Commentaire de texte Lucrèce

DEVOIR PHILOSOPHIE 05/02/2021

CHAPELET Pierre Tl B

    Dans De la Nature, écrit durant le premier siècle avant Jésus Christ, Lucrèce défend la thèse où le langage est naturel. Selon lui, le langage se définit comme un ensemble de son venant d’une tendance naturel à nommer les choses avec des sons.                                                                                                                                                      Seulement, cette thèse peut nous amener à nous poser certaines questions, si le langage est spontané, quelle place doit-on accorder à la part conventionnelle de l’apprentissage du langage ? Ou bien le langage est spontané mais une part du processus se fait par l’apprentissage. Ou bien on apprend uniquement à communiquer mais que faire de l’aspect instinctif dans ce cas. On pourrait naturellement se demander si la spontanéité du langage est absolue.                                                          Pour tenter de répondre à ces questions, nous verrons dans un premier lieu que le langage est une faculté (l1-6). Dans un second lieu, nous verrons que le fait qu’un homme ait subitement inventé le langage est illogique (l7-12). Pour terminer nous verrons qu’aucun homme n’a pu imposer son langage à chacun (l12-fin).

    Premièrement, l’auteur nous dit que le langage est un besoin naturel : “c’est la nature qui poussa l’homme à émettre des sons“, ici le langage est une exigence pour l’être humain, provenant de la nature, définition même du besoin, tout comme avec la nourriture ou la soif où la nature nous induit le besoin de se sustenter afin de survivre. D’autre part, Lucrèce dit : “tout être a le sentiment de l’usage qu’il peut faire de ses facultés“, il cite notamment l’enfant qui pointe du doigt avant de savoir parler en plus du veau essayant d’user de ses cornes avant même de les avoir. Tous ces éléments prouvent alors que le langage est une faculté.

    Deuxièmement, Lucrèce dit : “penser qu’un homme ait pu donner à chaque chose son nom, et que les autres aient appris de lui les premiers éléments du langage, est vraiment folie“, ici le philosophe nous dit que aucun homme n’a pu apprendre le langage a une population. Ensuite, Lucrèce nous dit aussi que si homme avait créé le langage, pourquoi une autre personne ne l’aurait pas fait avant ou bien même au même moment que lui. De plus il dit aussi que si une personne aurait inventé le langage comment aurait-elle pu émettre des sons si ceux-ci n’étaient pas naturelle. Dans cette partie, le philosophe a utilisé un raisonnement par l’absurde pour montrer que le fait qu’un homme est inventé subitement le langage est tout simplement impossible.

    Pour finir, Lucrèce démontre qu’un homme n’a pu imposer son langage. En effet, comment une personne aurait pu apprendre à une multitude quand on prend en compte les contestations qui aurait eu lieu suite à cette imposition. De plus comment cette personne aurait pu enseigner son langage a toute une population si on tient compte de toutes les difficultés qu’il aurait rencontré, comme par exemple enseigner une langue totalement inconnue a chacun : “et d’autre part, trouver un moyen, d’enseigner“. Aussi, si créateur du langage il y avait, comment aurait-il pu “persuader les sourds“ car ils n’auraient pas encore appris à entendre les mots d’un langage nouveau. Ici, l’auteur démontre une nouvelle fois par l’absurde que le fait qu’un homme est imposer son langage a chacun est illogique.

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