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Parties prenantes, jeux de pouvoir et gouvernance

Cours : Parties prenantes, jeux de pouvoir et gouvernance. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Mars 2013  •  Cours  •  727 Mots (3 Pages)  •  1 914 Vues

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Chapitre VI/ Parties prenantes, jeux de pouvoir, et gouvernance

I/ Les parties prenantes

• Une partie prenante est un individu ou un groupe d’individus prenant part à la vie de l’entreprise c-à-d qui peut affecter ou être affecté par les décisions et les réalisations de l’entreprise

Cf. Doc 1

1) On peut classer les parties prenantes en interne et externe :

Parties prenantes internes Parties prenantes externes

- - Actionnaires

- - Salariés - - Clients

- - Fournisseurs

- - Banques

- - Etat, collectivités publiques (Région, Département, mairies,…)

- Sociétés civiles (Ex : Green Peace, UDC-Que Choisir)

 - organisations n’appartenant ni à la sphère gouvernementale ni commerciale

On peut aussi les classer en parties prenantes de première importance ou de seconde importance :

Parties prenantes de première

importance Parties prenantes de seconde importance

Acteurs en relation étroite avec l’entreprise : actionnaires, salariés, clients, fournisseurs, banques Communauté sociale en général qui n’a pas de prise directe sur l’entreprise mais dont les actions peuvent avoir un certain poids : organismes publics, associations de consommateurs, médias, etc.

2) Le bénéfice est le résultat net après impôt qui revient aux actionnaires en contrepartie de leurs apports au capital de l’entreprise. Il correspond à la différence entre les revenus de l’entreprise et ses charges. Chaque euro de bénéfice revenant aux actionnaires et donc un euro qui a été pris et qui n’a pas été versé à une partie prenante : il y a donc un conflit d’intérêt permanent entre les parties prenantes.

II/ Les jeux de pouvoir à l’intérieur de l’entreprise

A- Les zones d’incertitude selon Michel Crozier

Cf. Doc 2

1) Une zone d’incertitude est la marge de liberté dont chaque personne dispose dans le cadre de chaque personne à autrui pour refuser ou accepter ce que l’autre lui demande

2) Selon M. Crozier le pouvoir d’un salarié va dépendre de la zone d’incertitude qu’il contrôle

3) Les jeux de pouvoir correspondent aux stratégies que mettent en place les salariés dans le cadre de leurs relations chacun va dans son propre intérêt accepter les contraintes qu’on lui impose jusqu’à un certain point et faire savoir qu’il n’ira pas au-delà. Le pouvoir est le produit des relations, des confrontations et des négociations.

B- Les coalitions selon Richard Cyert et James March

Cf. Doc 3

1) Richard Cyert et James March, professeurs américains conçoivent l’entreprise comme

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