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Commentaire de texte Maitre Zacharius, J. Verne

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Par   •  16 Octobre 2022  •  Commentaire de texte  •  1 047 Mots (5 Pages)  •  315 Vues

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Marie Cros-Mayrevieille

                                Commentaire de texte Maitre Zacharius

Jules Verne est un écrivain français du XIXe siècle. Il a écrit de nombreux romans très connus comme

 20 000 lieues sous les mers ou encore Voyage au centre de la Terre. Il est considéré comme le précurseur de la science-fiction. Il a écrit beaucoup de romans d’aventure abordant les progrès scientifiques du XIXe siècle. Le texte étudié est un extrait de Maitre Zacharius. C’est un court roman fantastique. Ce livre raconte l’histoire de Maitre Zacharius, un vieil horloger de renom vivant avec sa fille Gérande, son apprenti Aubert Thün et sa domestique Scholastique. Soudainement et sans explications, ses montres cessent de fonctionner. L’extrait qu’il nous est donné d’étudier se situe au premier chapitre. Une nuit d’hiver agitée par une tempête, Gérande est réveillée, inquiète par l’état de son père, elle va le voir dans son atelier et le découvrir en pleine crise de folie. Comment sont perçus les lieux et Maitre Zacharius ? Tout d’abord nous verrons comment les lieux sont décrits dans le texte. Ensuite nous détaillerons comment est perçu le vieil homme.

Voyons dans un premier temps comment l’ambiance et les lieux sont décrits.

Tout d’abord, ceux-ci sont traversés par une violente et menaçante tempête. Il y a beaucoup de vent, de pluie, et cela est souligné par le champ lexical de la tempête : « rafale, nuage, pluie torrentielle, vent, tempête ». Une antithèse montre que la tempête est traversée par des moments de calme : « pluie torrentielle, calme momentané ». De plus, les éléments sont personnifiés : ils se taisent. Celle-ci illustre bien que la tempête est plus calme par moments. La tempête est comme vivante, mal intentionnée, comme si elle cherchait la destruction de la maison et de ses habitants.

 De plus, la maison de Maitre Zacharius est représentée comme fragile, comme si elle était sur le point de se briser. Elle est à l’image de son propriétaire, qui se détériore petit à petit. La maison est emportée dans cette même folie destructrice. Cela est confirmé grâce à la métaphore « la maison frissonnait tout entière » ou encore la comparaison « Le vent la repoussait avec violence, comme un malfaiteur qui s’introduit dans une habitation ». On voit bien que la maison ne résiste pas au vent, à la tempête. Elle est à la merci des éléments, dépeinte comme frêle, destructible. On peut aussi retrouver cette idée avec ce passage : « submergeaient cette fragile maison dont les ais[1] craquaient de toutes parts ». La maison est tourmentée par la tempête.

L’ambiance des lieux est angoissante. Une animalisation du fleuve appuie cette idée : « les mugissements du fleuves » et apporte une dimension sonore à la scène. Cela renforce le côté terrifiant des lieux. L’hyperbole « Gérande pensa devenir folle de terreur » vient aussi accentuer cela. Le champ lexical de la peur prouve cette idée : « horreur, frissonnait, torpeur, peur, terreur ». Quand Gérande descend à la cave, nous pouvons le comparer à une descente aux enfers, comme si elle se dirigeait vers un lieu de mort.

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