Commentaire de texte "les misèrables"
Commentaire de texte : Commentaire de texte "les misèrables". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Tristan._gnd • 3 Mai 2022 • Commentaire de texte • 755 Mots (4 Pages) • 406 Vues
Tristan Commentaire de texte
Guimard
Le texte étudié est un extrait du livre « Les Misérables » écrit par Victor Hugo en 1862. Victor Hugo grand écrivain et dramaturge du XIXème siècle, est né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris. Appartenant au mouvement littéraire du romantisme, il a écrit de nombreuse poésie et de nombreux romans. Ne se limitant pas, Victor Hugo dénonce aux travers de ses œuvres les injustices et inégalités mais aussi la maltraitance des enfants. Ce désire de dénoncer la maltraitance des enfants est retrouvé dans Les Misérables qui est un roman historique, social et philosophique.
Dans cet extrait nous verrons Jean Valjean venant chercher cosette, qui constatera comment elle est traitée et comment elle se porte malgré la somme d’argent versée chaque mois aux aubergistes.
Dans un premier temps nous étudierons le portrait affligeant de la jeune cosette en analysant la description physique et morale faite par l’auteur puis en second temps, nous constituerons une critique de la société en s’appuyant sur le contexte historique et sur les idéologies de Victor Hugo, nous finirons par une conclusion.
La jeune cosette est désolante du fait de sa condition de vie et comment elle est décrite par le narrateur que ce soit moralement ou physiquement. Pour une raison que l’on ignore dans ce texte, nous comprenons que Cosette a était confiée à des aubergistes par sa famille. C’est ici que démarre le cauchemar de Cosette chez les Thénardier.
Jean Valjean surnommé ici « l’homme » vient chercher Cosette à la suite de la promesse faites à Fantine. Le narrateur nous montre bien dans sa description physique qu’elle n’est pas assez nourrie, « Cosette était maigre » (ligne 6), « sa maigreur affreusement » (ligne10) et « le creux de ses clavicules » (ligne15), les adjectifs qualificatifs utilisés permettent ici de bien accentuer sur la sous-alimentation que subit Cosette. Elle se trouve dans un état de fragilité physique et morale intense pouvant presque nous faire penser à une personne malade. « Grelottait toujours » (ligne11) l’auteur la compare ensuite aux « malades désespérés » qui ont cette courbe de l’angoisse habituelle au coin de leurs bouches comme condamnés à la mort. « Grelottait toujours » peut aussi bien être interprété comme un signe de peur ou encore de froid. Finalement, on ne sait pas vraiment quelle est la réelle cause de ce grelottement. Cette confusion nous pousse à nous interroger. Est-ce la conséquence du manque d’habit « toile trouée » (ligne13), « pas un chiffon de laine » (ligne13) ou bien la crainte des Thénardier qui en est la source « tâche bleu ou noir qui indiquaient les endroits où la Thénardier l’avait touché » faisant allusion aux mauvais traitements.
Le traitement que reçoit Cosette de la part des aubergistes et en « accord » avec la norme de cette époque, la maltraitance des enfants est monnaie courante au XIXᵉ siècle. Victor Hugo étant contre cette norme de la société souhaite le dénoncer au travers de son œuvre « Les Misérables ».
Victor Hugo montre la place qu’occupe Cosette dans cette auberge, « Cosette avait repris sa place sous la table de la cuisine » (ligne 2-3). On voit que les aubergistes ne la considèrent pas, ils ne la mettent au même niveau presque qu’un chien qui retourne à sa place.
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