Commentaire de texte maître Frenhofer

COMMENTAIRE MAITRE FRENHOFER 

Avec la Comédie humaine, qui constitue un ensemble de plus de quatre-vingts romans, Balzac est le peintre de la société du XIXe siècle. Son œuvre s’inscrit dans le réalisme. Le Chef-d’œuvre inconnu, en 1831, appartient à la partie de la Comédie humaine « Scènes de la vie privée ». Dans une de ses histoires l’histoire d’un personnage sera développée. La description de ce personnage mystérieux présenté comme un véritable sujet pictural oscille entre réalisme et fantastique qui créera une source de mystère.  

La nouvelle de Honoré de Balzac, Le Chef d'œuvre inconnu, a été tout d'abord publié en 1831 dans le journal l'Artiste sous le titre de "Maître Frenhofer" puis sera ensuite intégrée à La Comédie Humaine en 1846. 

Vers la fin de l'année 1612, le peintre Nicola Poussin veut rencontrer le peintre François Porbus qu'il admire. Il profite de l'arrivée de Maître Frenhofer pour entrer chez le peintre. 

Maître Frenhofer fait l'objet d'un portrait au début du roman, lors de sa rencontre avec le peintre Nicolas Poussin.  

En quoi la rencontre entre Poussin et Maître Frenhofer permet-elle à Balzac de brosser un portrait pictural mais étrange de ce dernier ?  

Nous le verrons en étudiant le regard que Nicolas Poussin a sur cet homme puis celui de Balzac.  

I. Une explication qui relève du réalisme  

Utilisation de la focalisation interne pour structurer la description du maître avec précision et en détail.  

Le fait que l’auteur utilise la focalisation interne et qu’il connaisse les émotions et les pensées de Poussin est un avantage car cela nous permet de comprendre l’histoire et comment pense t’il.   

Les yeux de Nicolas Poussin nous laissent découvrir le vieux Frenhofer. Nicolas Poussin tente d'interpréter le personnage de Frenhofer avec son intuition de peintre.  

Il forme des hypothèses basées sur les indices et les signes de ses vêtements, sa "démarche" et les caractéristiques de cet individu, et l'examine "avec curiosité". 

Au début, il fait des suppositions telles que "il a supposé que cette personne était soit le protecteur du peintre, soit un ami" et continue ses remarques émotionnelles. Cette hypothèse, qui commence par '' '' Mais il a vu...'' est remise en question par une enquête plus approfondie, et Poussin répond ``quelque chose'', ``je ne sais quoi'', , etc… ce qui montre l'incertitude qu'impliquaient pour lui ses propos. 

Dans le texte le temps dominant est le passée simple. Il a pour mode la description

...