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La politique est elle une technique ?

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Par   •  4 Mars 2017  •  Dissertation  •  1 417 Mots (6 Pages)  •  2 528 Vues

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La politique est elle une technique ?

                    Dans son sens ordinaire, la technique, activité proprement humaine, se définit comme l'ensemble des moyens ou compétences permettant d'obtenir efficacement des résultats déterminés. Ces moyens sont d’ordres matériels ou intellectuels. Elle constitue donc une forme de savoir-faire. En outre, ce savoir-faire rend possible la mise au point de moyens de production efficaces, qui assurent à l'Homme d'arriver à ses fins, les compétences techniques. Aussi, l’un des points fort est que la technique se transmette et puisse évoluer par accumulation. C’est cela qui permets de différencier l’activité technique humaine de de celle animale. Tandis que la politique est comme la science appliqué à la gestion de l’Etat, c’est à dire l’art de gouverner la cité ou diriger les affaires publiques. Elle renvoie alors à une pratique empirique, concrète, celle la mise en œuvre de stratégie permettant de prendre ou conserver le pouvoir. Définir purement et simplement la politique comme une technique, c'est en faire l'objet d'une compétence spécialisée qui pourrait s'acquérir indépendamment des fins propres de l'action politique. De ce point de vue, la question de savoir si la politique est une technique ne devrait pas être posée. En ce sens, la question sujet prend toute son importance et requiert un examen approfondis. Elle nous pousse à nos poser les questions suivantes auxquelles nous tenteront de répondre dans notre développement. La politique est-elle une technique ? La technique suffit-elle à définir la politique ?

Comme nous l’avons posé dans l’introduction, la politique en tant que gestion des affaires publiques d’une cité finit toujours par renvoyer à la question du pouvoir, autrement dit à la capacité d’accomplir des actions susceptibles de produire des effets réels et palpable de la société. Platon dit, « L’art politique réalisant le plus magnifique et le plus excellent de tous les tissus, en enveloppe, dans chaque Cité, tout le peuple, esclaves ou hommes libres, les serre ensemble dans sa trame et, assurant à la Cité tout le bonheur dont elle peut jouir, commande et dirige ». Il considère la politique comme un art qui permettrait d’aboutir à une cité idéale.  C’est à dire un savoir théorique, il faut connaître la politique et l’appliquer. Donc par conséquent c’est une technique car elle consiste à mettre des moyens au service d’une fin donnée. Elle suppose la volonté de mettre en œuvre des moyens  (lois) et de les ordonner à une fin (justice). Par conséquent elle suppose un savoir-faire, une compétence technique. Elle sollicite donc en premier lieu la responsabilité de l’homme politique.  Aussi, la politique est un savoir-faire pratique qui exige la connaissance empirique de l’Etat, l’expérience du pouvoir et la capacité d’exercer une autorité sur les hommes. Selon les empiristes, toutes nos connaissances dérivent de l’expérience. Selon Kant dans critique la raison pure : « Bien que toute notre connaissance s’amorce avec l’expérience, il en résulte pas pour autant qu’elle dérive dans sa totalité de l’expérience » ; si toutes nos connaissances ne viennent pas de l’expérience elles en dérivent toutes.

                  La précédente démonstration nous a permit de faire remarquer que la politique est un art qui consiste à mettre des moyens en œuvre au service d’un but précis. C’est une technique qu’il faut connaître et appliquer selon Platon. Contrairement à Machiavel qui dit qu’il faut adapter le savoir à la situation et ne pas toujours être morale car la fin justifie les moyens. Dans Le Prince, Machiavel dit qu’un politique la fin justifie les moyens alors la vie politique peut-elle être morale ? Car le meilleur allié des hommes politiques c’est le mal. Aussi, il est nécessaire de savoir bien user de la bête te de l’Homme. Donc un prince doit parmi les bêtes choisir le renard et le lion. Il faut donc être renard pour connaître les pièges et lion pour effrayer les loups. Par conséquent, un souverain sage ne peut ni ne dois observer sa paroles lorsqu’un tel comportement risque de se retourner contre lui et qu’on disparu les raisons qui la firent engager. Ainsi faut-il qu’il est un esprit disposé à tourner selon ce que les vert de la fortune et les variations des choses lui commandent, et, ne pas s’écarter du bien s’il le peut, mais savoir entrer dans le mal,  y étant contraint.

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