Commentaire de texte Condorcet
Commentaire de texte : Commentaire de texte Condorcet. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Paquito29 • 4 Avril 2022 • Commentaire de texte • 836 Mots (4 Pages) • 506 Vues
Nicolas de Condorcet est un mathématicien, philosophe, homme politique et éditeur français, représentant des Lumières, né le 17 septembre 1743, il écrit en 1788 la lettre d’un bourgeois de new Heaven issue de L’inutilité de partager le pouvoir législatif entre plusieurs corps. Cet extrait est un plaidoyer en faveur de la constitution d’un corps législatif unique. Quels sont les arguments de Condorcet en faveur d’un corps législatif unique ? Condorcet propose dans ce texte des évolutions de l’exercice du pouvoir, afin d’avoir une société plus libre et plus égalitaire.
Tout d’abord, Condorcet expose ses idées sur l’exercice du pouvoir en montrant les limites et la forme que celui-ci doit prendre.
Il interpelle des le début son lecteur sur les limites du pouvoir, en utilisant « monsieur » (l.1), il fait un effort de captatio belevolentiae. Il utilise un rythme ternaire pour insister sur les avantages d’une constitution qui selon lui est « libre, paisible et durable » (l.5). Il explique et se justifie par des causalités et des répétitions : « parce que », « tel que » (l.8-9). Il achève sa démonstration sur une meilleure répartition du pouvoir qui doit « être fondée sur les droits naturels de l’homme » (l.6) , l’homme qui selon lui est « une personne capable de raisonner » (l.9-10). Son discours est insistant : « cette seconde lettre » (l.1), « il en résulte par une conséquence évidente » (l.10-11)
Aussi, il rappelle de manière soutenue la forme que le pouvoir doit prendre, Condorcet dit de manière explicite que le pouvoir doit être accordé aux hommes capables de faire passer l’intérêt général avant le leur. Cette « universalité » (l.29) est présente dans l’utilisation du pronom nous : « nous voulons », « nous pensons » (l.5) (l.12) et dans l’utilisation de mot comme « république » (l.20) s’opposant à la monarchie actuellement en place en 1788. Pour convaincre son lecteur, il s’appuie sur les philosophes des lumières qui ont une certaine influence à cette époque.
Condorcet défend l’idée d’une société plus libre, avec le droit de s’exprimer ainsi que le droit de voter.
Le droit de s’exprimer est dans la nature de l’homme puisqu’il est « capable de raisonner et d’avoir des idées morales » (l.9-10). Ce droit à l’expression se manifeste par un ton incitatif en utilisant le pronom « nous » à plusieurs reprises, il utilise le présent, des phrases affirmatives, il veut que les choses changent dès maintenant. Condorcet utilise « cela posé » et « on peut dire que » (l.21) pour exposer des faits, des idées. Après cela il conclut son plaidoyer en faveur d’une constitution libre pour tous. Pour appuyer ses propos, l’écrivain introduit un exemple en utilisant « enfin » (l.33) en évoquant le modèle anglais bien meilleur que le modèle français.
La question du droit de vote est assez abstraite à cette époque. Condorcet explique que les femmes ne devraient pas payer de taxes car elles ne les ont pas votées étant donné qu’elles n’ont pas le droit de vote. Selon lui « on est légitimement assujetti aux taxes que l’on a votées » (l.34). Une fois encore il emploie le présent ainsi que des phrases affirmatives insistant fortement sur ses idées. Selon
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