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Le zoo est-il moralement acceptable ?

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Par   •  21 Novembre 2020  •  Dissertation  •  1 632 Mots (7 Pages)  •  1 055 Vues

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Le zoo est un sujet très controversé dans notre société aujourd’hui.. On peut alors se demander ..

Pb: Le zoo est-il moralement acceptable ?

Cette question dépend du statut que nous attribuons aux animaux, cela rejoint donc directement la problématique “qui sont les animaux ?”.

En effet si les animaux sont des objets, les zoos serait donc acceptable mais se sont des êtres vivants qui souffre se serait inacceptable. Nous verrons justement c’est deux point de vue durant notre exposé.

I/L’animal en tant qu’objet de divertissement

Dans cette première partie nous commencerons par une idée très répandue, presque devenue une évidence pour beaucoup comme quoi l’homme est supérieur aux animaux et que celui-ci n’est qu’un bien, ce qui facilite ainsi l’acceptation morale d’un zoo. Cette idée saute au yeux lorsque l’on s'intéresse à la fonction d’un zoo.

Le but principal d’un zoo reste le divertissement; les gens s’y rendent comme pour aller au cinéma. L’animal est spectacle. Il aurait donc la même valeur qu’un objet et serait un “plus” pour améliorer le quotidien trop monotone de l’Homme.

Pareillement à un parc d’attraction, le zoo doit ainsi rester innovant afin de ne pas perdre ses visiteurs.

Par exemple, le Tigre blanc si demandé du public car « blanc » donc rare est le résultat d’une mutation génétique que les zoos conservent dans l’unique but d’attirer du public. Mais comme l’animal est considéré comme un objet, ce n’est pas très choquant.

Au delà d’un simple divertissement, le zoo permet aussi à l’homme de réaliser sa soi disant bonne action:

II/ L’homme: le bon samaritain des animaux?

Dans cette seconde partie nous allons nous intéresser à l’idée selon laquelle le zoo, puisque permettant la sauvegarde des espèces serait à priori bénéfique.

Zoo vu par l’homme comme un moyen de sauver les animaux

(Cependant), les zoos sont aussi vus comme un moyen de préserver des espèces et de protéger des animaux (en contrôlant leur reproduction). En effet, par exemple, le rhinocéros blanc du Sud a frôlé l’extinction au début du 20e siècle, il n’y en avait qu’entre 50 et 200. Mais des programmes de conservation ont permis d’en faire l’espèce de rhinocéros la plus répandue au monde.

Néanmoins, les animaux ne sont pas souvent libérés des zoos et ceux qui le sont ont étés habitués à la captivité et sont mal préparés pour survivre dans la nature.

De plus, l’espérance de vie d’un animal dans un zoo est plus faible que dans la nature. En effet, les braconnages n’ont pas lieu uniquement dans la nature, par exemple dans le zoo de Thoiry dans les Yvelines, un rhinocéros blanc a été tué dans son enclos par 3 balles et sa corne a été tronçonnée et volée.

On peut se demander si l’image idéaliste qu’on se fait du zoo qui sauve des espèces n’est pas un moyen de se donner bonne conscience face à la réalité des faits : nous nous servons des animaux comme des objets.

De plus ...

Est-ce vraiment le rôle de l’Homme d’influer les espèces?

En effet, on peut se demander si c’est vraiment le rôle de l’homme d’influencer la nature.

Il y a, ce que les biologistes ont appelé “la sélection naturelle”. Cela représente le fait qu’une espèce puisse s'épanouir dans un milieu grâce à des caractères avantageux et d’autres disparaître à cause de caractères désavantageux. L’homme est une espèce comme les autres et donc devrait subir cette sélection naturelle et non l’influencer. En effet, l’homme se prête à des pratiques de braconnages, par exemple, qui déséquilibre l’évolution des espèces on provoquant leur extinction prématurée. Il s'octroie donc le droit de réparer ses erreurs en reproduisant des espèces en voie d'extinction mais c’est un cycle sans fin. En effet pour stopper cette intrusion de l’homme dans l’évolution des espèces il faut protéger les espèces du braconnage et autres fléaux réalisés par l’homme au lieu de se tourner vers des programmes de reproduction d'espèces.

On le voit ici très nettement l’homme se considère comme supérieur aux animaux, vu l'influence qu’il exerce sur eux. Mais cette incidence ne s'arrête pas là, l’homme se permet aussi d'influencer la reproduction humaine avec par exemple la politique de l’enfant unique en Chine.

Ce qui nous amène à nous demander si la frontière entre animaux et humains était plus floue que ce que l’on pensait.

III/ (Du point de vue des animaux ou) L’animal en tant qu’être vivant

Comme nous l’avons vu précédemment, le fait que l’animal soit considéré comme un objet est une idée assez répandue, mais elle n’est pas très novatrice. En effet,dans notre société moderne, nous savons qu’un animal peut avoir des sentiments et souffir. Même la loi a évolué, depuis 2015, les animaux ne sont plus considérés comme des biens mais comme « des êtres vivants doués de sensibilité ». Il n’est donc pas si éloigné de l’Homme.

Le film madagascar, qui pourrait paraître enfantin parle de sujets très importants comme la souffrance animale.

...

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