Commentaire de texte Phèdre
Commentaire de texte : Commentaire de texte Phèdre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mowmow.18 • 18 Septembre 2021 • Commentaire de texte • 1 389 Mots (6 Pages) • 430 Vues
Connaissiez-vous le mythe d’œdipe dans lequel il a été abandonné et recueilli dans une autre famille sans le savoir puis qu’il a tué son vrai père et pour finir s’est marié avec sa vrai mère qu’il ne connaissait pas ? Et bien dans la pièce « Incendies » de Wajdi Mouawhad, le mythe tragique d’œdipe y a été repris et adapté à son histoire. Dans cette pièce, un enfant qui grandira en étant perdu familialement, deviendra à terme le bourreau de sa mère tout en ignorant son identité et donc son lien de sang avec elle. A présent nous allons donc étudier la scène 31 « l’homme qui joue » p107-110 d’une violence assez insoutenable dans lequel nous retrouvons un assassinat perpétré par Nihad, et aussi le bourreau de sa mère. En quoi cette scène très violente nous donne-t-elle un aperçut de la complexité de Nihad ? Nous allons pour commencer par analyser cette scène d’action, Puis nous découvrirons le bourreau et sa victime et nous finirons par décrypter ce caractère d’homme paradoxal et dangereux qu’incarne Nihad.
Pour débuter, nous allons nous pencher sur cette scène d’action qui est rythmée et qui ressemble étrangement à un spectacle. Tout d’abord l’auteur a fait le choix de nous placer nous, lecteur du côté du tueur et non pas de la victime ce qui nous permet d’être nous-même dans l’action en étant entraîné par le rythme de Nihad. Ensuite ,les didascalies de la ligne 1 à 34 prennent une place extrêmement importante comparer aux répliques des personnages car, avant même de parler, Nihad est définit par ses actes de tueur. En effet, les mêmes actions se répètent à travers la reprise des verbes « tirer> (sept fois,L20,x2 L21,L22,L29,L30,L33), «recharger» (deux fois,L20,L22) et « viser» (trois fois,L18,L28). L’énumération de ces verbes et la répétition de ces actions font de Nihad une sorte de robot/machine à tuer. Cette image est renforcée par l’absence des pronoms personnels avec « tire de nouveau, recharge, S'immobilise et tire encore » (L12) ou « prend son fusil et vise tout près de lui L15). Nous remarquons que le mot rapidement est employé à de nombreuse reprises :(3x, rapidement l18, rapidement l20, rapidement l23) il renforce d’avantage cette rapidité du fusil. Il y a également une répétions du son [ɑ̃] qui crée aussi le rythme et la rapidité: rapidement l18, continuant l19, rapidement l20, deplacantl21, rapidement L23, prend l25, reprend L26, soudainement L27, prend l27, tirant l28. Par ailleurs cette scène semble être d’un autre coté une sorte de spectacle ou comédie musicale part la façon dont elle a été écrite. Effectivement, la première image « scénique » nous le montre, il est posté «sur le toit d’un immeuble » ce qui donne à la scène une certaine verticalité de l’espace. Puis, comme par un effet de zoom, le personnage va être cadré plus prêt : il mime le concert « fusil à lunette en guise de guitare » (L3), ou « son fusil passe du statut de guitare à celui de micro »(L12). Le personnage chante, accompagner de son walkman et son fusil comme si il été à son concert où il n’y avait pas de public « vivant » mais seulement des corps qui « dorme ». C’est donc pour cela que cette scène est assez étrange car elle est mélangée entre le spectacle et la musique qui atténue cette situation de guerre et de violence.
En second lieu, nous allons analyser cette relation entre le bourreau qui est donc Nihad et sa victime le photographe. Nous pouvons tout d’abord observer une flagrante dominance de Nihad qui est armé face au photographe. Nihad est debout en pleine possession de ses moyens quant au photographe lui, il est blesser au sol, sans défense. De plus le photographe qui est totalement désemparer et pétrifier vouvoie Nihad « je vous en prie, laissez-moi partir ! » L39 alors que Nihad lui le tutoie « et tu m’as pris en photo… ? »L44. Cela montre bien que le photographe est totalement soumis à
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