Commentaire de texte, V.Hugo les orientales
Commentaire de texte : Commentaire de texte, V.Hugo les orientales. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Wafi.A • 12 Janvier 2019 • Commentaire de texte • 507 Mots (3 Pages) • 5 500 Vues
Victor Hugo, grâce à ses nombreux recueils tels que Les Orientales, devient chef de fil du romantisme. Durant sa jeunesse il écrit le poème rêverie qui traduit ses sentiments de fougue et son envie de changements. Tout d’abbord nous verrons l’aspect fade du lieu réel, puis nous étudierons le désir d’évasion du poète.
Dans une premier temps ce poème nous montre une certaine monotonie dans le quotidien de l’auteur, à travers une description d’une nature triste “l’automne décline”; “dechire ce brouillard”. Le climat appuie également cette aspect morne et de lassitude “pluie”; “brouillard”. On remarque également qu’il explicite la similitude entre ce climat et ses sentiments représenté pas ses chansons dans la métaphore : “mes chansons, comme un ciel d’automne rembrunies”. De plus, on observe la présence du champs lexical de l’obscurité, qui renforce le sentiment de lassitude du poète. On constate donc que le poète exprime ses sentiments à travers la nature, celle-ci étant triste, traduit un sentiment de lassitude du poète face à son quotidien.
Dans un second temps, on constate que tout au long du poème il y a un écoulement du temps, à travers la présence d’un champs lexical de celui-ci “heure”; “ces jours” ; “longtemps” qui renforce le sentiment monotone du poète. Ajouté à cela, l’anaphore du mot “heure” et la longueur des vers écrit en alexandrins qui insistent sur le quotidien ennuyant du poète. Cette ennuie met en évidence le sentiment de morosité du poète qu’on retrouve avec la présence du champs lexical de la solitude et de la tristesse “ seul” ; “ décline” ; “ rouillé”. Ce quotidien ennuyant mène le poète à une envie d’évasion.
Tout au long du poème on remarque ume envie de fuir du poète, qui semble vouloir s’isoler dans ce monde de changements “laissez moi !”. Cela montre une envie totalement différente de ce qu’il vit. Cette opposition est illustrée à trois reprises avec la diérèse « violet », ainsi que les deux antithèses « le soleil et la pluie » et « déchire ce brouillard avec ses flèches d’or ». d’autrepart l’anaphore “Oh!” montre son envie imédiate de renouveau. De plus l’hyperbole “mille tours” témoigne de sa quête d’ailleur.
Cette quête d’ailleur le mène à se réfugier dans l’orientalisme. On reléve également un champs lexical dynamique : “ fusée” ; “flèches” ; “soudain”, qui contraste avec le quotidien monotone de l’auteur. Enfin cette envie d’évasion est représenté par la présence d’un registre fantastique et un cadre exotique : “horizon” ; “ mille tours” ; “ mauresques” ; “génies” . On ressent donc bien, tout au long du poème, l’idée d’un rêve féerique et mysterieux. Notamment avec la forte présence du champs lexical du rêve : “je rêve” ; “fées” ; “magique”.
En conclusion, ce poème contraste donc le quotidien lassant de l’auteur face au quêtes merveilleuses de l’orientalisme. On retrouve cette envie de fougue chez Arthur Rimbaud ou même Baudelaire qui lui aussi a permis au Romantisme d’évoluer.
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