Les attentes des différentes parties prenantes

Les parties prenantes sont tous les acteurs concernés directement ou indirectement par le fonctionnement d’une entreprise. Certaines d’entre elles peuvent très fortement influencer le fonctionnement de cette dernière

Problématique : Comment évaluer l’influence des parties prenantes sur le processus décisionnel d’une entreprise ?

Il s’agit donc dans un premier temps d’identifier les parties prenantes, ensuite évaluer leurs intérêts (sont elles sources de menaces ou d’opportunités), évaluation de leurs pouvoir et influence ainsi que les interactions entre-elles.

Cyert & March :

Ils ont constaté que les entreprises fonctionnent avec des acteurs qui défendent des intérêts contradictoires, il en découle que les décisions prises résultent souvent de compromis entre les parties prenantes qui constituent des contre-pouvoirs.

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