Tout ce qui est techniquement possible est-il moralement souhaitable ?

L'adjectif nécessaire désigne le fait de ne pas pouvoir faire autrement.

Le verbe vivre c'est avoir une réalité dans le monde. Vivre se réfère à la vie, c'est-à-dire à l'ensemble des phénomènes qui maintiennent l'activité des organismes jusqu'à leur mort.

La société est un ensemble organisé d’individus humains en relation d’interdépendance exprimables sous la forme de règles naturelles ou conventionnelles.

Vivre en société c'est donc vivre selon des lois et des règles établies.

D'un côté, vivre en société semble être nécessaire du fait que l'homme ne peut pas vivre seul, il a besoin des autres pour progresser.

D'un autre côté, vivre en société semble ne pas être nécessaire car l'homme se sent mieux seul qu'accompagné.

Le fait que les hommes vivent habituellement en communauté nous empêche-t-il de nous isoler

ou la vie en société est contingente ?

Dans une première partie, nous verrons qu'effectivement, les hommes semblent ne pas pouvoir faire autrement que de vivre en commun pour avancer. (la vie en commun semble être une obligation pour les hommes) Puis, dans une deuxième partie, nous verrons qu'il est possible de vivre seul si l'homme parvient à satisfaire ses besoins primaires. Finalement, la vie en société n'est-elle pas au contraire inné chez les hommes ?

I. Apparemment, les hommes ont besoin de vivre en société.

Tout d'abord, Schopenhauer analyse le comportement des porcs-épics qu'il compare aux relations sociales des hommes. Cette comparaison permet à l'auteur de montrer que c'est ensemble que les hommes parviennent à résoudre leurs problèmes et donc, par la même occasion, à répondre à leurs besoins primaires. Chacun propose ainsi de son aide à autrui. Sans cet échange réciproque, les hommes n'évoluent pas.

Ensuite, la thèse d'Aristote dans le texte extrait de La Politique, « L'homme est un animal politique », explique que l'homme n'est pas fait pour vivre dans la solitude mais plutôt en société. En effet, comme la nature, l'homme « ne fait rien en vain ». Une vie monotone est vide et lassante. C'est pourquoi, être en groupe nous pousse à communiquer et à donner notre opinion. Schopenhauer montre ainsi dans son texte que le partage de nos connaissances et de notre savoir a permis aux hommes d'avancer et de trouver ensemble une solution pour rendre la vie en commun possible. « la politesse et les belles manières », autrement dit, les normes du bien vivre ensemble permettent donc une bonne entente entre les hommes.

Comme le dit si bien Christopher à la fin du film Into The Wild, « Le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé ». Ainsi, dès lorsque nous partageons et adhérons les mêmes valeurs avec d'autres individus, nous développons un sentiment d'appartenance et la volonté d'accéder à des projets communs. C'est ce sentiment d'appartenance, qui favorise la confiance en soi, et cette mise en place de projets communs que les hommes sont véritablement heureux.

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