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Commentaire de texte Aube Rimbaud

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Par   •  23 Février 2020  •  Commentaire de texte  •  1 298 Mots (6 Pages)  •  840 Vues

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Français

Aube est un poème tiré des Illuminations, un recueil de poèmes écrit en prose par Arthur Rimbaud entre 1873 et 1875. Ce dernier est considéré comme étant l'un des poète maudit qui désigne notamment une personne incomprise et qui rejette les valeurs de leur société en se conduisant de manière provocante. Aube est une poésie mélangeant des caractéristiques

 merveilleuses mais en s'appuyant toutefois sur du réalisme.

Le titre en lui-même, Aube, correspond au premier moment de lueur de la journée, nous pourrions le définir comme le commencement de la vie.

Ce poème est principalement composé d'imparfait, pour la description, et de passé composé, pour  indiquer une action ponctuelle, le découpage en paragraphe correspond quand à lui à la progression spatio-temporelle du récit.

En quoi ce poème est une aventure poétique ?

Dans ce commentaire, nous allons analysé le poème et procédé à un plan en deux grandes parties suivi de trois sous-parties.

Tout d'abord, nous remarquons que ce poème se distingue par des caractéristiques merveilleuses, nous retrouvons aussi la description d'un paysage personnifié, un cadre spatio-temporelle intéressant et une certaine fascination pour l'aube elle-même de la part de l'auteur. Le texte semble être divisé en sept paragraphes, le premier et le dernier son quand à eux de courte phrase de huit syllabes chacun.

    Pour commencer, nous pouvons constater constater à de nombreuses reprises des caractères merveilleux dans ce poème, en effet, la nature est personnifié avec des adjectifs tel que ''front'' (l.2) ou alors ''morte'' dans la même ligne, cela nous donne l'idée que l'auteur donne une personnalité à la nature. Il est important de constater que ce poème semble être coupé en deux parties, une première partie se situant dans les deux premiers vers nous montre une nature inerte et morte (l.2). Tandis que la deuxième débute avec l'arrivé de Rimbaud qui semble, grâce à sa présence, faire revivre la nature. Le narrateur semble être doué de pouvoir magique, comme il le dit à la ligne 4, le narrateur réveille la nature par sa marche, il semble aussi que ce dernier soit capable de comprendre le langage des fleurs comme vu à la ligne 6 ''une fleure me dit son nom''. Cela nous amène à ce posé des questions sur la vision que possède le narrateur sur notre monde, nous pouvons même aller jusqu'à spéculer sur le fait que notre monde ne soit tout simplement pas celui que l'on partage avec Rimbaud, qu'il puisse être dans une dimension  ou ce dernier se retrouve à chasser l'aube et à confronter l'imagination à la réalité. L'aube est par la suite personnifié par la ''déesse'' à la ligne 9, dans cet même ligne, Rimbaud semble rire au wasserfall, un mot allemand désignant une chute d'eau, et seulement face à ce rire, la chute d'eau sera écheveler et laissera place à l'aube, à la déesse. Il chassera cependant cette aube par un processus détaillé, nous voyons une fois de plus les habilités que l'auteur possède sur la faune et la nature, le texte est fait en sorte à nous faire croire que Rimbaud est le tout puissant, il est celui qui décide de l'heure d’arrivé de l'aube, mais aussi de son départ. En effet ce dernier nous dit qu'il dénonça l'aube au coq, par cette action, il nous montre son autorité vis à vis du coq qui fait symboliquement référence au lever du jour donc au départ de l'aube ! Il la chassait (l.14). Nous pouvons aussi remarquer un champs lexical de la richesse et de la magnificence tel que ''pierreries'' (l.4), ''argenté'' (l.8), ''dômes'' (l.12) ou alors les ''quais de marbre'' (l.12-13) font référence à l'univers de la joaillerie et à l'abondance, mais aussi, au merveilleux.

    Le découpage en paragraphe du poème correspond à la progression spatio-temporelle, en effet, nous suivons une courte évolution chronologiques qui s'étend sur une demi-journée et qui suit de près les événements du poème. Le récit commence par une indication temporelle ''J'ai embrassé l'aube d'été'' (l.1) et se termine de la même façon par ''Au réveil il était midi'' (l.18). Rimbaud nous emmène vers un voyage temporel et spatial, l’itinéraire de l'auteur est évoqué à maintes reprises comme par exemple ''Dans l'allée'' (l.10) ou alors ''bois'' (l.4), ces indications dessinent un parcours. Cette idée d'itinéraire nous est confirmé par des verbes tel que ''marcher'' (l.4), bien que la chronologie successive dans ce poème soit confirmé, la structure en ellipse narrative du récit prête à confusion lorsque le narrateur évoque tantôt la campagne tantôt la ville.

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