Dissertation: est-il moralement acceptable de permettre aux gens déficients intellectuels de fonder une famille ?

Généralement, les êtres humains éprouvent à un moment où a un autre dans leur vie le désir de fonder une famille. Les personnes ayant des déficiences intellectuelles n’y font pas exception, mais est-il moralement acceptable de permettre aux gens déficients intellectuels de fonder une famille ? Tout d’abord, il faut bien comprendre la situation ainsi que le conflit qu’elle soulève, ensuite utiliser la méthode de réflexion moral d’un grand philosophe : Emmanuel Kant, pour connaitre son point de vue potentiel sur la question et pour conclure cette réflexion, exprimer notre point de vue à l’aide de trois arguments : liberté de la femme, les désirs de ces personnes ainsi que la liberté humaine.

Depuis plusieurs années un sujet controversant fait énormément parler; les femmes ayant une déficience intellectuelle désirent avoir des enfants. Les centres accueillant les personnes déficientes intellectuelles refusent d’héberger ceux qui ont des enfants, cependant ils acceptent d’avoir des centres mixte où les usagers ne sont pas constamment surveillés. En 1994, une femme déficiente intellectuelle légère s’est avéré responsable d’avoir cessé ses moyens de contraceptions puisqu’elle désirait avoir un enfant et ce, sans avertir les éducatrices et son copain qui lui n’en voulait pas. Suite à cette nouvelle, les éducatrices du milieu se mirent à expliquer les différentes possibilités que cette femme enceinte avait. Elles lui expliquèrent les étapes de la grossesse, lui montrer la différence entre un embryon, un fœtus et un bébé. Pour les professionnels, il n’était pas question qu’elle donne naissance à cet enfant. Malgré les explications détaillés de son entourage sur l’avortement, sur toute les responsabilités qu’engendre un enfant la cliente du centre décide tout de même de mener sa grossesse à terme. Douze ans plus tard, on sait que l’enfant est en parfaite santé sans aucune déficience intellectuelle et il démontre d’excellente qualité d’adaptation et de socialisation.

De cette situation ressort le conflit suivant; devrions nous brimer la liberté de la femme afin d’assurer une bonne santé à l’enfant? Le désir d’avoir un enfant chez la femme est souvent très puissant, et ce n’est pas parce qu’elle a une déficience légère que celle-ci n’en désire pas. Comme toutes les femmes, elle désire mettre au monde un enfant qui lui ressemblera à elle et à celui qu’elle aime. Elle veut aussi avoir l’occasion de l’élevé à sa manière et d’accomplir l’éducation de son enfant. Cependant, les personnes déficientes intellectuelles ont certainement de la difficulté à s’occuper d’eux-mêmes, ils ont besoin d’un soutient extérieur et ce, de façon constante. De plus, comme la déficience intellectuelle est également héréditaire l’enfant a des chances d’avoir lui aussi cette déficience. Il faut également comprendre que comme l’individu atteint d’une Di ne peut s’occuper de lui-même il aura également de la difficulté à s’occuper d’un enfant par lui-même.

Est-il moralement acceptable de permettre aux gens déficients intellectuels de fonder une famille ?

Selon la théorie Kantienne il serait qualifié immoral de laissez tout individu ayant une déficience intellectuelle d’avoir des enfants. Selon Emmanuel Kant, l’intention doit être pure pour être dite moral, donc la personne doit avoir l’intention de faire le geste qui s’avère être moral ou doit vouloir s’empêcher de faire une geste considéré immoral selon Kant. Donc toute personne mettant la vie de son enfant en danger serait immorale. Afin de savoir si le geste est moral, il doit tout d’abord pouvoir être universalisé. Il doit donc répondre aux trois critères suivants; ‘‘l’universalisation rendrait sa réalisation impossible, cela entraînerait la destruction de l’humanité, l’universalisation va à l’encontre des intérêts fondamentaux de tout être raisonnable.’’ Si tous les individus ayant un retard intellectuel avaient des enfants, plusieurs de ces bébés seraient en danger et ça pourrait même mener à la mort de ceux-ci dû à une négligence ou à un manque de soutien de la famille ou un manque de ressource pour ces personnes. De plus, tout être raisonnable selon Kant ne serait pas d’accord avec cette situation puisque cela serait trop vague d’autoriser toute ces femmes à avoir des enfants sans avoir reçu d’évaluation sur son autonomie ou sur ses capacités intellectuelles. Nous savons déjà en ayant fait le principe d’universalisation que ce geste serait immoral, cependant advenant le cas qu’il l’avait été, Kant serait passé à la deuxième étape celle du principe du respect qui porte sur traiter tout individu comme une fin et non comme un moyen. Selon la théorie Kantienne, la personne ayant un retard cognitif serait vue comme utilisant l’enfant afin de combler vide, afin de se servir de l’enfant pour lui donner de l’amour et de l’attention. Afin que le geste soit moral il faudrait que l’individu utilise le respect négatif en voulant s’abstenir d’avoir des enfants puisqu’elle est consciente qu’elle pourrait brimer l’autonomie ou la liberté de l’enfant. En prenant cette décision cela respecterait également le principe de l’universalisation.

Nous pensons que de brimer la liberté de la femme afin d’assurer une bonne santé à l’enfant est immoral car cela détruit les désirs de ces personnes, cela viens à l’encontre de l’égalité social et finalement cela interviens dans la liberté de la mère ainsi que celle du père également. Premièrement, le fait d’empêcher les femmes ayant une déficience intellectuel d’avoir des enfants cela détruit les désirs de cette personne qui sont exactement les mêmes

...