Commentaire de texte Ravage Barjavel
Commentaire de texte : Commentaire de texte Ravage Barjavel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar evaaaaaa03 • 7 Avril 2020 • Commentaire de texte • 1 165 Mots (5 Pages) • 6 377 Vues
Commentaire de texte
Ravage est un roman de l’écrivain et journaliste français du 20e siècle, René Barjavel.
Ravage est un roman de science-fiction, paru en 1943. Nous allons faire l’analyse d’un récit extrait de la 3eme partie « Le chemin de cendres ». Dans ce récit François et ses amis parviennent à quitter Paris en flammes.
Nous allons donc nous demander ce qui relève de ce texte de la dramatisation et de la tragédie.
Dans un premier temps nous aborderons l’aspect dramatique de ce récit, et dans un second temps que nous nous interrogerons sur la place qu’il reste à l’homme et à l’espoir dans ce contexte tragique.
Premièrement nous allons aborder l’aspect dramatique du récit. Tout d’abord la dramatisation du récit signifie qu’il y a certains éléments qui rendent le récit dramatique, donc qui rendent le récit plus vivant. L’examen de cet aspect portera d’abord sur la description de cette horrible voyage et l’immersion des lecteurs dans ce récit. Puis nous verrons aussi que ce drame ne touche pas que les hommes mais également les animaux.
Dès la première ligne l’auteur nous immerge déjà dans cet enfer « un arbre flambant s’abattit sur eux ». L’auteur nous indique à plusieurs reprises la présence de flammes « les flammes dévoraient la pente ». Barjavel montre que la ville brule « sur les deux berges les arbres brulaient ».
Pour nous montrer tout ce drame l’auteur décrit une suite d’action « branches en feu, des fusées d’étincelles ». Il oppose aussi deux termes différents ce qui fait un oxymore, à la suite des actions précédentes « des vagues de flammes ». Cette suite d’action permet aux lecteurs de s’imaginer ce qu’il décrit.
Dans ce récit Barjavel cite le champ lexical du feu : « flambant », « brulaient », « étincelles », « rôties », « brasier », « charbonneux », « croute », « chaleur », « fumer », « air saturé », « cendres » …
Tous ces mots employés pour montrer le désastre que fait ce feu, permettent aux lecteurs de se plonger complètement dans ce massacre.
Nous pouvons également constater qu’il y a dans ce texte des comparaisons : « les troncs d’arbres craquaient dans le feu comme des os sous la dent d‘un chien » et une autre « des débris charbonneux de toutes sortes en couvraient la surface comme une croute ».
Mais l’auteur ne décris pas que ce désastre il décrit aussi ce que ressentent les fugitifs « les fugitifs étouffaient dans l’eau chaude », « ils respiraient l’air saturé de vapeur et de cendres ».
A présent nous allons voir que ce drame n’est pas exclusivement lié aux hommes, mais aussi aux animaux.
Les animaux sont très fortement touchés par le feu. Des sangliers et des animaux essayaient de se frayer un chemin entre la rivière et le feu « les têtes hérissés des sangliers et les museaux pointus des petits animaux y traçaient des chemins aussitôt rebouchés ». C’est pauvres animaux non plus d’endroit où vivre car leurs habitats doivent être probablement en train de brûler.
Sur leur chemin ils croisent un cerf qui remontait le courant mais il avait une branche en feu coincée dans ses bois « un cerf qui remontait le courant, une branche flambant accrochée dans ses bois ». D’après Barjavel le cerf essaye de fuir du feu.
Il y a également un loup, celui-ci sauta sur le radeau, pour ne pas se faire ensevelir par les flammes « le loup sauta le premier »
L’auteur fait également part d’une illusion, en confondant des petits oiseaux migrateurs, les cailles, a des boules incandescentes. Les cailles se sont fait bruler « des boules incandescentes s’enfonçaient dans l’eau en sifflant : c’étaient des cailles rôties ». Il fait donc une sorte de métaphore entre ces deux choses complètement différentes.
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