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Commentaire de Texte sur le Misanthrope de Molière

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Par   •  26 Décembre 2022  •  Commentaire de texte  •  1 339 Mots (6 Pages)  •  284 Vues

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Commentaire sur le Misanthrope de Molière

        Molière est un auteur du XVIIe siècle, un siècle qui a vu naître de nombreux chefs d’œuvre du théâtre classique, principalement grâce au goût de Louis XIV pour ce divertissement. Il appartient au mouvement du classicisme qui est un mouvement littéraire, culturel et artistique s’incarnant dans l’idéal de «l’honnête homme». Molière ou Jean-Baptiste Poquelin de son vrai nom est né en 1622 et il est mort en 1673 à Paris quelques heures après la troisième représentation du malade imaginaire. Sa vie n’a pas été facile dès le début, il fit tout d’abord des études de droits avant de se lancer dans le théâtre. Il ne rencontra pas le succès tout de suite et fut obligé de partir pour la campagne. Ce n’est qu’après s’être fait remarquer par le prince de Conti que la troupe de Molière retenta sa chance dans la capitale où cette fois-ci, il rencontra un énorme succès. Après ce succès, Molière commença à écrire de nombreuses comédies très polémiques comme le Tartuffe (refusé plusieurs fois par la censure avant d’être finalement accepté), Dom Juan, L’avare, ou encore le Misanthrope. Cette comédie fut représentée pour la première fois en 1666 et nous allons étudier la scène d’exposition de cette pièce, la scène une de l’acte I. Cet extrait est un dialogue au cours duquel Alceste va accuser l’indulgence de son ami Philinte envers les mondains et les hypocrites de salon, que lui condamne fermement. Tout au long de ce commentaire nous allons essayer de répondre à la question suivante : comment l’auteur, met en scène une querelle, à la fois comique et polémique, qui oppose Alceste et Philinte pour apporter une morale à l’histoire? Pour cela, nous allons tout d’abord voir une scène d’exposition pour le personnage complexe d’Alceste. Puis, dans un second temps, nous allons essayer de comprendre en quoi la querelle est à la fois comique et polémique. Enfin, nous allons voir que cette histoire possède une portée morale qui s’adresse aux spectateurs.

        Dans cette première partie nous allons voir une scène d’exposition mise en place pour le personnage complexe d’Alceste.

        Tout d’abord, nous pouvons voir qu’Alceste souhaite atteindre le modèle de «l’honnête homme» qui est un idéal visé par l’ensemble des hommes du XVIIe siècle.

- un idéal difficile à atteindre

- son énervement à propos du jeu des hommes hypocrites alors qu’il défend la notion de mérite et non celle de paraître.

- une grande estime de soi

        Deuxièmement, nous pouvons voir qu’Alceste possède un caractère de Misanthrope.

- son refus de se mêler aux personnes de la société, car désespéré de cette dernière et souhaite s’en exiler

-  refuse même Philinte comme son seul ami, montre personnage borné qui suit aveuglément ses idées car même s’il n’est pas en accord avec les fréquentations de Philinte, il peut rester ami avec ce dernier.

Lien Pb: Nous pouvons donc voir que l’auteur a mis en scène un personnage très complexe car Alceste souhaite atteindre le modèle de l’honnête homme alors qu’il possède un caractère de misanthrope qui ne lui permet pas d’atteindre cet idéal, de plus, il haï cette société «pleines d’hypocrites» ce qui a pour conséquence son enfermement sur lui même et son incompréhension des idées des autres comme celle de Philinte.

Après avoir vu la scène d’exposition du personnage complexe d’Alceste, nous allons essayer de comprendre en quoi la querelle est à la fois comique et polémique.

Dans cette deuxième partie nous allons voir les deux registres de cette querelle.

        Tout d’abord, nous allons voir que cette querelle est comique.

- le trop grand sérieux d’Alceste et son inflexibilité rend ce dernier risible.

- démesure et emportement dans ces paroles: renforcée par de nombreuses figures d’exagération comme des hyperboles «je ne puis souffrir» (ligne une), «je ne hais rien» (ligne trois), «Je n’y puis plus tenir» (ligne quarante). Mais aussi des accumulations : «amitié, zèle, estime, tendresse» , «lâche flatterie, Qu’injustice, intérêt, trahison, fourberie»

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